LUCAS S. HERSCHEL ► charlie hunnam

Mon histoire est banale, du moins mon enfance. J'ai grandi à Munich en Allemagne avec mes parents, du moins avec ma mère puisque mon père était à l'époque dans l'armée de terre Allemande, c'était un peu mon modèle, mon héros. J'ai grandi avec mon petit frère Hugo, puis quelques années plus tard la petite Karla, la princesse de la famille, bien différente de ses deux frangins car je dois bien l'avouer, même si je ne suis pas méchant j'ai toujours été un dur à cuire. Depuis mon plus jeune âge je n'aimais pas qu'on me tienne tête, à vrai dire mis à part mon père personne n'a su le faire, personne n'arrivait à me gérer et gérer aussi mon petit frère. Ouais, mon père c'était un peu mon héros. J'avais beau être un ado assez turbulent, toujours prêt à me battre, quelques fois en retrait par rapport aux autres, ça n'empêchait pas que j'aimais mon père et son métier. Défendre mon pays, c'est ce que j'ai toujours voulu faire. Je pourrais parler de mon enfance, mais il n'y a pas grand chose à dire, j'étais un ado lambda, j'aimais le sport, les filles, sortir tard le soir, faire parfois le con, un petit bad boy de Munich. Jusqu'à ce qu'un mercredi matin le portable de ma mère sonne. Je m’engueulais dans le salon alors mon frère jusqu'à ce qu'on aperçoivent notre mère en larmes, nous expliquant que notre père est décédé lors d'une mission avec l'armée Allemande, c'était un coup dur pour moi de perdre mon père, mon héros, mon idole. Encore aujourd'hui je n'ai pas réussi à faire mon deuil alors qu'à l'époque j'avais seulement 16 ans.

Après le décès de mon père, j'ai décidé de suivre son chemin contre les envies de ma mère. À mes yeux mon père est un héros et je veux pouvoir marcher sur ses traces. C'est pourquoi je n'ai pas suivi ma mère à Cambridge qui a décidé de quitté le pays avec Hugo et Karla pour rejoindre l'école militaire à l'âge de 17 ans. Les supérieurs me voyaient déjà comme la relève de mon père, j'aimais ce que je faisais et je voulais défendre mon pays comme mon paternel l'a fait avant moi et j'étais tout comme lui prêt à mourir pour les miens. Je montais peu à peu les échelons et c'est à l'âge de 21 ans que j'ai rencontré celle qui fut ma toute première petite-amie. Elle n'était pas n'importe qui, puisqu'il s'agissait ni plus ni moins de la fille du lieutenant qui effectuait un stage d'infirmière, elle était toute jeune, bien différente des mecs que je fréquentais dans l'armée. Au départ je n'osais pas l'interpeller, faut dire que j'ai grandi ici, je n'ai jamais été très à l'aise avec les filles malgré mon côté bad boy, mais un jour j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai accosté. Le courant est de suite passé, elle était belle, adorable, douce, tout l'inverse de moi. C'était un coup de foudre et au bout de quelques semaines nous avons commencé à nous fréquenter derrière le dos de son père, ça serait mal vu de sortir avec la fille de son supérieur, mais je l'aimais alors j'étais prêt à prendre n'importe quel risque pour elle. Durant quelques semaines nous avons vécus un amour fou et passionnel, je me souviens encore des fois où je simulais une blessure lors des exercices avec ma troupe juste pour pouvoir la voir quelques minutes à l'infirmerie. Elle était ma douceur dans ce monde de brute, jusqu'à ce que son père nous voit ensemble dans les ruelles de Munich pendant un week-end de permanence. Le moins que l'on puisse dire, c'est que son père n'était pas heureux de cet union, il m'a même menacé si jamais je voyais de nouveau sa fille. Pourquoi ? Parce qu'il ne voulait pas que sa chère et tendre progéniture tombe amoureuse d'un milliaire, sachant mieux que quiconque les risques que cela engendre. Durant quelques jours, peut-être semaines nous avons tenus le choc, jusqu'à ce que je craque et que j'aille la voir à l'infirmerie, je l'aimais et rien ni personne ne pourra m'empêcher de connaître l'amour, pas même son père. Finalement durant une année nous sommes sortis ensemble en cachette derrière le dos de son père, j'étais l'homme de sa vie d'après ses propres mots, moi je l'aimais tout simplement. Elle m'attendait toujours lors des retours de missions, jusqu'à ce que je reçoive un appel de mon petit frère, Hugo en larmes .. Ils ont eux un accident de voiture, ma mère n'a pas survécu et ma sœur est gravement blessée. Ils avaient besoin de moi, ils n'avaient plus personne pour s'occuper d'eux. Alors j'ai tout abandonné, j'ai abandonné l'armée et la femme que j'aime sans même lui dire un mot .. J'ai agis comme un lâche, mais c'était plus simple pour moi. Hugo et Karla avaient besoin de moi, j'étais leur seule famille à présent, mais ce que me cache Hugo, c'est qu'il était au volant et complètement défoncé lorsque cela est arrivée. Je ne suis pas au courant, mais mon frère a tué notre mère et blessé à jamais notre sœur parce qu'il était complètement défoncé.

J'ai mis mes rêves de côtés pour m'occuper de ma famille et surtout de ma sœur qui gardera à jamais des séquelles de cet accident. Elle sera en fauteuil roulant toute sa vie et restera probablement handicap toute sa vie, quant à mon frère, je n'ai jamais su la vérité et plus les années passent, plus il s'éloigne de moi. J'ai alors repris mes études à Harvard, des études de médecines, si je ne peux pas défendre mon pays, je pourrais peut-être sauver quelques vies. Cependant je ne ressemble absolument pas aux médecins de nos jours, non je suis plutôt du genre rebelle, vous voyez le type qui se rase très rarement, qui garde ses cheveux longs, qui passe sa vie sur sa moto, qui aime se battre, bref vous voyez ce bad boy ? C'est moi aussi surprenant que cela puisse paraître. J'ai mon caractère je l'avoue, mais je pense pas être un mauvais gars, bien au contraire, faut juste pas me chercher. En tout cas à présent je consacre entièrement ma vie à ma sœur, je passe la voir tous les jours à l’hôpital et j'essaie d'être le plus présent pour elle lorsqu'elle passe quelques jours chez moi. Karla est mon point faible, celle dont personne ne doit toucher. Quand on me regarde on a de suite l'impression que je suis un bad boy, un mauvais garçon, ce n'est pas totalement faux mais lorsqu'on apprend à voir au-delà des apparences, je suis un mec bien qui donnerait sa vie pour que sa sœur de neuf ans puisse remarcher et récupérer toutes ses facultés, elle est ma raison de me lever tous les matins et d'étudier à Harvard, je compte bien réussir pour lui offrir une meilleure vie.