GET OUT OF MY CAR. (leanne)

Je suis sérieusement bourée, ou droguée, ou peut être un mélange des deux qui font que je ne suis pas du tout de bonne compagnie. J’ai vomit dans la poubelle, pendant que Beezus me tenais les cheveux, et  c’était pas beau à voir. Je lui ai promis de me stopper sur la boisson, mais j’avais une folle envie de me reprendre un mojito et danser sur ce qui passer, quoi qui passe, ce sera ma musique préféré. Elle m’en a empêcher et m’a enmener sur le parking pour que je prenne l’air, je lui ai promis de rester là, mais en réalité je me disait qu’avec ma robe de soirée et mon maquillage en masse les gens vont penser que je suis une pute. Je suis donc rester cacher derrière une voiture, jusqu’à ce que son propriétaire la vérouille de loin. Je suis a l’arrière lorsque la petite demoiselle se met au volant, c’était Léanne et il y avaut 80% de chance qu’elle reparte pour la Dunster House, même si après réfléxion je ne sais même pas où est-ce qu’elle vie. Bref, je suis rester sur la banquette arrière, aussi discrete que possible à me demander comment les patissier fourée les beignets au nutella, lorsque je l’ai  entendue sanglotter. Mon coeur se serrez, et je me redresser pour la regarder pleurer, c’était horrible de voir une personne souffir autant. Je passe ma main sur son épaule, et lui adresse un sourire. « Qu’est-ce qui t’arrive Lélé? » dis-je d’une petite voix.

Je me trouvais à ma table en train de parler à ma meilleure amie quand je vins recevoir un appel de ma mère. Je me mis à penser qu'elle voulait sans doute savoir si cette Andrea était bien ma demie sœur, ce qui s'est avéré exact vu les concordances entre nos deux vies et le fait que son père de ce qu'elle en sait était médecin. Alors je fis signe à Eli que je devais prendre cette appel et décide d'aller dehors sur le parking dans ma voiture. Oui j'étais venue en voiture. Je m'installe donc dedans et vins répondre à ma mère. Sauf qu'elle ne voulait pas savoir si Andrea était bien la fille illégitime de mon père mais elle vient de m'annoncer le décès de mon père. A ce moment là, je me mis à repenser à tous les moments passés en famille avec mes sœurs et mes parents, à l'homme qu'il était et au fait que ma fille ne le connaitra sans doute plus jamais. Tout se bousculait dans ma tête et les larmes arrivaient aussi très vite. Mon dernier bal venait d'être gâché par cette nouvelle. Ma mère me dit qu'il n'a pas souffert mais qu'il avait un cancer des poumons et qu'il n'a jamais voulu qu'on soit au courant. A peine avais je raccrochée avec elle que je ne pouvais m'arrêter de pleurer mais je fus sortie de mes pensées par une jeune femme cachée derrière ma voiture et qui avait du m'entendre car ma portière était ouverte. C'était une personne de la Dunster, Alaska que je ne connaissais pas très bien et qui vint me demander ce que j'avais. Alors je vins lui répondre, essuyant mes larmes un peu.

Oh rien de grave, je viens d'apprendre un décès dans ma famille c'est tout. Et toi pourquoi tu étais cachée derrière ma voiture ?

Je n'avais pas tellement envie d'en parler mais je me dis que rester courtoise avec les gens m'aidera à me mettre personne à dos, même si pour l'heure, je ne voulais qu'être toute seule et pleurer toutes les larmes de mon corps. J'attendis sa réponse, essuyant encore mes larmes qui ne voulaient pas s'arrêter.

Spoiler:

