MATYA ♥ I loose myself with alcohol

Ce soir nous étions libre de vaguer à nos occupations, quartier libre, rien d'organisé, tout était parfait pour se boire un verre au bar et pourtant fêtard dans l'âme rien que de savoir que Talya était du voyage complexifié encore un peu plus les choses. Je venais de lui envoyer un texto, en espérant qu'elle ne joue pas encore plus longtemps à l'insupportable jeune femme qu'elle était devenue en l'espace de quelques jours seulement, je ne la reconnaissais plus et pourtant je me trouvais encore et toujours accroché à elle, c'était étrange, presque totalement insupportable lorsque mon cerveau y pensait de trop. Installé dans ma chambre d'hôtel, tranquille et seul les mecs étaient partis, je me trouvais en train de fumer une cigarette pour commencer dans la fenêtre, un verre à la main, se saouler tout seul ça pouvait être cool aussi, ou alors montrait réellement mon dégré de dépression.

Alors que j'étais dans la chambre en train de me préparer à sortir mon téléphone vibra et je pus voir que j'avais reçu un message de Mattheo.  Je soupirail légèrement puis déverrouillai mon téléphone et lu son message. Je soupirai levai les yeux au ciel puis reverouillai mon téléphone pour finir de me préparer. Une fois fini j'indiquai à aaron que je partais et pris la porte ne sachant pas réellement ou j'allais : sortir ou simplement boire un coup au bar ? Bonne question. Enfin je ne me posais pas la question longtemps en arrivant vers la chambre de Mattheo.  Sans comprendre je me plantai la devant et frappai... Qu'est ce que j'étais en train de faire ? Pour m'imposer sa présence et les prises de tête qui vont avec alors que je m'éclate avec aaron et pas séquelle ment au contraire de ce que tout le monde peut penser. Lorsqu'il ouvre j'ai envie de faire demi tour mais je rentre quand même.« Dommage que je sois enceinte j'aurais bien pris un verre avec toi ! On sort ou bien ? » Froide et distante je l'étais toujours et encore je n'oubliais pas tout ce qu'il s'était passé ces derniers temps je ne pourrais jamais le faire en fait. C'était allé trop loin ça m'avait trop blessé  Je sentais que j'allais encore l'énerver.

C'est une dizaine de minutes plus tard qu'elle se trouve devant ma porte, j'ouvre alors affichant un faible sourire sur mes lèvres, la laissant rentrer dans la chambre. Non je n'avais pas l'habitude de faire chier les gens qui ne voulaient pas de moi mais Talya c'était différent elle était ma meilleure amie, enfin c'est ce qu'on dit. J'aurais pas partagé de toute évidence ... la bouteille c'est mon meilleur allié ces derniers temps ... Ben on sort ... ! Tu veux visiter quoi ? Ca me plairait bien d'aller à Springfield, j'ai toujours adoré Lincoln ! Et puis y aura surement un club sympa dans le coin ... dis je en finissant ma cigarette, que je jetais par la fenêtre après l'avoir éteinte, me servant un autre fond de verre.

« Heureusement que les magasins sont pas en rupture, je crois que vous êtes assez nombreux à prendre ce chemin ! » Et ça s'était sans parler des mathers qui buvaien naturellement hein, on pouvait ajouter pas mal de monde à la liste qu'ils constituaient à eux tout seuls, dont Priape. Ils avaient plus de points communs qu'on pouvait le croire ces deux là. « Tu vas sérieusement m'emener visiter je ne sais quoi ? A part la bouteille, t'as rien d'un mather là vraiment, t'as pas un truc drôle ? » J'avais envie de m'amuser de ne pas me prendre la tête et je savais que cela ne lui plaisait pas mais son truc ennuyeux là ne me disait rien ce n'était pas ma faute, j'oubliais un peu la dunster en moi en ce moment. J'oubliais celle que j'étais tout court en fait, ou du moins j'essayais.

Et ça te fait pas poser des questions ! Paf en pleine face, je lui avais pas envoyé par la poste celle là, même si pour mon cas je ne savais pas réellement pas pourquoi je me trouvais dans cet état là ou alors je ne voulais pas ouvrir les yeux, même si Aby me torturait l'esprit pour que j'ouvre enfin mes mirettes. Pour une Dunster vive ta culture ... on passera pour cette fois mais ça devrait être une honte ! Je ferais l'éducation à Charlie je pense hein ... dis je en esquissant un sourire gentiment, après tout je ne l'avais pas appelé pour faire la guerre. Y a pub pas loin de l'hôtel ... y a une piste de country et un rodéo, mais enceinte je doute que ce soit l'éclate ... mais on peut toujours aller voir hein ! dis je en prenant mes affaires, lunettes de soleil au cas où sur la tête, la veste et j'ouvrais la porte pour Talya. Let's go babe biatch !

