La vie a un début et une fin, tout le reste c'est ce que vous en faites... | Aidan

La vie a un début et une fin, tout le reste c'est ce que vous en faites...

feat. Aidan Halberstam & Esmeralda A. Davies

En venant vivre à Cambridge, jamais je n'aurai pu imaginer que ma vie aurait changé à ce point-là. Déjà, je m'étais réveillée mariée dans une chambre d'hôtel à Las Vegas, ensuite j'avais retrouvé ma jumelle, Aria, avec qui j'avais pu faire connaissance suite à la prise d'otage qui avait eu lieu à la cafétéria de l'université, puis j'avais appris que j'étais enceinte, lors du Spring Break. Un vrai conte de fées. Mais bien évidemment, comme toujours, quand tout allait bien dans ma vie, il fallait que quelque chose vienne la perturber. En l'occurrence, l'ombre qui était venu obscurcir ce beau tableau, c'était le père de Wesley. Celui-ci ne supportant pas que son fils, un riche héritier, soit marié à une femme comme moi, avait tout fait pour nous séparer et malgré une grande discussion entre mon mari et moi, concernant les menaces que son père m'avait faite au restaurant, ainsi que l'annonce de ma grossesse, cela n'avait pas empêché Wesley de prendre la décision de quitter Cambridge pour aller vivre avec son père, ceci soi-disant, dans l'unique but de me protéger et de protéger notre enfant. Premier choc. Alors même que j'acceptais à peine d'ouvrir mon cœur à un homme et que j'acceptais enfin de vivre quelque chose avec celui-ci, voilà que ce dernier avait décidé de me quitter. Oh cette séparation j'aurai pu m'en remettre facilement, avec le temps, si je n'avais pas récemment perdu l'enfant que j'attendais de mon mari. Enfin, plutôt devrai-je dire de mon ex-mari. Parce que oui, peu après son départ, nous avions d'un commun accord, finalement décidé de divorcer, tous les deux. Nous ne savions pas quand nous allions pouvoir nous revoir, ni même si on se reverrait un jour, alors évidemment le mieux était que l'on divorce, même si c'était pour se remarier par la suite, si un jour on venait à se retrouver tous les deux. Perdre cet enfant, cela m'avait complètement dévasté. Depuis, j'avais l'impression qu'une partie de moi était morte en même temps que cet enfant que j'aurai dû tenir dans mes bras dans cinq mois à peine.

Perdue, dévastée, je ne faisais pratiquement plus rien de mes journées et le moins possible j'avais à sortir de chez moi, mieux c'était. Pourtant ce jour-là, alors même que j'aurai pu rester chez moi, j'avais décidé de me rendre à la Mather House, afin de me changer les idées. Ainsi, après m'être préparée, aussi bien mentalement, que du côté vestimentaire, j'étais sorti de chez moi et m'étais rendu à la Mather House sans traîner. Non pas que j'étais pressée, mais disons que je n'avais pas vraiment envie de croiser des personnes que je ne supportais pas. Pas en ce moment. En temps normal, cela ne m'aurait rien fait, mais en ce moment je n'étais pas du tout au mieux de ma forme, alors il était évident que si quelqu'un venait à me chercher, il le regretterait amèrement. Une fois sur les lieux, j'avais scruté le salon du regard, pour voir si je ne trouvais pas ma cousine, mais malheureusement il n'y avait personne. Tant pis, plutôt que de faire demi-tour et rentrer chez moi, j'allais attendre ici. Après tout, quelqu'un finirait bien par passer par-là, à moins qu'ils ne soient tous partis en voyage, je ne sais où. Sortant mon téléphone de la poche intérieure de mon blouson, je m'étais ensuite mise à jouer à Candy Crush, en attendant que quelqu'un daigne enfin faire son entrée dans la Mather House, quand soudain... ~

