I don't blame you for being you but you can't blame me for hating it (elizabeth)

I DON'T BLAME YOU FOR BEING

YOU BUT YOU CAN'T BLAME ME FOR

HATING IT

OKSANNA & ELIZABETH

Quoi de mieux qu'une sortie en boîte pour aider à se faire intégrer au sein de sa nouvelle université ? Lorsque je dis cela, je veux bien évidemment dire qu'il est d'important d'apprendre à se faire des amis pour s'intégrer, et qu'une sortie en boîte entre filles est un excellent moyen de créer des liens forts avec ses camarades. C'est pourquoi je mise beaucoup sur cette soirée. J'ai une envie folle de rencontrer de nouvelles personnes, voir de nouvelles têtes et enfin me créer un petit cercle d'amis bien à moi. Je suis donc habillée sur mon trente-et-un, vêtue d'une robe Versace hors de prix, sortie uniquement pour l'occasion. Je prends donc un malin plaisir à effectuer quelques pas sur la piste de danse, faisant admirer à tous à quel point ce vêtement me sied et épouse mes formes. Malheureusement pour nous deux, quelqu'un passe un peu trop près de moi, et fait tomber une bonne partie de sa boisson sur ma robe tant estimée. « Tu pourrais faire attention ! » je lance à l'inconnue, qui n'en est pas tant une. En effet, j'ai déjà rencontré cette fille quelque part. Nous nous sommes disputées pour sac à main dans un magasin, car c'était le dernier et que nous le voulions toutes les deux. Pour finir, c'est une veille dame qui l'a pris pendant que nous étions en train de nous chamailler. Je lui en ai beaucoup voulu pour cela et c'est pourquoi je suis allée voir sur l'un de ces réseaux qui elle pouvait bien être. Elizabeth Leroy-Thomspers. Une demoiselle que j'ai bien du mal à affectionner étant donné que j'ai vu qu'elle avait eu une brève histoire avec Misha, le mec pour qui je suis venue étudier à Harvard. Ce n'était peut-être pas grand chose, mais c'est déjà trop pour moi. « Cette robe vaut une fortune ! Bien sûr, ce n'est pas un concept qui doit beaucoup te parler. » je finis par dire, un sourire carnassier sur le visage.

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CODES © LITTLE WOLF.

(Invité)

Ce soir on se détend. On oublie tout. En fait c’est ce que tu pensais. Pure illusion. Ta vie n’était jamais tranquille deux secondes. Eh oui, voilà à quoi se résumait la vie d’une Thomspers-Leroy. Dès que tu trouvais un peu de répit, un peu d’équilibre dans ta vie, un nouveau drame arrivait, pour tout venir chambouler. Le dernier en liste, c’était les petites tensions au bal… m’enfin bref passons cette petite mésaventure de côté. Un bal sans embrouille, c’était pas un bal. C’était évident, c’était écrit, on ne pouvait y échapper. Comme ce soir, dans cette boîte, tu te faufiles au travers de la foule, un nouveau mojito entre tes doigts, allant rejoindre ton groupe d’amis. Sauf maladresse de ta part, tu renverses une partie du continue sur quelqu’un « Meeeeerde ! Pardon ! » tu dis par réflexe avant de découvrir le visage de cette personne. Fuck. C’était cette fille-là avec qui tu t’étais pris le chou pour un truc stupide. T’étais mal tombée c’est sur, et tu voyais au travers de son regard son mécontentement « Cette robe vaut une fortune ! Bien sûr, ce n'est pas un concept qui doit beaucoup te parler. » tu roules des yeux. « Réaction typique d’eliot » tu dis en pensant à voix haute, c’était plus fort que toi « Oh mille excuses princesse c’est vrai que c’est la fin du monde maintenant que ta robe est tâchée » tu dis ironique. C’est bon quoi ça partait au lavage.

hj: désolé j'ai la flemme de faire une présentation pour ce soir

(Invité)

