DON'T FREAK OUT BUT... IT'S TRUE
Moi, j’ai envie de croire aux contes de fées. Au moins, tout finit bien dans ces histoires là.
Habituellement, quand je n'allais pas bien ou que j'étais énervée comme pas possible, il suffisait que mon regard croise celui de mon meilleur ami, pour que tout s'arrange. Eh bien, ce soir, une fois de plus, cela s'était confirmé. Alors même que j'étais venue retrouver Lence sur la terrasse, totalement énervée par le déroulement de cette soirée, il avait suffi que mon regard se pose sur lui, pour qu'un sourire se dessine sur mes lèvres et pour que la colère qui se trouvait en moi quelques minutes plus tôt, disparaisse aussitôt. Cette soirée que je considérais comme étant vraiment catastrophique, jusqu’alors, ne l’était plus autant à mes yeux, depuis que j’avais retrouvé mon meilleur ami et surtout depuis que ce dernier m’avait fait part des sentiments qu’il éprouvait pour moi. Si j’avais été un peu perdue après ces révélations, j’avais finalement décidé de me lancer dans cette histoire avec lui, qui sait peut-être que c’était lui l’homme de ma vie en fait ? Ouais enfin, il en faudrait du temps pour que je sache réellement si c’était le cas ou pas. Après tout on s’entendait très bien en tant qu’amis, alors pourquoi ça ne fonctionnerait pas nous deux ? Bref seul le temps nous dira si on a eu raison ou pas de se lancer dans cette histoire, de toutes façons. J’étais tellement bien à ce moment-là, que dans ses bras j’oubliais tout… Zut ! En parlant d’oubli, j’avais complètement oublié que mon cavalier m’attendait… Quelle mauvaise cavalière je faisais franchement ! Je ne pouvais pas me permettre de laisser Jason tout seul, même si dans les bras de Lence, j’avais l’impression d’être dans un rêve, plutôt que dans le cauchemar dans lequel je m’étais retrouvée depuis mon arrivée à ce bal. C’est pourquoi j’avais prévenu mon meilleur ami, enfin non ce n’était plus mon meilleur ami maintenant, c’était mon petit ami, qu’à un moment donné je devrai rejoindre mon cavalier, afin que ce dernier ne passe pas une soirée trop pourrie, malgré tout. Ce à quoi ce dernier m’avait répondu qu’il me comprenait totalement, ajoutant au passage que je pourrai toujours le rejoindre chez lui en pleine nuit, si j’en avais envie, parce qu’il ne verrouillerait pas sa porte d’entrée. Esquissant alors un léger sourire, j’avais alors repris la parole, à son attention, tout en posant mon regard dans le sien :
- Hum pas mal comme idée… mais bon pour l’instant, on avait dit qu’on allait danser un peu, non ? Alors qu'est-ce qu'on attend ? copyright crackle bones