ALEXEY ☆ oh look at you

Les cours s'enchainent vraiment trop à mon goût ces derniers jours, ça va vite et j'ai le sentiment que mon cerveau se déconnecte dès qu'on me donne des termes trop techniques. J'ai beau être la poupée barbie parfaite, je tiens beaucoup à mes cours, je suis une droguée de nouveauté, c'est comme s'il fallait toujours que ma tête ai accès à de nouvelles informations. Je dois dire que j'ignore s'il s'agit d'un besoin compulsif d'apprentissage ou si je me dis que grâce à ça je peux être encore plus supérieure aux autres ? Haha ouai. De toute façon, JE suis supérieure, y'a pas à en douter, c'est comme ça que ça plaise ou non. Quittant l'amphi pour rejoindre mon casier, je croise quelques regards auxquels je répond par de faux sourire. Qu'on pense de moi ce qu'on veut, personne ne me connait autant que je les connais. Les confidences sur la couette, je sais que c'est de ça qu'il s'agit. Est-ce que je vais balancer ce que je sais ? Non, du moins pas pour le moment, peut-être le jour ou je m'ennuierais. Amusée, je me tourne vers l'horreur en fer, je compose mon code avant de finalement porter mon attention sur une voix qui m'a poussée à tourner la tête. Hm ? Papillonnant des yeux un instant je reste interdite. Mon côté blond se demande si je dois agir en mode fille ou en mode Alexandra. J'ai bien mon idée. Refermant doucement la porte, je me pince les lèvres avant de me hisser jusqu'au jeune homme qui est encore dos à moi mais que j'ai reconnu sans mal. C'est quand la dernière fois que je l'ai vu déjà ? Beaucoup trop longtemps. Qui plus est, ça ne s'est pas terminé comme je le voulais. Je sais très bien que c'est moi qui l'ai dégagé de ma vie parce que j'avais "trouvé mieux" mais quand même. - Tiens donc... alors ça c'est une.. surprise.. voix ironique, je me tiens derrière lui, tête penchée, bras croisée contre ma poitrine. On pourrait presque penser que je prépare un plan foireux rien qu'à me regarder, mais ce serait mal me connaitre.

Jacey vint d’enchainer des conférences super lourdes. Il a pourtant essayé de se distraire pendant l’écoute du type pompeux qui n’arrête pas de jacasser et dont tout le monde se fout, lui y compris. Le type parle comme s’il avait inventé la poudre. Alors, avec ses camarades, Jacey joue à un jeu. Celui qui réussira à mettre mal à l’aise le thésard qui balance son truc sans se soucier des questions de son public. Et évidemment, il gagne. On finit par le foutre à la porte parce qu’il n’arrête pas de gesticuler dans tous les sens. Ce n’est pas grave, il n’a rien perdu. Alors il sort, et son camarade le suit bien vite. Ils rigolent ensemble, ils trainent dans les couloirs en faisant les idiots, comme à leur habitude. Et puis, son acolyte a besoin de récupérer des affaires dans son casier, et Jacey le suit, sans faire attention au monde qui l’entoure, trop pris par la conversation sur la prochaine soirée basket dans un quartier de Cambridge. En fait, il n’est pas complètement dans cette conversation, il sort son téléphone pour voir si Jade l’a contacté, si tout va bien pour elle. Leur fils est prévu pour le mois d’aout et il en est tout excité. Il ne pense qu’à ça, les cours deviennent presque secondaires, même s’il sait qu’il réussira tout de même son année. Tandis qu’il répond à son ami qui lui demande s’il l’écoute et non franchement il ne l’écoute pas, une voix vint l’interpeler, et au départ, il croit rêver. Se redressant d’une traite, il a l’impression de voyager à nouveau en Italie, et de revivre cet été si particulier d’il y a plus de trois ans à présent. Il finit par faire volte-face pour lui faire face. Alexandra. Elle n’a pas changé d’un iota. Elle est toujours aussi jolie, elle respire toujours le cynisme à la perfection, et Jacey est en effet très surpris de la trouver ici. « Alex ?! Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Sa question est stupide, si elle est à Harvard, c’est qu’elle y étudie, mais il ne croyait plus jamais la revoir. Il ne sait même pas comment il doit la saluer. Tout à l’air si étrange. La jeune femme après avoir passé un été tout entier avec lui, avait coupé les ponts et avait décidé de ne plus jamais lui donner de nouvelles. Il faut croire que le destin en avait décidé autrement.

