C'est le 16 décembre 1983 à Melbourne, que les membres de la famille Cooper m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Clay Fitzgerald. Je suis célibataire et fort heureusement, et si vous voulez tout savoir je suis hétéro. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sur papier, je suis décédé en janvier 2013 pour renaitre sous le nom de Brain Hopper le temps d'une mission à New York.
Ayant ré-endossé ma véritable identité après la clôture de ce dossier, je suis de retour à Cambridge où, dans la vie de tous les jours, vous l'aurez deviné, je travaille à la criminelle, promu au poste de lieutenant depuis quelques mois seulement. Et pour terminer, je voudrais intégrer les citizens.
J'ai déposé mon dossier de candidature en juin 2005, sachant pertinemment dès le début que ces études en droit seraient un palier de plus franchis sur le chemin de mes ambitions dévorantes, incité depuis la fusillade de Columbine à venger les âmes esseulées. Grand sportif - ce qui me causa quelques petits désagréments par la suite mais j'y reviendrais - j'avais intégré naturellement la fraternité des Winthrops ainsi que le club de football non sans quelques difficultés. Non pas que je n'en avais pas les capacités mais mon coté pacifiste en dérangeait plus d'un, jusqu'au jour où mon front vint défoncer des suites d'un malentendu la boite crânienne d'un fils de pute friqué. J'avais enfin compris comment me faire respecter et réitérais cet exploit à chaque fois que l'on venait m'emmerder ( ah oui j'oubliais, excusez mon vocabulaire légèrement familier, mais fort caractère oblige...). Ayant connaissance de mes actes, le coach ne m'avait pourtant pas exclu de l'équipe et, à ma grande surprise, m'avait même promu fullback: celui qui enfonce le rideau défensif. Sur ses recommandations, je passais trois à quatre heures par semaine en salle de musculation, rattrapant très vite le physique des plus anciens de l'équipe au grand damne de Clea qui supportait très mal de me voir changer à ce point.
Puis l'année suivante, j'entrepris de concourir secrètement pour l'école de police, séchant les cours le temps d'une journée pour me rendre à Boston. Au volant de ma vieille Camaro, je n'avais qu'une idée en tête, leur annoncer déjà à tous ma réussite. Mais sans doute était-ce trop tôt. L'épreuve une fois terminée, l'un des examinateurs me jaugea du regard, posant une toute dernière question d'un ton sec et austère : " D'où vous viennent ces contusions?" " Accident de moto". Il sourcilla suite à ma réponse, agréablement surpris par la rapidité du mensonge. Je le vis émarger quelque chose en bas de mon dossier, une lettre, puis me gratifia d'un faux sourire lorsqu'il me congédia de la façon la plus civilisée : " on vous rappellera ". Ok. Je n'avais pas fait trois pas vers la sortie que l'envie me prit de lui dire mes quatre vérités et fis volte-face pour l'interpeller. " Un connard m'a cherché, et je ne suis pas de ceux qui se laissent insulter." Peut-être est-ce ma verve qui lui plut ce jour là ou bien encore mon caractère bien trempé mais quelques mois plus tard, effectivement, il me rappela. J'avais réussi la batterie de tests avec une exemplarité parfaite, seul mon entretien avait quelque peu déraillé. Mais j'appris plus tard que cet homme s'était porté garant et qu'il endosserait toutes responsabilités me concernant à la seule condition que je sorte diplômé de l'université. Alors je me remis à étudier avec acharnement, continuant la muscu et les heures d'entrainement, couchant avec les plus belles filles du campus comme tout étudiant, pour le soir venu aller m'entrainer au tir avec cet étrange individu.
