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Aurelio Estaván Santacruz fiche; terminé C'est le 2 mai 1979 à la Havane,à Cuba, que la famille Santacruz m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Aurelio Estaván . Je suis actuellement en couple et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne.Depuis maintenant sept ans je travaille comme professeur d'études hispaniques à Harvard. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Citizens . |
Études Les études? cela fait bien longtemps qu'Aurelio a fini ses études! Un jour, il a été à la place de ces étudiants. Lui aussi avait été élève à Harvard et voilà maintenant qu'il se retrouvait à enseigner l'espagnol aux étudiants. Cela fait en fait sept ans exactement qu'il a terminé ses études. Il étudiait l'espagnol comme on peut s'en douter et fréquentait la confrérie des Winthrop du temps où il était étudiant. L'espagnol étant sa langue maternelle, il n'a pas eu trop de mal à obtenir son diplôme et pourtant tout le monde sait que c'est bien dur de ressortir diplômé d'Harvard! Disons qu'il était plus avantagé que d'autres.. Aurelio a du pourtant attendre pour enseigner à Harvard. Il n'a pas de suite enseigné là-bas. D'abord, il devait faire ses preuves en enseignant dans de petites universités et c'est à l'âge de 29 ans qu'il a pu exercer pour la première fois son métier de professeur à Harvard. Voilà maintenant trois ans qu'il enseigne à Harvard l'espagnol ou plutôt les études hispaniques car il n'est pas seulement professeur de langue espagnole: il enseigne aussi la littérature hispanique et plus spécifiquement la littérature latino-américaine qui est plus son domaine. | Caractère Aurelio est un peu l'image que l'on se fait d'un latino. Il est doux et romantique. Son romantisme se manifeste par de petites attentions: un bouquet de fleur, un voyage en amoureux lorsqu'il a les moyens, un dîner aux chandelles,etc. Parfois, la simplicité l'emporte. Une sortie en amoureux au ciné lui convient très bien. Il n'est pas difficile. Il lui arrive parfois de se montrer macho mais dans les limites du raisonnable. Il sait faire confiance à sa petite amie et la laisse fréquenter d'autres garçons mais à contrecoeur. Il reste toujours une petit part de jalousie mais rien de très excessif heureusement pour elle. Il lui laisse une certaine indépendance car il sait qu'elle a besoin de ça. Autrefois nerveux et impatient, son métier lui a beaucoup appris sur lui-même et l'a fait évolué en tant qu'homme. Il est devenu beaucoup plus calme, beaucoup plus patient et attentionné. Il sait être à l'écoute et prend plaisir à conseiller les autres. Aurelio est toujours là quand il s'agit de réconforter les autres. Il est indulgent et plutôt de bonne foi: il accepte que l'on lui fasse des reproches quand ceux-ci sont évidemment fondés. Son gros défaut est probablement son besoin de dépenser rapidement son argent. Il a un certain amour pour les voitures aux prix alarmants et inaccessibles et serait prêt à dépenser une fortune pour en conduire une. Le latino vit en quelque sorte au-dessus de ses moyens. Il aime bien profiter des grandes choses quitte à se mettre lui-même dans une situation financière précaire, délicate. |
Everyone Has Their Own Story
J'ai choisi de résumer l'histoire d'Aurelio en trois chapitres distincts.
« Aurelio, tonto! que has hecho todavia? ». C'était une phrase que Beatriz Serafina Santacruz, la mère d'Aurelio, était souvent emmenée à dire quand celui-ci par exemple était l'auteur de quelques méfaits. Aurelio était un petit farceur disait-on. Les membres de sa famille et parfois même les voisins le nommaient "el bromista" c'est à dire le malicieux, le farceur. Il aimait faire les quatre cents coups étant petit. Mais la plupart de ces voisins disaient du bien de lui et appréciaient beaucoup le dernier des Santacruz. Aurelio avait également un grand-frère et une grande soeur. Edgardo, son grand frère était mécanicien et avait depuis un bout de temps quitté le cocon familial. Quant à Nieve , sa grande soeur, elle était femme de ménage et vivait encore chez ses parents. La mère d'Aurelio était sans travail et son père, lui, devait distribuer les marchandises. C'était une famille de classe moyenne et Edgardo comme Nieve, parfois donnait une partie de leur salaire à leur parents par reconnaissance et respect. La famille Santacruz vivait convenablement et ne manquait de rien.
Aurelio ne manquait de rien. Il avait des parents qui prenaient soin de lui, vivait convenablement, était bon élève et s'était entouré d'amis sur lesquels il pouvait compter. Parmi eux, on peut en citer quelques-uns: Cesario, Niguel et Felipe. Aurelio et Niguel étaient certainement les meilleurs amis du monde. Ils avaient grandi dans le même quartier, étaient presque voisins, fréquentaient la même école et ne se lâchaient pas d'une semelle. Cette relation n'a fait que s'accroître au fil des années. La vie à la Havane lui convenait. Certes, il n'était pas richissime et sa famille ne roulait pas sur l'or. Mais est-ce vraiment la première préoccupation d'un gamin de 8 ans? Tout allait à merveille pour lui jusqu'au jour où son père, pour une raison inconnue, perdit son travail. La famille Santacruz plongea dans une situation précaire, difficilement remédiable et Edgardo et Nieve durent redoubler d'effort pour aider leurs parents. Le cauchemar ne faisait que commencer...