« Pourquoi est ce que je me poserais des questions ? Chacun vis sa vie comme il l'entend ! » Et oui, ça, ça n'avait pas changé depuis la dernière fois, je me fichais de tout et surtout de la vie des autres et de leur malheur. J'avais bien assez des miens à gérer et à garder à l'intérieur sans en plus avoir à gérer ceux des autres. Il ne fallait pas trop m'en demander non plus. Je ne pouvais pas garder la tête haute à toute épreuve... Même si pour le moment c'était mission réussie. « La parfaite dunster en moi est restée à Cambridge, je suis pas venue ici pour me prendre la tête avec des musées ! Et occupes toi de l'éducation de Charlie si tu veux je ne suis pas sûre qu'elle y sera gagnante. » Ma fille était avec Sienna pour le moment, pas de doute qu'elle était bichonnée et qu'elle était entre de bonnes mains pour sa culture, alors qu'avec Matthéo ou avec moi en ce moment, ce n'était pas forcément le cas. « L'idée me plait on va là bas, je danse la country et toi tu feras du rodéo pendant ce temps je rigolerais ! » Il ouvrit la porte et je le suivis sans rien dire. C'était bizarre cette ambiance entre nous depuis que j'avais légèrement changée, c'était comme si je m'étais un cratère entre nous, une barrière immense, un mur de glace. « Pourquoi tu m'as écris ? »

Oui surement que c'était mieux ainsi qu'elle ne voit pas le mal qu'elle avait pu causer autour d'elle, et puis de toute évidence je n'allais pas l'enterrer vivante, car je garderais mes emmerdes pour moi comme toujours de toute évidence. Non je ne me livrais que très rarement et même si avant c'était Talya qui avait le désespoir de mes confidences, maintenant cela avait changé. Tout avait changé en réalité ! Parce que je suis pas un mec bien pour Charlie ?! C'était le comble là, même si je n'étais pas réellement un modèle dans la vie de tous les jours avec Charlie je m'étais levé la nuit, mais à croire qu'on oublie vite chez les Blackburn ! Mais pas de scandale pour aujourd'hui, alors qu'elle sortait de ma chambre, je fermais la porte derrière nous. Peut être parce que je malgré que tu m'insupportes j'ai besoin de savoir que j'ai toujours une meilleure amie ... Et que j'ai besoin de la savoir près de moi quelques instants seulement, après tout à avoir passé des mois ensemble presque tous les jours, le changement radical était un peu trop violent, et merde parce qu'elle me manquait aussi mais je me tairais de lui dire ...

« T'es bien mais l'alcool et la drogue t'ont surement autant brûlé les neurones que ma connerie est en train de le faire ! » Je souris gentiment, c'était un compliment que je venais de lui faire même si cela n'en avait pas du tout l'air. J'étais une garce, une nana sans coeur et cela ne me plaisait pas, mais au moins, je souffrais moins et pour une fois la fille égoïste en moi ne pensait qu'à cela. « Je suis perdue tu sais ? Je dois me tenir loin de toi, mais finalement non, tu prends la décision de nous éloigner, mais finalement tu provoques ce genre de rencontre... Vous les mecs vous êtes bien trop compliqués, on pourrait pas juste danser et rigoler plutôt que penser à cela ? Parce que je peux t'assurer que t'as toujours une meilleure amie, ton Abygaëlle sera surement toujours là pour toi ! » Je dis ça à moitié morte de rire, je dis des conneries les unes à la suite des autres, il devrait me faire taire, ou du moins essayer, il nous rendrait service à tous les deux.

Pour le coup c'était dit, la franchise façon Talya c'était plutôt clair, elle me prenait pour un drogué et alcoolique, ce qui en soit n'était pas toujours faux, mais tout de même j'espérais qu'elle ai une meilleure image de ma personne. Te bile pas je sais même pas pourquoi je me suis attaché à cette petite alors que je ne suis qu'un drogué ... mais tu as raison, je suis un bon à rien, qui n'est même pas capable de s'occuper de son fils, se poser avec une femme, la bague au doigt, déjà trois gosses, une maison bien rangée ... Non je n'étais pas un mec sérieux peut être tout simplement parce que je n'arrivais pas à me faire à l'idée de me mettre avec quelqu'un alors que mon ex m'avait trompé, autant avoir les cartes en main, on souffre moins. Voilà qu'elle s'emportait de nouveau, m’explique le pourquoi du comment, mais comme si elle n'était pas compliquée elle ... Et à ce moment même j'étais surement aussi paumé qu'elle, en fait je ne savais même pas ce qui me reliait concrètement à Talya. Je la regardais alors un instant, avant de l'embrasser comme pour l'arrêter de dire n'importe quoi, que peut être ça pouvait s'arranger, quoi que ce n'était peut être pas le meilleur moyen de finir avec ses ambiguïtés, et pourtant j'en avais envi, un instant.

Ma tête voulait que j'arrête, vraiment, il fallait que j'arrête de lui en mettre plein la figure, je détestais cela parce que j'adorais ce mec, avec ses qualités et ses défauts, je l'adorais juste. Mais je continuais, encore et encore, et j'avais juste envie finalement d'oublier tout cela et de m'amuser en dansant, en rigolant et sans alcool pour moi parce que j'avais quand même un petit pois dans le ventre qui n'avait pas besoin de ça pour grandir bien. Matthéo restait plutôt silencieux face à moi et finalement il bougea. Il s'approcha de moi, je ne reculais pas ne pensant pas qu'il allait faire ça mais ses lèvres vinrent se poser sur les miennes, ses mains sur mes joues, dans mon cou. Je restais un instant surprise puis je déposais mes mains sur les siennes pour venir les déplacer jusqu'à mes hanches, je glissais mes lèvres sur le côté déposant un baiser sur sa joue, puis dans son cou et éclatant de rire tout en me mettant à danser et l'entrainant avec moi. Non Matthéo il en faudra plus que cela pour que tu arrives à réveiller tout ce que je peux ressentir d'anormal pour toi, surtout dans cette période. « Allez viens danser !!! » Je ne parlais pas de cet égarement, je faisais comme si de rien n'était c'était le mieux.