APRÈS LA BOMBE
Sorti d'un cauchemar qui n'en était pas réellement un, j'avais soudainement pété les plombs et avais agressé les infirmières présentes à mon chevet. " Où est ma sœur!? Debout sur mes pieds alors qu'elles tentaient vainement de me maitriser, j'allongeai le bras vers la poignée de porte de ma chambre, cherchant à fuir cet espace confiné. Dans ma folie passagère, je n'avais pas prêté attention à la perfusion plantée dans mon avant-bras et tirant dessus comme un forcené, le portant métallique d'où pendaient lamentablement des poches translucides était tombé sur la plus jeune d'entre elles. La plus expérimentée se jeta subitement devant la sortie et fit de grands gestes en direction d'une troisième, seringue à la main. " Piquez-le ! ". Pour mon bien certainement mais dans cet état de choc, je n'en comprenais pas l'utilité. Des réponses, voilà tout ce que je recherchais. Mes mains se posèrent violemment sur la femme d'age mûr, reposant ma question pour la seconde fois " Clea! Où est-elle??! ". Puis une brulure me lança dans l'épaule, un impact douloureux dans mes chairs, intrusif, qui se retira avec tout autant de tact. Mes yeux roulèrent vers la troisième qui, profitant de mon inattention, venait de m'injecter le produit dans son intégralité.... après quoi, je finis par m'écrouler.
Quand mes paupières se rouvrirent, j'étais à nouveau couché sur ce matelas que j'avais tenté de fuir. Trois hommes un peu plus loin se concertaient, tournés de façon à ce qu'aucun ne soit visibles à mes yeux, deux de dos qui semblaient en écouter un dont les traits étaient dissimulés. J’eus le réflexe de me redresser, les flancs douloureux ô possible, quand un son métallique lié au mouvement de ma main me fit tiquer. Des menottes? Les deux costards cravates se retournèrent enfin, l'un le visage empourpré, l'autre visiblement plus serein. Quant au troisième, je ne pus mettre de nom sur son visage. Il s'approcha une chemise de documents à la main. " Simple précaution Sergent, dans le cas où vous seriez encore dans un état second." J'avais donc cogné ce gars mais je ne m'en souvenais pas. Mes yeux sur les bracelets métalliques, j'arquai sournoisement un sourcil et souffla, moqueur, sans grande franchise..." Navré ". Puis il passa de longues minutes à se présenter, un certain Larkin d'une division des Stups de New York. Je ne sais pourquoi la discussion dévia très vite sur mon avenir professionnel qu'il s'empressa de ternir aux vues de mon caractère impulsif. Il me fit très rapidement comprendre que, sans concession de ma part, je ne parviendrais jamais à grimper les échelons. Bouillonnant intérieurement, j'attendais, écoutant, déjà bien imprégné du refrain qu'il ne cessait de répéter sur mon fougueux tempérament, jusqu'à ce qu'il m'ôte enfin les douloureux bracelets.
" Votre sœur va bien, mais pour des raisons...dirons-nous évidentes, vous avez été transférés dans deux hôpitaux différents. Ceci est une opportunité à saisir, songez à votre carrière. Le temps de vous remettre sur pied, étudiez donc ce dossier. Cela devrait vous plaire. "
Les papiers furent habillement jetés sur ma table de chevet puis ils partirent, toujours dans le même ordre, l'homme guindé suivit de ses deux aspirants. Je restais là, pensif à l'idée de pouvoir m'octroyer quelques nouvelles lignes honorifiques sur mon cv, à peser le pour et le contre, surtout le pour en vérité. Loin de moi l'idée de blesser la famille et Clea en particulier. Il était évident que j'en reviendrai vivant. Il ne pouvait, à mes yeux, en être autrement. Mes doigts vinrent agripper la pochette estampillée secret défense et j'en lu quelques pages rapidement, rien de très séduisant quoique pour un novice voulant faire ses preuves sur le terrain, l'affaire se révélait être vraiment très excitante.
Quelques jours plus tard on me laissa sortir et ce fut sans surprise que je fus cueilli par les deux mêmes abrutis qui m'escortèrent jusqu'à la vitre baissée d'une berline étatique." Avez-vous réfléchis à ma proposition? Le dossier je vous prie..." Je me mis à me foutre ouvertement de lui. " Vous débarquez de quel siècle pour parler comme çà..." Pas un mot ne sortit de sa bouche, le regard braqué droit devant. Un dernier soupir et je pénétrai à l'intérieur de l'habitacle, prenant place aux cotés de mon hôte, lui donnant ledit dossier ainsi que mon accord pour de cette terre officiellement m'effacer. Il le rouvrit sous mes yeux et entama un long monologue, monocorde, chiant du début jusqu'à la fin excepté durant les courts passages évoquant ma participation.