Tout le quartier ne tarda pas à être au courant du problème financier des Santacruz. Pendant un ou deux ans, Roderigo Humberto Santacruz, le père d'Aurelio, ne cessa de courir à droite à gauche, recherchant désespérément un travail mais en vain. Edgardo et Nieve continuaient de travailler plus, leur rythme de vie était cauchemardesque et on ne voyait jamais la fin de ce cauchemar. Les Santacruz priaient pour qu'on leur vienne en aide et ne rêvaient que d'une chose: retrouver leur vie d'autrefois. C'était dingue comment d'un jour à l'autre on pouvait se retrouver sans rien, dépourvu de tout. La vie était loin d'être un long fleuve tranquille, ça ils l'avaient compris. Finalement, les Santacruz jugèrent que la solution de bon sens était d'envoyer Aurelio chez son oncle Octavio, à Cambridge dans le Massachusetts. Aurelio accepta à contrecoeur. On l'avait arraché à sa famille. Rien n'était plus horrible que cela pour un enfant. A l'âge de 12 ans, il s'envola pour les Etats-Unis, le coeur lourd. Il avait crié, supplié ses parents mais il n'y avait rien à y faire. Les Santacruz estimaient que c'était le mieux pour Aurelio. Il a donc rejoins son oncle Octavio qui vivait avec sa femme et ses enfants, Luis et Clarissa. Il fréquenta le même collège qu'eux. L'intégration a été difficile et les premiers jours durs. Jamais Aurelio ne s'était senti aussi mal à l'aise. Il se sentait de trop et sa famille lui manquait cruellement. Il voulait revenir à Cuba, revoir ses parents, son frère , sa soeur mais il était impossible de remonter le temps.
Aurelio a fini par s'intégrer car de toute manière il n'avait plus le choix. Il s'est entouré d'autres amis et puis la forte présence de population hispanique a été un repère pour lui. Partir à l'école n'était plus un cauchemar pour lui. Il fréquentait des amis porto-ricains, mexicains, colombiens , péruviens, qui eux aussi vivaient dans son immeuble. Plus le temps passait et plus il se sentait à l'aise. En plus, son oncle Octavio vivait aussi convenablement et lui offrait une vie meilleure qu'à Cuba. Seulement voilà, Aurelio a tellement pris ses aises qu'il a fini par "mal tourner". Nous avons tous eu une période durant laquelle on se rebelle, on se révolte, on part à la recherche de notre identité, chercher qui nous sommes. Etant un garçon plutôt influençable, il a commencé par jouer les bad-boys mais son oncle Octavio l'a vite calmé. C'était un homme sévère , autoritaire et quand Aurelio eût 16 ans, son oncle le menaça même de l'expulser de l'appartement. Il répétait sans cesse qu'il avait généreusement accepté de prendre Aurelio sous son aile et qu'il aurait pu très bien refuser de l'héberger et de prendre soin de lui. Il disait aussi qu'Aurelio était un enfant gâté, immature et ingrat. Voulant éviter de s'attirer les foudres de son oncle et prenant très au sérieux ses menaces, le dernier des Santacruz s'est donc calmé et a retrouvé une attitude convenable.
Avec des résultats tout à fait honorables, Aurelio a réussi à se frayer un chemin parmi les plus grands ce qui lui assura une place à l'Université d'Harvard. Son dossier scolaire passa de justesse non pas parce que ses résultats étaient mauvais mais parce qu'il se confrontait à des élèves prodiges, brillants. Mais en bossant dur, avec acharnement, Aurelio a prouvé qu'il méritait sa place. Il s'est spécialisé dans les études hispaniques (littérature, langue et civilisation latino-américaine) et a fini par ressortir diplômé de Harvard. Fier de son exploit, il s'est empressé d'envoyer un email à ses parents. A ce qu'on dit, ses parents ont frôlé la crise cardiaque.
Aurelio a commencé à enseigner l'espagnol dans de petits lycées durant un ou deux ans. Puis, le Santacruz s'est montré plus gourmand et plus ambitieux. Il a alors commencé à enseigner à l'Université. Son charisme, sa capacité à se montrer attentif, à l'écoute et son dynamisme ont prouvé au combien ses qualités de professeur. Il savait qu'il était destiné à exercer cette profession. Mais le jeune cubain n'est pas passé inaperçu comme on peut s'imaginer. Un jeune prof, aux airs de latino et au sourire ravageur ne pouvait laisser insensible les jeunes étudiantes. Mais la situation toucha à son comble. Aurelio fut "victime" d'harcèlements. D'abord, certaines lui firent des avances. Puis, des lettres secrètement envoyées tombèrent dans sa boîte au lettre( Aurelio s'empressait d'aller chercher le courrier avant que sa petite amie ne tombe dessus). Des filles se rendaient même dans des toilettes pour hommes juste pour admirer le beau cubain. Mais cette situation n'amusait pas Aurelio et encore moins sa petite amie qui ne tarda pas à être au courant. Il étouffait, se sentait espionné, comme si l'on surveillait ses moindres faits et gestes. Il comparait souvent ce genre de filles à des paparazzis. Au plus grand soulagement du jeune professeur d'espagnol, un poste lui fut offert à Harvard, Université dans laquelle il avait étudié. Aurelio sauta alors sur l'occasion après avoir passé quatre ans à passer d'Université en Université. Voilà maintenant trois ans qu'il enseigne la langue espagnole et la littérature latino-américaine aux élèves d'Harvard. Il vit désormais avec sa petite amie qui a finalement accepté d'emménager chez lui et malgré la différence d'âge, ils sont fous amoureux l'un de l'autre. Tous deux sont perchés sur leur petit nuage. Espérons qu'Aurelio ne soit pas victime d'harcèlements une fois de plus...
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