Son visage était décomposer, et ses larmes couler à grand flot sur ses joues. Je compris que c'était un décès, la chose la plus horrible qui puisse arriver. Pourquoi retirer des gens de la partit sans que les autres concurrent soit au courant ? J'ai passer assez de temps près de la mort pour comprendre à quel point, cette enflure peut nous faire souffrir. Je passais à l'avant de la voiture, pour mêler mes doigts dans ceux de Léanne. La peine qu'elle ressentait pouvait me traverser et au simple son de ses sanglots, j'avais envie de pleurer également, même si la personne qui venais de mourir m'était inconnue. « Les gens qui meurt ne sont pas triste. C'est une seconde naissance pour eux, un deuxième ticket pour un autre jeu que le destin nous réservez. Et nous. Simple mortel. On doit essayer de faire avec même si ça fait mal. Même si on a l'impression qu'on enlève une jambe ou un bras. On doit se convaincre que pour eux, c'est la meilleure solution pour enfin être paisible. » j'essaie moi même de me dire que la mort n'est pas une sentence irrévocable, mais ce serais me mentir à moi même. Il n'y a pas de chemin retour à se châtiment horrible, et personne ne sauras jamais si c'est une bonne chose ou non. A l'instant, tout ce que je veux c'est mettre toute ma bonne humeur et mon énergie en Léanne.

Comment un simple appel de ma mère peut venir faire basculer ma vie en un instant ? Et pourquoi ma mère m'a jamais parlé de la maladie de mon père ? Sans doute ne voulait elle pas m'inquiéter car elle savait que j'avais déjà Millie à gérer. Mais quand même c'était mon père. A cet instant, j'en veux un peu à la terre entière, à ma mère de m'avoir menti sur l'état de santé de mon père mais surtout à mon père de n'avoir jamais fait le moindre effort pour apprendre à connaitre sa petite fille qui ne pourra jamais connaitre son grand père, déjà que son père a foutu le camp. Alors que je me trouvais dans ma voiture en larmes et mon visage qui devait ne plus ressembler à rien, je vis Alaska une Dunster me demander si cela allait. Je tentais de la rassurer que cela allait et que je venais d'apprendre un décès dans ma famille tout en restant vague. Et là elle vint se positionner à l'avant de la voiture avant de prendre mes mains tout en venant me dire que la mort était comme une seconde naissance et que nous simple mortel on doit se convaincre que c'est mieux pour eux. Je sais qu'elle a raison mais ce qui passe en boucle dans ma tête c'est le fait que ma fille ne pourra jamais connaitre son grand père et que mon père en deux ans n'a jamais voulu la connaitre aussi. Alors je vins lui répondre entre deux larmes.

Tu as surement raison mais à vrai dire c'est plus le fait que ma fille ne pourra jamais connaitre son grand père car depuis sa naissance, il l'a toujours rejetée tout cela car je ne l'ai pas eu en étant mariée. Et ma mère qui m'a caché la maladie de mon père sans doute pour me protéger mais quand même.

J'en voulais à la terre entière et surtout aux deux êtres qui m'ont tout appris de la vie car ils ont pas assurés ces deux dernières années, depuis que la petite est née en somme. J'attendis la réponse d'Alaska tout en tentant d'essuyer mes larmes.

Son histoire est vraiment triste, et j'aurais pleurer avec elle, si je ne trouvais pas cela déplacer de ma part que de pleurer alors que je ne connais pas son père. Je n'aurais pas aimer qu'on pleure à mon enterrement si on ne me connaît pas, pourquoi pleurer si tout ce que tu savait de moi est mon nom et de mon prénom? On ne pleure pas pour des raisons aussi factice, on pleure parce que quelque chose va nous manquer et que rien ni personne ne pourras la faire revenir. Je passe mes doigts dans les siens, et pousse sa tête contre mon épaule. J'aurais aimer mettre un tee-shirt pour qu'elle puisse pleurer dedans, mais j'avais un bustier, alors dans la fouler je lui passer les serviettes que j'avais piquer sur la table pour pourquoi l'utiliser en cas de pipi dans les bois. « Léanne, il resteras vivant dans ton coeur, et Millie pourrais la connaître à travers tes souvenirs et les folles histoires que tu lui raconteras. Elle le verras comme toi tu l'as vu quand tu était gamine. » je caressait ses doigts pour la réconforter, au moins la gamine ne seras pas déçu par le fait que son grand père ne voulais pas qu'elle vienne au monde. « Tu es une mère formidable, et crois moi je ne le dis pas à tout le monde! Et ton père était un homme bien, et je suis désolée pour tout le monde qu'il te fait encore aujourd'hui, même de l'haut de là. » parce que oui, il lui faisait du mal, en disant que l'adorable Mil ne devait pas naître si elle n'étais pas marier, et disparaissant de sa vie sans au revoir, ni excuse.