Spoiler:

Je ne sais même pas par ou commencer ni même comment me comporter. Je me sens bête et pas à ma place. Ahhhh mais qu'est-ce que je raconte ? C'est que mon cerveau aussi il est comique le petit. Évidemment que je suis là ou je devrais être et je sais très bien ce que je fous là devant lui. J'aime bien me rappeler aux gens quand ils pensent que je suis totalement devenue un fantôme. Vous savez le petit truc qui fait que la personne en face va se mettre à flipper sa vie en vous voyant débarquer, se demandant limite ce que vous lui voulez. Là par contre je ne suis pas fixée, seulement je ne laisserais pas passer l'occasion, bien trop belle. Le fixant d'un air amusé, un sourire en coin illumine mon visage alors que sa réponse me donne deux points pour ma fierté. Il se souvient de moi et secondo, il est aussi surpris que je m'y attendais. Bien. - Ce que je fais là ? mon sourcil s'arquant, je fais mine de réfléchir. - Je lave les sols, je trouvais ça fun de me reconditionner en femme de ménage dans une université tu vois le genre ? qui aime bien châtie bien, mon caractère c'est le mien et je m'aime que voulez vous. - Je suis des cours ici bêta, comment vas-tu ? le sarcasme c'est mon point fort, mais bon quand on me connait, si vous êtes une personne que j'aime, ça n'a rien de méchant, en revanche si je ne peux pas vous voir en peinture... je vous laisse deviner la réponse.

HJ : il n'y a pas de problème, ne t'en fais pas, je ne suis pas pressée

Alexandra a toujours eu beaucoup d’humour, et c’est pour cela qu’ils s’appréciaient tous les deux. Enfin s’apprécier…était-ce réellement ça ? Il n’y avait jamais eu de sentiments entre eux, mais il y avait eu un truc indéniable. L’attirance physique mutuelle qu’ils avaient éprouvée avait fait des étincelles, mais leurs caractères forts rendaient leur relation amicale, spéciale. Jacey ricana quand il entendit Alexandra se foutre de lui. Il ne savait même pas si elle avait déjà nettoyé un sol de toute sa vie. Elle avait tellement de personnes à ses pieds grâce à son père, qu’il s’étonnait qu’elle ait quand même des valeurs. « C’est pour ça que les sols sont toujours pourris, parce que tu débutes ? » Ironisa-t-il. Il ne savait pas s’il était content de la voir. Il ne savait pas ce qu’il ressentait exactement. Elle l’avait salement jeté comme une vieille chaussette alors qu’il lui avait promis de revenir passer ses vacances en Italie. Il ne savait pas ce à quoi il s’était attendu avec elle, ni même s’il aurait pu espérer entretenir plus et s’il le voulait, mais à l’époque ce qu’ils avaient lui convenait bien. Pour autant, les choses avaient bien changé, il l’avait oubliée, du moins suffisamment pour ne pas douter, alors il choisit de lui répondre en tout bien tout honneur : « C’est quand même drôle que tu étudies à Harvard alors que toi la belle héritière italienne de D&G tu avais ton chemin tout tracé ! Tu étudies quoi d’ailleurs ? » Comment il allait ? Il allait plutôt bien dernièrement. Le pire était passé, il avait retrouvé la personne qu’il aimait, et il allait devenir père. Mieux encore, il allait rentrer dans le cycle le plus intéressant de ses études avant de passer l’examen du barreau. « Je vais bien. Tout est au beau fixe, je fais du sport, je continue mes études de droit et de musique, je suis en couple et je vais devenir père. Et toi les nouvelles ? » Il lui fit un grand sourire. Autant lui montrer que depuis qu’elle était partie, il avait plutôt pas mal réussi.