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OKSANNA & ELIZABETH

Je ne suis pas une méchante fille. J'ai jamais aimé m'engueuler avec des gens, me les fouttre à dos ou leur faire du mal. Pour tout dire, j'essaye de ne pas trop me mêler aux autres justement parce que j'aurais tendance à vouloir éviter les ennuis. Mais je dois avouer qu'il m'arrive de chercher un peu la merde lorsqu'il s'agit de quelqu'un que je ne supporte absolument pas. Ce qui est le cas pour Elizabeth. Nous ne nous connaissons pas vraiment, mais le peu que je sais d'elle m'insupporte. Notre première rencontre ne s'est pas très bien passée, puis quelques éléments sont entrés en jeu depuis et cela n'a rien arrangé. « Qu'elle preuve de maturité je te félicite. » je dis en croisant mes bras sur ma poitrine. A cet instant, j'aurais pu faire demi-tour et laisser tomber, reprendre ma soirée et oublier la rouquine. Mais je ne le fais pas. « Moi qui pensais que les Lowell pouvaient faire preuve de goût, il faut croire que je m'étais trompée. » je lâche en faisant référence à son manque de respect envers ma robe. Je la regarde de haut en bas, et note que tout ce que cette dernière porte actuellement n'atteint pas le prix d'un tiers de ma robe.

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(Invité)

Dès que t’avais eu le malheur de croiser le chemin de la blonde, t’avais su que ta soirée allait être raté. Car t’allais sans doute passé, un certain temps, à te crêper le chignon avec l’eliot. On change pas les bonnes habitudes, n’est-ce pas ? « Qu'elle preuve de maturité je te félicite. » « J’ai pas envie de me montrer mature devant un caprice de diva » nouveau roulement d’yeux. T’avais pas envie de faire d’effort avec elle. Avec les eliots c’était toujours comme ça. Ça passe ou ça casse. Et Oksanna se trouve du mauvais côté de la balance. « Moi qui pensais que les Lowell pouvaient faire preuve de goût, il faut croire que je m'étais trompée. » un rire s’échappe d’entre tes lèvres « J’ai du goût que pour les belles choses » tu dis en regardant de haut en bas sa robe, comme elle venait de le faire avec toi. Tu pouvais aussi te montrer provocante quand tu le voulais. Adopter un rôle, c’était ta spécialité. « Je trouvais ta robe un peu triste, donc j’ai malencontreusement rajouté de la couleur. Je fais mon boulot d’artiste, que veux-tu. » tu dis ironique.

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Lorsque je vois la rouquine en face de moi, je me dis que cela aurait put ne pas se passer comme ça entre nous. C'est peut-être pas une mauvaise fille après tout. Qu'est-ce qui me dit que je la détesterait si nous ne nous étions pas disputées pour un sac à main ? Si je n'avais pas vu qu'elle avait fricoté avec Misha ? Rien, mais cela ne m'empêche pas de me dire que jamais je ne pourrais apprécier cette fille. Je ne la supporte pas avec ses airs de fille cool, d'artiste. Depuis quand est-ce que les gens se vantent de ne pas être aisés ? « Ah oui, je vois. » je lance avec ironie, feignant de partager son point de vue. « Alors dans ce cas, tu ne m'en voudras pas pour égayer à mon tour la tienne. » je réponds, tandis que je renverse à mon tour, mais délibérément ce coup-ci, mon verre sur sa robe. Je la regarde se rendre compte de l'étendue des dégats. « Voilà, c'est bien mieux comme ça. Cette tâche va avec ce que je me représente de ta personne. » je termine, un sourire au lèvres, satisfaite de mon oeuvre.

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(Invité)

Peut-être que si tu avais rencontré l’eliot dans d’autres circonstances, peut-être que ça aurait collé entre vous deux. Enfin cela restait de très lointaines hypothèses. Les bleus et toi c’était une longue histoire d’amour. Ca pouvait passait à merveille, ou bien totalement le contraire. Oksanna faisait partie du mauvais côté de la balance. Elle avait osé cette connasse. Elle avait renversé son verre sur ta robe. L’avantage c’est que la tienne ne coûtait pas une fortune. Tu la regarde faussement outrée par son geste. Il fallait s’y attendre d’un côté, t’avais continué à la provoquer suite à ta malheureuse altercation avec elle (que tu ne regrettais pas du tout au passage, elle le méritait) « T’as que trouvé ça à faire ? J’ai toujours trouvé que les eliots manquaient cruellement d’imagination et créativité. » tu dis la regardant droit dans les yeux. « Et tu ne fais que confirmer qu’ils n’ont pas grand-chose dans la tête. » en plus regardez-la elle est blonde, les blondes ont jamais rien dans la tête. C’est testé et approuvé par l’eliot ici présente. On a toujours su qu’ils étaient pistonnés, c’était un secret pour personne ici. Fini la bataille physique, place à la guerre des mots.