" Pourquoi moi? " Il sortit une photographie de sa veste et me la présenta, un cliché troublant tant ma ressemblance avec celui qu'elle mettait en scène était frappante. " Voilà la réponse, Cylian Hopper, dealer depuis sa tendre enfance. Il a disparu y'a moins d'un an alors qu'il avait la confiance de Weyland et travaillait avec lui depuis des années. Nous avons un agent sur place mais sa... condition fait qu'il ne peut participer à tous les évènements." "Ouais, en gros il est inutile." " Il prépare le terrain pour nous. Vous vous ferez passer pour le frère ainé d'Hopper. Ne vous inquiétez pas, le vrai Brain n'est plus un souci. " C'était me mettre au défi, et Dieu savait que j'en avais foutrement besoin, j'en ressentais la folle envie.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
" T'aurais pu au moins faire gaffe à la robe" "" Ferme-la, Natacha. " Mes lèvres lâchèrent cet ordre sur une intonation blasée, la détaillant se mouvoir avec grâce sur nos draps froissés. Natacha Ferensky, ma.... pute attitrée depuis plus d'un an, avec qui je vivais un enfer permanent. Elle était en quelque sorte le porte flingue de Weyland, ce dernier me l'ayant gracieusement offerte en guise de récompense. J'avoue qu'au début je la trouvais plus qu'attirante. Et puis j'appris à la connaitre, elle et ses penchants, ses travers, ses délires obscènes. Pourtant, parfois durant son sommeil, lorsque j'observais ses traits délicats qui n'en laissaient rien paraitre, je retrouvais sur son visage assoupi l'image de celle que j'avais désiré dès notre première rencontre. Elle partageait ma vie depuis 5 mois dans mon appartement situé sur Brooklyn et même si je restais sur mes gardes au quotidien pour ne pas griller ma couverture, elle avait dû - à mon avis - une ou deux fois remarquer un détail troublant. Ne serait-ce que le noir de l'encre bien trop récente parcourant ma peau la première fois que nous nous mîmes tous deux à nu.
J'allais pour la caresser à nouveau de mes lèvres, mes dents grisant ses sens lorsqu'une vibration sur la commande avoisinante me fit me figer, mes yeux relevés sur ledit objet: mon téléphone. Natacha d'un bras tendu tenta de s'en emparer " Pas maintenant! . Mais la tonalité si particulière dédiée à ce genre d'appel me fit réagir en premier. Il ne s'agissait pas de Weyland mais de Boston. Quittant le lit, je me dirigeai vers le salon sans cacher ma nudité devant des volets grands ouverts en ce début de journée, et pris l'appel, mes yeux quelques fois rivés en direction de ma chambre pour m'assurer de son absence. " Brain..." " Brain, regarde les infos " Et l'appelant raccrocha aussitôt. Mon premier geste fut d'agripper la télécommande mais après mûre réflexion, si Natacha pouvait entendre, cela éveillerait d'avantage ses soupçons. Mes doigts filèrent sur l'iphone à la recherche de news. En gros titre: l'Université de Cambridge sous les feux d'attentats sanglants. Ces nouvelles n'étaient pas sans me rappeler un bien triste chapitre de ma vie, celui qui me fit devenir officier. Mes pensées allèrent naturellement vers Clea, toujours à ce que je sache étudiante et ne pouvant rester là sans savoir, je pris la décision la plus irréfléchie de mon existence.
Une fois vêtu, je ressenti sa présence derrière moi, ses mains se glisser sur mes épaules et me susurrer quelques mots, son accent ayant disparu complètement " Tu as une mission à terminer avant " . Ses paroles me glacèrent les sangs, l'absence de son inflexion russe me perturbant totalement. Me tirant vivement de son emprise, mes doigts agrippèrent l'arme de poing dissimulée sous mon sweet et la tins en joug tout comme elle, sur la défensive. Natacha - ou peu importait son nom - fut la première à lâcher prise et posa son arme sur le matelas où tantôt nous avions pris bien du plaisir. Pendant plus de cinq mois j'avais été berné par elle, partageant mon intimité avec une femme qui n'était pas réelle.
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle March Hare et j'ai 23 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à un membre. Très actif et surtout qui ne demande pas de pavé, vu que j'ai envie de souffler, j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Tom Hardy comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Hareton. Je fais environ un certain nombre de mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Clea Cooper.
Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.
Je souhaite ▲ ne pas adhérer un flood d'intégration