Penchant la tête sous sa petite remarque, je laisse échapper un petit rire. De toute évidence je sais choisir mon cercle "d'amis", les gens qui n'ont pas de répartie ça ne m'éclate pas, au contraire j'ai tendance à m'emmerder sérieusement. Mais pas là. Clairement les seules vraies personnes un minimum intéressantes, je commence à les avoir dans mon entourage. - Je suis certaine de mieux passer le balai que toi, c'est justement parce que je ne fais pas les sols qu'ils sont aussi pourris, observant par terre dans une moue je hausse les épaules avec amusement. Ouais, ne jamais se prendre pour de la merde, c'est une base chez moi, seulement ça ne me rend pas plus conne qu'une autre, juste peste. De la moral j'en ai, des valeurs aussi, après voilà, je ne les utilise que lorsque ça me semble réellement utile ou qu'on le mérite. Ca faisait un moment que je ne l'avais pas vu, c'était cool de voir qu'il était toujours le même. On avait eu une "relation" un peu tirée par les cheveux je dois dire mais ça ne m'avait pas déplu.. après comme pour tout, je m'étais vite lassée et remettre le couvert chaque été, non, hors de question. - Ah mais mon chemin est toujours tout tracé monsieur je sais tout. Je gère la boutique que mon père a ouvert sur Inman Square et il me forme pour reprendre la société, seulement comme j'adore apprendre et parfaire mes connaissances, je suis ici pour apprendre à tout contrôler tu vois ? d'un sourire en coin je le fixe. - Je suis en droit des entreprises et Managment, cours de 3ème année, ça fait très noble dis comme ça. Non ? Pas grave, moi j'aime. C'est alors qu'il commence à me raconter à quel point il a une petite vie parfaite et mes yeux se plissent. Attend, depuis quand je jette les gens pour les retrouver avec THE vie de rêve ? Surprise un instant, je finis par me reprendre bien vite. - En couple et père à 23 ans.. quelle déchéance.. j'arrive à temps.. je ne sais pas si il a conscience de l'air fourbe qui passe sur les traits de mon visage, mais il vient de passer de retrouvaille utile aléatoire, à proie intéressante. - Moi les nouvelles sont plutôt très bonne, je profite de la vie, de mon job et de mes amis. Après tout je n'ai pas envie d'un divorce à 24 ans.. vous avez vu comme je suis sympa ? je leur laisse un an de loyauté avant de lâcher l'affaire. Mais non ce n'est pas de la méchanceté, tout de suite.