Je cherchais une façon de faire rapidement de l'argent. Évidemment, l'idée la plus facile serait de vendre de la drogue, mais je n'ai pas plus l'argent pour en acheter pour ensuite revendre. Je n'ai pas vraiment le temps non plus de m'en faire pousser. À moins que je finisse par tomber sur une baguette magique ou de gagné à la loto, je n'avais pas trop de solution. Avec tous l'argent que je mets dans ma voiture qui me sers présentement à rien car j'habite sur le campus, normal que je n'ai plus un sous. De plus, je l'avais acheté dans le but de ramener des filles, mais les femmes dans cette ville ne semble pas vraiment être intéresser par les grosses voitures. Je n'avais pas envie de la vendre, car il s'est passé tellement de belle chose dans cette voiture, dont j'épargne les détails. Je ne vous ai pas dit la raison pour laquelle je devais faire rapidement de l'argent. En faites, c'est parce que j'en ai marre de vivre dans ma petite chambre de confrérie. Je veux absolument me louer un appartement. Je ne peux même pas faire la fête dans ma petite chambre, ni même fumer un petit joint sous risque de me faire expulser. En gros, je ne pouvais être moi-même dans cet chambre pourris. Je commençais à réfléchir au fait que je vais probablement devoir me trouver un coloc, enfin de préférence une coloc. Mais il va falloir que la personne soit aussi cool que moi, même si cela est fortement impensable. N'aillant plus rien à faire, je me disais qu'il était peut-être temps de rentrer. En même temps, je n'en avais pas du tout envie et vous comprenez pourquoi. C'est fou, mais j'avais plus de liberté lorsque j'ai passé du temps à dormir dehors. J'admets par contre que je préfère grandement la température intérieur qu'extérieur. Je me retrouvai alors sur les lieux de la chambre de ma confrérie. J'y entrai de reculons, enfin vous comprenez l'expression. Je passais alors par le salon, reconnaissant alors un visage qui m'était familier. La jeune femme avait les yeux rivés sur son téléphone. Je décidai alors d'aller m'asseoir à mes côtés. Au moins, on a la chance de faire des rencontres intéressantes dans cette maison. Enfin, pas tout le temps, surtout lorsque l'on tombe nez à nez avec notre demeuré de frère. « Qu'es ce que tu fais ici tout seul?  » Question de merde, car elle pourrait très bien me relancer la question, mais bon c'était la première phrase qui m'était venu à l'esprit.

La vie a un début et une fin, tout le reste c'est ce que vous en faites...

feat. Aidan Halberstam & Esmeralda A. Davies

Candy Crush ou le jeu qui vous rend accro et asociale quand vous y jouez trop longtemps. Perdue dans mon jeu, je ne m'étais pas rendu compte de suite que quelqu'un venait de faire son entrée dans la salle de la Mather House. Ce n'est que lorsque cette personne était venue s'asseoir auprès de moi et avait prit la parole, que je m'étais rendu compte que je n'étais plus toute seule. Levant alors la tête, j'avais eu la surprise de reconnaître Aidan, un autre mather, que j'avais rencontré lors de la prise d'otage qui avait eu lieu en janvier dernier. Ce dernier m'ayant demandé ce que je faisais ici toute seule, je lui avais alors répondu, tout en rangeant mon téléphone portable « Oh j'avais besoin de changer d'air et j'en avais marre de rester enfermée chez moi. Et toi alors ? Tu n'es pas parti en voyage avec les autres ? » Ce voyage j'aurai très bien pu y aller, ça m'aurait certainement permis de me changer les idées aussi, mais j'avais préféré rester à Cambridge. De toutes manières je n'aurai pas été de bonne compagnie, vu l'état dans lequel je me trouvais actuellement. Esquissant ensuite un léger sourire, j'avais ensuite de pris la parole à nouveau, à l'intention d'Aidan « Comment ça va depuis... oui, enfin tu sais depuis ce qu'il s'est passé en janvier dernier ? Tu arrives à faire abstraction de tout cela ? » Question stupide. Comment pouvait-on oublier une telle chose ? Même moi qui avait vécu des choses plutôt difficiles dernièrement et qui n'avait pas été là durant toute la prise d'otage, j'avais encore du mal à m'en remettre, au jour d'aujourd'hui. Et pourtant je n'avais perdu personne lors de cette prise d'otage. Oui enfin, j'avais tout de même failli perdre ma sœur jumelle, mais heureusement cela n'avait pas été le cas. Mon regard se posant ensuite à nouveau sur Aidan, après avoir scruté la salle du regard, j'avais ajouté « Et sinon, tu comptais faire quoi avant d'apercevoir une pauvre petite mather, toute seule dans son coin ? » ~