Je pouvais voir qu'Alaska trouvait mon histoire touchante et se retenait de pleurer en ma compagnie. Sans doute elle devait penser que cela ne se faisait pas mais rien que sa présence malgré tout me rassurait un peu et certes ses paroles me parlaient, je restais toutefois bloquée sur l'idée que mon père ne connaitra jamais sa petite fille et qu'il a perdu deux ans de la vie de Millie car il était déçu que je sois maman en pleines études. Rien que pour cela je lui en veux d'avoir privé sa petite fille à cause de ma bêtise de l'avoir eu hors mariage selon lui. Alaska vint me faire savoir que quoiqu'il arrive il restera dans mon cœur et que je pourrais toujours raconter mes souvenirs avec lui à ma fille pour qu'elle ait l'image de son grand père que j'ai toujours eu moi. Je sais qu'elle a raison mais je ne peux m'empêcher de lui en vouloir d'être parti trop tôt et d'en vouloir à ma mère pour le fait qu'elle ne m'ait rien dit pour sa maladie mais surtout que je n'ai pas pu lui dire au revoir. Alors je vins lui répondre.

Je sais que tu as raison mais je peux pas m'empêcher d'en vouloir à ma mère de ne pas m'avoir dit qu'il était malade et de m'avoir seulement prévenue que ce soir. J'ai pas pu aller lui dire au revoir mais pour Millie, je sais que j'ai toujours mes propres souvenirs à lui raconter.

Je vins lui adresser un léger sourire tout en séchant un peu mes larmes. Je n'aime pas pleurer d'ordinaire mais là depuis cette nouvelle plus que triste, je n'arrête pas. C'est comme si mon corps m'ordonnait de pleurer. J'attendis la réponse de mon amie.

Je n’imagine pas ma vie sans mon père. J'essaie d'imaginer, mais plus j'imagine, plus mon cœur se serre à cette idée, plus les larmes me monte à l'oeil, alors je sert encore plus fort les doigts de ma petite Lélé dont les larmes dévales ses joues abondamment et j'essaie de me dire que ça va aller mieux, mais même moi je n'y crois pas. La mort est un châtiment horrible pour les vivants. « Parle moi de lui. Il était comment ? Quel est ton plus beau souvenir avec lui ? » c'est peut être un peu tôt, mais j'ai envie de le voir comme elle, elle le voit. J'ai envie de pleurer, et je veux pleurer pour une raison. Je veux voir le papa de Léanne dans les yeux de Léanne, et le seul moyen c'est qu'elle me raconte comment était sa relation avec lui, ses souffrances et ses déceptions et surtout ce qui lui manqueras le plus chez lui. « Millie seras heureuse que tu lui présente son papie à travers tes souvenirs. » Je ne rajoute rien d'autre à cela, c'est sûre et certain que si le papa de Léanne avait vu Millie en vrais, il serais tomber amoureux de cette adorable petite puce. Il serais heureux de l'a voir sourire, et rire aux éclats devant un dessin animé. Qui ne tomberais pas sous le charme de cette enfant ?

Je me trouve alors dans ma voiture, Alaska à côté de moi qui semblait devenir de plus en plus compréhensive et touchée par ce que je venais d'apprendre. Était ce l'alcool qui parlait pour elle ou était elle sincère ? Puis elle vint me demander de lui parler de mon père, de mes souvenirs avec lui, comment il était et que ma fille sera contente de connaitre son papi grâce aux souvenirs de sa maman. Alors je vins lui répondre, une fois mes larmes séchées.

Et bien il était un peu autoritaire, presque militaire mais il était très présent pour ses filles malgré son travail qui lui prenait tout autant de temps. Je me souviens des vacances en famille au Texas ou en France, on riait tous ensemble, on étaient bien. Mais je me souviens aussi du jour où je lui ai dit qu'il allait être grand père et que j'allais élever ma fille seule, il m'a raccroché au nez. Sinon je vois pas d'autres souvenirs là.

Je vins lui adresser un léger sourire, attendant sa réponse et cela faisait du bien de parler de qui était mon père à Alaska, cela apaisait un moment ma peine même si le fait d'avoir reparlé de ce mauvais souvenir ne m'aide pas vraiment à me sentir mieux.