Ils reprenaient leurs petites piques. Elles avaient toujours pimenté leur relation particulière. Alexandra agissait toujours comme si elle était le centre du monde. Ca faisait partie de sa personnalité, elle n’était pas Eliot pour rien. Mais Jacey ne s’était jamais démonté devant elle. C’était peut-être ça qui lui avait plu chez lui, allez savoir. Elle disait passer le balai mieux que le jeune Brooks. Et il en doutait, car sa mère biologique avait été une gouvernante, femme à tout faire pour les Brooks. Il avait donc en quelque sorte ça donc ça dans le sang, et il n’avait jamais rechigné à faire le ménage malgré leur richesse. Ils lui avaient appris les valeurs de la vie, et il leur en était reconnaissant même s’il avait un peu bafoué les principes en faisant du mal à Jade, et il l’avait regretté. Pour l’heure, il ricanait en se moquant de son amie italienne, si je puis dire. « Et tu passes le balai où alors ?! Sur les murs ?! » Elle n’était pas très cohérente la petite blonde. Mais c’était surement parce que le futur avocat avait sur elle un effet toujours aussi dévastateur. Ou peut-être pas, mais il semblait au jeune homme qu’elle s’intéressait à lui bien plus que lorsque le soir de leur première rencontre, ce qui était tout de même normal pour des gens qui se connaissaient, mais elle avait décidé de couper les ponts, donc il ne comprenait pas pourquoi soudainement, elle cherchait à en savoir plus. Elle lui apprit qu’elle avait une boutique à Inman Square, du moins celle de son père, et elle lui plantait le décor se montrant perfectionniste comme prétentieuse, mais ça il en avait l’habitude. Il se disait que ça pouvait être une bonne idée d’aller visiter la boutique et couvrir Jade de cadeaux, mais peut-être pas tout de suite, car elle prendrait mal qu’il lui offre des robes alors qu’elle avait un ventre bien rond qui la contrariait même si elle était plus que magnifique. Des chaussures et un sac pouvaient être envisageables par contre. Alors il lança jovialement : « Faudra que j’aille faire une razzia là-bas alors ! J’habite sur Inman Street à présent. » L’appartement appartenait à Jade, mais tant qu’elle souhaitait rester là-bas et qu’il ne se décidait pas à faire sa demande en mariage, il ne déménagerait pas. Continuant de se moquer ouvertement de son ex…de vacances, il s’amusa du nom de ses études en ironisant sur son véritable job, bien que ce soit admirable à son âge. Mais le nom aidait beaucoup. « Pompeux pour être uniquement gérante d’une boutique ! » Il lui fit un clin d’œil pour lui prouver que ce n’était pas méchant, que c’était juste pour jouer, et alors qu’il lui avait raconté ce qu’il était devenu, elle lui fit comprendre que c’était idiot de perdre sa jeunesse et se caser si jeune. C’était tout ce dont il avait été effrayé par le passé, ce qui l’avait poussé à faire des conneries, mais il avait muri, alors il renchérit : « T’es jalouse ? Tu veux peut-être être la marraine de mon fils ? » Elle disait arriver à temps. Il était hors de question pour lui qu’elle fiche en l’air son couple. Elle lui expliqua ce qu’elle était occupée à faire, et le contraste était saisissant. Ils étaient opposés en tous points, et elle le piquait au vif en parlant de divorce. Ce à quoi il rétorqua en levant les yeux au ciel. « Pour être divorcé, il faut déjà être marié, mademoiselle je sais tout ! C’est cool que tu profites, l’Italie ne te manque pas ? » Il ne parlait pas de leurs ébats en Italie mais bien du pays, mais il était possible qu’elle comprenne de travers.

J'ai le sentiment d'assister à un concours de celui qui a la plus grosse si vous me suivez. Il est clair que de toute évidence, Jacey n'avait pas perdu de son mordant, il restait fidèle à lui même. Je ne sais pas trop encore s'il fallait y voir en cela un compliment ou un reproche. Quoiqu'il en soit, quand il me demande si je fais les murs, je hausse les épaules. - Non, je le passe chez moi ça me suffit, ici les gens sont trop bordéliques et dégoutants, à croire qu'ils posent leur chewing gum sur leur table de chevet avant d'aller au lit, entre Artémis et Moana, ma vie ne pouvait que devenir propre et maniaque, d'ailleurs je crois qu'elles m'avaient refilées leur maladie pour le rangement car des qu'un truc trainait il fallait que je le range. Puis valait mieux le faire avant que quelqu'un d'autre ne tombe dessus, ce serait beaucoup plus long à retrouver. Quand il m'annonce qu'il devra passer faire un tour à la boutique, je souris avec amusement, ne relevant que ce qui m'intéresse. - Oh toi aussi tu habite sur Inman ? ouai vu la façon dont je venais de dire ça, il pouvait en sentir l'odeur de la fourberie à plein nez, maiiis pour le moment, je me contentais de prendre de ses "nouvelles". - Vient donc, je te ferais des petits prix vu que c'est moi le patron, clin d'oeil amusé, il me fait soudainement part que mes études sont pompeuses pour quelqu'un qui dirige simplement une boutique. Il est sérieux là ? Le scrutant d'un oeil critique, je finis par me radoucir un brin. - S'il ne s'agissait que d'une simple boutique et non de toute une filiale, je pourrais presque être d'accord avec toi ! sourire en coin je hausse les épaules, il faut toujours que je justifie les faits et que je remette les choses sur le droit chemin, juste pour le principe et ce, même quand je savais qu'il s'agissait de taquinerie. Arquant pourtant les sourcils quand il me demande si je suis jalouse et si je veux être marraine, je lui tape le torse légèrement. - Tu sais que c'est une bonne idée ça ? je ferais bien la connaissance de ta chérie tient.. quant à la jalousie, ma vie me convient laaaargement, insistant bien, je le vois lever les yeux au ciel, me faisant la remarque que ce n'était vraiment pas poli de la part de mon cher ex, amant, connaissance, de vacances... avant d'avoir une moue tout en m'approchant légèrement de lui. - Un gosse ça revient à être mariés de nos jours, elle ne t'a pas filé le mode d'emploi avant de t'embarquer là dedans ? amusée, je prend un air presque triste pour lui.