De mon côté, je n'avais jamais vraiment accroché au jeu pour téléphone cellulaire. Bon, j'admets avoir peut-être passé trop de temps à jouer à Angry Birds ou au jeu des Simpsons. Finalement, j'ai peut-être plus accroché que je pensais. Mais à tous les coups je devais recommencer ma partie, car comme un con je ne pouvais m'empêcher de m'acheter le téléphone dernier cris. Je sais, vous allez me dire que j'aurais pu sauvegarder avec iCloud, mais le problème est que je passe d'un iPhone à un téléphone Android et ainsi de suite. Comme ce n'est pas la même plate-forme, je ne peux transférer mes sauvegardes. Au moins, je me suis un peu calmé, enfin si on peut dire, car la raison pour laquelle je ne change pas c'est que je n'ai plus d'argent pour ça pour l'instant. Peut-être aussi le fait que je dois de l'argent à certaine compagnie de téléphone, ce qui m'empêche de me faire un nouvel abonnement. Je suis tout de même content du téléphone que j'ai actuellement, même si ça me démange quand je vois quelqu'un avec un téléphone meilleur que le mien. Au moins, j'avais encore un meilleur téléphone que la jeune femme à côté de moi. « Non en faites je n'avais pas envie de me retrouver avec mes deux frères et ma sœur. Tant qu'à passer de mauvaise vacance, je préfère les passer seul.?  » Je sais, je ne devrais pas m'empêcher de vivre à cause d'eux, mais je n'avais juste pas envie de les croiser une fois de plus. Au moins en ce moment, j'étais en meilleur compagnie. J'avais rencontré la jeune femme durant la prise d'otage. J'avoue que cela avait été quelque peu traumatisant, mais je vis bien avec ça. « Je n'y pense pas trop en faites. J'ai vécu pas mal de chose dans ma vie et ça n'a fait que rajouter. Honnêtement, si c'était à revivre, peut-être que je le revivrais, mais j'essaierais d'agir différemment.  » J'aurais bien aimé agir en héro et les arrêtés, mais je ne voulais mourir non plus. J'aimerais bien voir parfois comment ça se passerait si j'aurais agis en héro. J'aurais bien aimé me retrouver avec mes frères et ma sœur pour leur montrer que je ne suis pas le minable qu'ils prétendent. Je remis alors mon regard vers la jeune femme qui me renvoya une question. « Je m'en allais m'emmerder dans ma chambre. Je déteste vivre ici, j'ai besoin de mon appartement à moi ou de ma maison. J'ai l'impression d'être en prison quand j'y suis. »

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feat. Aidan Halberstam & Esmeralda A. Davies

