JASPEANDRA → throw on your dress and put on your doll faces.

Mes yeux parcourent la pièce, dans le but de voir si des regards s'arrêtent sur nous, mais aussi pour trouver les deux principaux regards. Ces deux là que nous redoutons. « Comme si tu pouvais trouver mieux que moi, franchement. »  Je ris et secoue la tête, non, je peux pas trouver mieux. Pas ce soir en tout cas. Bizarrement, même si mon cavalier aurait pu être tout autre, je ne regrette pas d'être à ton bras ce soir. « Ca, franchement, j'vais essayer mais y a aucune garantie. » Je grimace, je demande juste un peu d'attention face à cette robe qui coûte plus que ce que je peux offrir. « En parlant de garantie, t'as l'étiquette qui ressort. »  seconde grimace. Grillée. "Ouais j'ai.." bref. Ne prends même pas le temps de fini ma phrase, mes mots coupés par ses doigts qui glissent dans ma robe, remettant cette étiquette en place. D'accord, j'ai frisonner. Et après ? Ses bras s'enroulent autour de mes épaules et je glisse ma main sur son bras avec un fin sourire, « J'peux par contre te promettre qu'on va survivre à cette soirée. Ensemble. » sourire qui deviens plus large, et je hoche la tête. Mon visage se tourne vers le sien et ma main glisse le long de son bras pour retrouver sa joue alors que mes lèvres viennent se poser sur son autre joue. Un simple baiser, comme ça. "C'est tout ce qu'il me fallait." me promettre que tu me rattrapera si Jude apparaît, être mon pilier face aux regards insistants, celui qui rends la soirée plus agréable, celui qui arrive à me faire danser et sourire même au milieu du chaos.  

"Ouais j'ai.." Y a pas vraiment besoin d'explications, on a pas tous les moyens de s'offrir des toilettes hors de prix. Ca faisait rire Jasper plus qu'autre-chose, juste parce qu'elle lui fournissait une occasion de la charrier. Il remet l'étiquette dans sa cachette. Avec naturel, glisse ses doigts dans sa robe, contre sa peau. Y a des gestes qui restent. Il prend soin d'elle. Continue, en la tenant contre lui, protecteur contre autrui. Ces gens qui nous veulent du mal. Ou simplement qui ne comprennent pas. On demande à personne de nous comprendre. Un baiser se réceptionne sur sa joue, faisant que sa bouche forme un sourire. "C'est tout ce qu'il me fallait." Je sais. Ma main sera toujours là, à attendre que la tienne l'attrape, s'y accroche. J'suis assez solide pour ton malheur et le mien. D'ailleurs, récupère ses doigts, qu'il lie aux siens. Croise son regard de son bleu. Un baiser sur les tempes féminines, une main qui s'attarde sur sa nuque. « On va les laisser nous attendre encore un peu à table, et s'boire quelques verres au bar. J'ai pas envie de te partager tout de suite. » Comme si notre temps était compté. Relation à rebours. Se disant, l’entraîne derrière lui pour fendre la foule. Restons encore un peu entre nous, loin des autres. Y aura tout le temps pour se partager. Soyons égoïstes, encore.

Fin du sujet