Milan 1984-2001
L'air était assez chaud et les médecins se trouvaient autour de ma mère lorsque je suis né, j'aurai du mourir à ma naissance, mais le destin en a décidé autrement. Le manque d'oxygène a eu raison de moi durant de nombreuses secondes avant que finalement je ne continue à respirer, à vivre. J'ai jamais cru au destin malgré que ceux étant au courant de cette histoire n’arrêtaient pas de me rabâcher la même histoire. Si c'était bel et bien le destin, pourquoi ma mère est-elle morte ? Au fond je me tenais responsable de sa mort, j'ai ma raison. Mon père était donc le seul à m'élever et m'éduquer comme il se doit pour que je puisse aller loin dans la vie, il faisait tout son possible malgré que nous n'étions pas vraiment riche à l'époque. Il était un simple exportateur, donc il était pas aussi souvent là que je l'aurai espérer, laissant mon oncle me garder durant ses nombreuses absences. Au final c'est plus mon oncle qui m'a élevé qu'autre chose en y regardant bien. Mon niveau scolaire était assez bon, je ne chômai pas pour y arriver, c'est ainsi qu'on n'avance, non ? Ayant toujours été assez respectueux et fêtard, je m’entendais bien avec le voisinage, mes camarades, on sortait assez souvent pour faire les 400 coups, ça donnait un peu de piment à nos vies et je ne m'en suis jamais lassé. J'ai commencé à laisser tomber ces délires lorsque mon attention fut tirée vers le sport qu'est le Football Américain. Pourquoi ce sport aussi violent soit-il selon certain ? Je n'en avais aucune idée, je trouvai ça vraiment fascinant de se trouver sur le terrain et de faire hurler la foule en marquant des points, de se faire idolâtrer par sa ville, par ses proches pour les exploits et le talent mis à disposition sur la pelouse. Finalement, à l'age de 17 ans je me suis inscrit dans l'équipe d'Italie de Football Américain, commençant avec les plus jeunes. Il était grand temps pour moi d'accomplir mon rêve: Devenir une star du football Américain.
Milan 2001-2007
Selon les résultats de mes cours à l'école sportif de haut-niveau, j'avais le potentiel pour atteindre un stade international. Durant des années j'ai mis tout mon corps et mon âme sur le terrain, essayant de me faire connaitre de part mes performances, ce qui m'a récolté quelques blessures à l'épaule m'ayant même mis de coté durant plusieurs mois. Mon oncle était le seul à venir me voir durant mes matchs, mon père lui était toujours absent et personne ne pouvait me dire ce qu'il en était, il me cachait quelque chose, ce qui me mettais dans une situation assez délicate. C'est seulement durant ma dernière convalescence que je me suis mis à réfléchir sur certains points, à remettre des pièces d'un puzzle en place, ce qui m'a mené à une solution...mon père m'a abandonné. Une vision des choses assez perturbante qui m'a poussé à redoubler d'efforts pour faire passer cette peine, cet abandon. J'ai eu du mal à y croire, heureusement que l'équipe était là, le coach et mon oncle également, ils étaient tous comme ma famille. C'est alors à force de persévérance que j'ai commencé à me faire connaitre en tant que Quaterback, mon poste de départ. Enfin, ma renommé était basé sur ma rapidité. La flèche humaine, voilà comment on me surnommait dans l'équipe et en dehors, jusqu'aux médias quand notre équipe gagnait les matchs.
Milan 2007-2012
Au fur et à mesure que les années passaient, ma carrière et ma réputation furent connues sur le plan international, ce qui ma ouvert de nombreuses voies. L'équipe Italienne a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, une légende. Je suis partit dans les quatre coins du monde pour des compétitions, j'ai fait la rencontre de nombreux fans, mais j'ai aussi appris une triste nouvelle. Mon père, il fut tué dans un accident de voiture et c'est à ce moment que j'ai réalisé que je n'aurai pas du lui en vouloir autant, éviter les nouvelles ou même l'oublier, j'aurai du comprendre que son boulot lui prenait énormément de temps. Tout ce dont je voulais, c'est sa présence. J'ai organisé l'enterrement avec mon propre argent, un enterrement digne de son nom, je lui ai rendu hommage en organisant un match moi-même, en étant le coach pour l'histoire d'un seul et unique match. Quelques jours après, j'ai du rassembler toute l'équipe et le coach pour faire mes adieux. Ils m'ont tout apportés et pourtant je ne pouvais aucunement continuer ici à cause du décès de mon père qui m'a énormément touché. Il était l'une des raisons qui me poussait à rester en Italie en plus de celui que ça soit mon pays natal.
Cambridge 2012-2013
Comme promis, je suis partit de mon pays pour venir à Cambridge où j'ai entendu parler d'une université à la réputation vraiment haute et intéressante. Une idée m'est venue à l'esprit. J'ai posé ma candidature pour devenir prof de sport à l'université, une candidature qui fut suivie par des tests que j'ai du passer afin de voir si j'avais ce qu'il fallait pour enseigner. Le doute ne m'habitait pas concernant mes capacités, j'y croyais fortement. J'ai d'ailleurs passé les tests avec brio, me confortant dans l'idée d'une place en tant que professeur de sport au sein de l'université. Une chance que je n'hésitai pas à mettre en avant.
Cambridge 2013-2015
Je ne me suis pas arrêté là, bien au contraire, mon ancienne vie m'a rattrapé bien plus vite que je ne l'aurai pensé. Ma carrière et ma réputation en tant que légende du Football Américain m'a poussé à monter ma propre équipe en recrutant des jeunes voulant se lancer dans ce sport. J'ai pas eu autant de mal que ça à en trouver. J'ai donc mis un peu plus de cinq mois quand même à monter mon équipe, devenant un coach sans pitié et s'investissant à fond pour l'équipe, pour le succès. Le fait que je m'investisse à fond et que je devienne coach était un sorte d'hommage à mon père. Croyez-vous vraiment que je le faisais seulement pour le plaisir ? Plus de la moitié était pour le plaisir, la dernière partie était parce que mon père était un fan de football américain, un grand fan. Au fond ça ne faisait aucun doute, il devait être fier de moi et je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de le voir de mes propres yeux. J’espérai donc qu'il voyait où j'en étais d'en haut. Deux ans plus tard, ma réputation de coach n'était plus à faire, ainsi que celle de joueur que j'avais depuis maintenant pas loin de 8 ans. J'étais reconnu à Cambridge comme dans le monde entier des fans de football américain. Entre ma carrière de coach et mon boulot de professeur de sport, aucun répits n'était toléré pour le succès que ça soit dans l'université comme en dehors. Une légende se doit de garder le cape et de rester sur le terrain.