(Invité)

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OKSANNA & ELIZABETH

Je sais que je me suis comportée comme une gamine en provoquant Elizabeth et en répondant à ses provocations en renversant mon verre sur sa robe. Je ne me connaîtrais pas, je dirais que je suis une personne stupide et immature. Mais voilà, je sais que tout cela, ce n'est pas vraiment moi. Je fais ça sur le coup de la colère, de l'énervement mais aussi de la jalousie. Je suis d'ailleurs un peu déçue que la Lowell ne sorte pas plus de ses gonds, mais je pense qu'elle s'était doutée que je ne resterais pas les bras croisés. Elle me dévisage à son tour, s'en prenant à ma maison, la Eliot House. J'ai attaqué la sienne, elle attaque la mienne. Bien qu'en sois je n'ai rien dit sur les Lowell en général, mais plutôt sur elle. « Pourquoi dirigeons-nous le monde si nous n'avons vraiment rien dans la cervelle ? » je lui lance, faisant référence à toutes les personnes influentes qui viennent d'Harvard et plus précisément de Eliot. « C'est sûr que c'est pas des cours d'arts plastiques qui vont me faire vivre. » je lance, hautaine. Car moi je suis une personne ambitieuse, je veux plus dans ma vie, que faire des dessins ou tourner des pubs ringardes. Je veux devenir quelqu'un, quelqu'un qui pourrait changer le monde, qui aura son mot à dire et que tout le monde écoutera.

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(Invité)

Toujours aussi ennuyeuse cette Oksanna quand elle parlait. Tu ne prêtais pas trop attention à ce qu’elle te disait. Ca rentrait pas une oreille, ça sortait par l’autre. Tu vas presque bailler. Puis t’entendais rien avec la musique trop forte. Tu ne prêtes non plus pas attention à ta tenue à moitié trempée. Oksanna n’avait pas eu la réaction attendue. Tu ne voulais pas lui donner cette satisfaction de victoire. « Pourquoi dirigeons-nous le monde si nous n'avons vraiment rien dans la cervelle ? » tu ris à ses mots « On sait tous que vous vivez dans le mensonge et la corruption. Y’a qu’à juste à regarder la preuve ici à Harvard. C’est pas votre intelligence qui vous a fait rentrer ici, mais l’argent de papa et maman. » bon okey, tu mettais tous les éliots dans le même sac, même si c’était pas totalement vrai. Mais t’étais sure que cette blonde n’avait rien dans la cervelle « C'est sûr que c'est pas des cours d'arts plastiques qui vont me faire vivre. » « Pourtant vous vous arrachez des millions pour ces œuvres d’art » ouais que tu le veuilles ou non poulette on était complémentaires et c’était plutôt les artistes qui plumaient les riches dans ce cas-là.

(Invité)

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OKSANNA & ELIZABETH

En fin de compte, je pense qu'il n'y a aucune chance pour que cette Elizabeth et moi ayons pu être un jour amies dans un autre contexte. Cette fille n'a définitivement pas la moindre once de jugeotte, chose que je constate plus je l'entend parler. Elle semble avoir une sacré haine envers les Eliots. Je trouve ça ridicule car ils ne sont pas les plus mauvais à mes yeux, loin de là. Nous sommes audacieux, ambitieux, nous avons des valeurs, et je ne vois pas ce qu'il y a de mal à cela. Mieux vaut être comme nous sommes que d'être un drogué qui ne va de toute façon rien faire de sa vie. « N'est-ce pas de la jalousie que j'entends là ? » je lui dis avec un air moqueur. C'est tellement bas que d'en vouloir à quelqu'un parce qu'il a plus de chance que sois même. D'autant plus que dans mon cas, ce n'est pas l'argent qui fait mes études, loin de là. Sinon, je me serais arrêtée au bout de trois années, or j'en suis à ma septième. « Il faut bien qu'il y en ait des comme nous pour faire vivre des comme vous. » je finis par lâcher. Cette fille n'a donc rien compris à notre monde. S'il n'y avait pas des dirigeants, comment celui-ci pourrait avoir un semblant d'harmonie. Je dis bien un semblant car je sais qu'il n'est pas parfait, mais comment serait-il alors si c'était l'anarchie ? « Tu ferais mieux d'arrêter de cracher sur l'argent, c'est un comble venant d'une bourgeoise. » je termine, en faisant référence à ses origines.

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(Invité)

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