Au final, les retrouvailles n’étaient pas si désagréables. Jacey cherchait à évacuer sa frustration en agissant comme il l’avait toujours fait, et Alexandra rentrait dans son jeu. Ils se plaisaient à se lancer des invectives, et le jeune homme ne savait pas si ça les mènerait à une discussion plus sérieuse, mais en attendant, il continuait de se moquer gentiment d’elle, car il n’y avait là aucun reproche formulé expressément, c’était plus pour rire. La jeune femme parlait de faire le ménage chez elle, et ça apparaissait improbable à Jacey qu’une fille telle qu’elle, qui avait été choyée, dont tout le monde s’était toujours occupée comme une princesse, puisse faire le ménage. Il continuait de ricaner toujours plus. « Wow tu fais le ménage chez toi, je suis impressionné. » Mais quelque part c’était quand même normal. Elle n’allait pas payer une bonne dans un logement pour étudiant, surtout si elle était en colocation. Si elle vivait seule, c’était tout autre chose. « Oui, tu habites où exactement ? Tu vis seule dans un duplex tous frais payés par papa ? » Il s’amusait de la situation alors qu’il était dans le même cas, si ce n’est qu’il avait décidé d’intégrer l’appartement de sa copine, seconde héritière Burberry. Il ne voyait pas Jade en patronne de la marque de son père, et pourtant elle faisait des études dans la mode, mais il la voyait plus styliste que gérante, au contraire d’Alexandra qui elle adorait tout contrôler, tout diriger. Elle se mettait sans arrêt en avant, et elle cherchait bien évidemment à l’attirer dans sa boutique en bonne commerçante, et il s’en amusa, car elle le pensait visiblement fauché. « Tu sais que l’argent n’est pas un problème pour moi, mais puisque tu insistes, je me ferais une joie d’avoir des remises. » Autant plomber sa marge un maximum non ? C’était une petite vengeance de ce qu’il y a de plus gentillet puisqu’elle l’avait proposé elle-même ! Jacey continue inlassablement d’appuyer sur la corde sensible. Il aime la tournure des événements, parce qu’il sent qu’il peut la mettre à mal, et même s’il l’apprécie, il a envie de jouer à ce petit jeu. « Tu reconnais enfin que j’ai tout le temps raison ! » Même à demi-mot, elle le fait quand même. Elle voulait maintenant faire la connaissance de Jade. Elle était sérieuse ? Qu’est-ce ça lui apporterait ? A part foutre de la merde dans son couple ? Il était hors de question que les choses se passent mal de nouveau avec la femme qu’il aimait et la mère de son enfant. Alors il lui fait comprendre que ce n’est pas une bonne idée. « Je crois pas que Jade apprécierait… Surtout qu’elle a beaucoup d’amies à qui elle pensera pour être la marraine. » D’autant plus qu’il refusait qu’elle choisisse le parrain. Parce qu’il craignait qu’elle remette au premier plan l’Eliot qui avait tant semé le trouble. Mais à l’heure actuelle, il ne voulait pas penser à tout ça. Les choses s’étaient arrangées, et il voulait vivre sa vie, et il l’assumait pleinement. C’est ce qu’il s’évertua à dire à son amie italienne, non sans être un tantinet mesquin : « Je me suis embarqué dedans. Je l’ai choisi. Comme tu as choisi de ne plus m’adresser la parole il y a trois ans. » Il était temps de lui rappeler qu’elle avait choisi, et qu’elle ne devait en rien interférer dans sa vie. Elle pouvait toujours lui parler, mais à présent, les yeux de Jacey étaient tournés vers sa vie de famille et non plus vers l’héritière de la grande filiale Dolce&Gabbana.