Party hard | ft. Emy

L’envie de me changer les idées. L’envie de passer une soirée avec aucune limite. Je voulais décrocher complètement des cours. J’adorais ce que je faisais comme étude mais j’avais vraiment hâte d’être en vacances. Pouvoir faire la fête, draguer sans limite et m’amuser. Profiter de ma jeunesse comme je savais le faire. C’est pour ça que ce soir-là, je décidais d’aller en boite de nuit. J’y allais seule. Je savais que je ne finirais pas la soirée toute seule. Je me connaissais. Je savais que j’avais du potentiel et que je plaisais aux garçons. J’avais opté pour une tenue sexy, une paire de talon vertigineux. Je m’étais maquillée et était partit en direction du People’s Republik. J’avais bien sûr pris ma voiture, n’étant pas du genre à aimer marcher. Je trouvais une place assez facilement pour une fois. Je descendis de mon véhicula, le verrouilla et me dirigea vers l’entrée de la boite de nuit. Le videur me laissa entrer. Je me dirigeai ensuite vers le bar et pris place à côté d’une fille, que je ne connaissais pas. Peut-être qu’elle était à Harvard, j’en savais rien. Je commandais une Vodka Pomme, histoire de me mettre dans l’ambiance et demanda à la fille à côté de moi :

« Salut ! Toi aussi, t’es venue seule ? »

Je n’étais pas le genre à être gentille dès le premier abord mais qu’importe. J’avais bien envie de me faire une nouvelle amie et de passer une soirée mémorable. J’avais envie de tester mes limites, même si elles étaient loin d’être atteint. J’attrapais mon verre et le descendis d’une traite avant d’en redemander un au barman.

J’adorais sortir, faire la fête et rencontrer de nouvelles têtes. J’adorais ça plus que tout au monde depuis mon adolescence. J’aimais bien venir seule dans les bars ou en boite, c’était le meilleur moyen de se faire draguer. Assise au bar, je souris lorsque la jeune femme me répondit. Elle voulait se mettre la tête à l’envers ? Et bien, on était deux dans ce cas-là. Je lui souris de nouveau lorsqu’elle parlait de partager une bouteille. Je répondis simplement :

« Avec grand plaisir. » Je marquais une brève pause avant d’ajouter : « Je ne sais pas dans quel état on va finir, mais ça risque d’être épique. »

J’attrapais un verre derrière le bar et m’en servis un. Le barman allait me faire une réflexion mais je lui fis une moue boudeuse à laquelle il ne put résister et il se ravisa. Des hommes commençaient à faire le chaud sur le bar et ça me fit rire. Je glissais un billet dans son boxer. De toute façon, d’ici la fin de la soirée, je serais certainement en train de danser sur le bar comme eux. Je bus une gorgée et continua de regarder le spectacle.