A vrai dire, je ne sais même pas pourquoi j'étais venue à la Mather, alors que je savais pertinemment que mes camarades étaient certainement tous partis en voyage. Sans doute avais-je besoin de me retrouver dans un endroit familier, pour me sentir un peu mieux, allez savoir. Toujours est-il que lorsque Aidan était venu à ma rencontre, je n'avais pu m'empêcher de sursauter légèrement à l'entente de sa voix. Ayant alors répondu à sa question dans un premier temps, je lui avais ensuite retourné la question en lui parlant du voyage, auquel lui non plus ne participait apparemment pas. Ce dernier me disant alors que s'il n'avait pas été là-bas, c'était en parti parce qu'il ne voulait pas voir ses frères et sa sœur, j'avais alors esquissé un léger sourire avant de prendre la parole à mon tour « Houla, ils sont si terribles que ça ? On dirait que tu ne les porte pas vraiment dans ton cœur... » Dommage, la famille c'est tout de même quelque chose d'important. Enfin, après je peux comprendre ce qu'Aidan ressentait, puisque me concernant, j'avais carrément coupé les ponts avec une partie de ma soi disant famille, après avoir découvert le secret concernant mes origines. Lui ayant ensuite demandé s'il allait mieux depuis la fusillade et s'il arrivait à oublier ce jour dramatique, ce dernier m'avait alors répondu qu'il évitait au maximum d'y penser et qu'en y repensant il aurait sans doute agit différemment ce jour-là, je n'avais pu m'empêcher de lui dire « Malheureusement on ne peut pas revenir en arrière... Même si j'aimerai bien parfois. » Ce jour-là, j'étais complètement à l'ouest moi. Non je ne m'étais pas droguée, je ne touche pas à ça, ce n'est pas mon genre. Mais disons que je ne sais même pas pourquoi, ayant soif j'avais filé dans la cuisine de la cafétéria pour me prendre une brique de jus de fruits avant de me rendre dans la salle de la cafétéria et de me retrouver en face du preneur d'otage. Son regard, je m'en souviendrai toute ma vie. A y repenser il avait de beaux yeux, mais bon ça s'arrêtait là hein. Quel sorte de personnes pouvaient se balader dans une université avec une arme, sans même se préoccuper de ce que pourrait ressentir les autres ? Me perdant peu à peu dans mes pensées, ce n'est que lorsque Aidan avait reprit la parole pour me dire qu'il allait s'enfermer dans sa chambre et qu'il détestait vivre ici, que j'étais revenue sur terre. Ah bon, il détestait vivre ici-même ? A partir de ce moment-là tout s'était enchaîné. C'était comme si je ne contrôlais plus mes gestes, ni mes dires. Toujours est-il que je m'étais entendu dire à Aidan « Tu songes sérieusement à partir d'ici pour aller t'installer en ville ? Parce que si oui, j'ai un truc à te proposer. J'ai une villa sur Harvard Square et je recherche activement un colocataire, donc si ça t'intéresse. Et ne t'en fais pas pour ton intimité, tes rendez-vous galants ou je ne sais quoi, je ne suis pas du genre à m'incruster ou à me mêler de la vie des autres. La seule chose que je te demanderai si tu acceptes, ce sera de payer ta partie du loyer en temps et en heures et de m'aider dans les diverses tâches ménagère, ça va de soi. Tu en penses quoi ? Tu n'es pas obligé de me répondre maintenant, si tu ne sais pas encore quoi faire. Dans tous les cas, tu sais qu'il y a chez moi une place vacante et que je ne suis pas le genre de personnes qui passera mon temps à courir derrière toi ou critiquer tout ce que fait. ». Vraiment ? Je venais de proposer au jeune homme de partager ma villa, alors même que nous nous connaissions encore que très peu ? Je devais être un peu inconsciente parfois. Heureusement qu'Aria n'était pas dans les parages, sinon il y a fort à parier qu'elle aurait gueulé. Andrew aussi d'ailleurs. ~

J'admets que j'aurais probablement passé du bon temps pendant ce voyage, mais j'avais comme un mauvais pressentiment qu'il se passerait quelque chose de terrible si on peut dire. Mes deux frères auraient pu monter un coup contre moi me laissant seul au milieu de nulle part dans un endroit que je connais pas. Non je n'ai pas peur d'eux mais on se sait jamais. Je suis plutôt le genre de mec qui préfère éviter les embrouilles, enfin tout dépendant lesquels, car il ne faut pas oublier que je suis un emmerdeur de première classe. La jeune femme voulait maintenant savoir ce qui se passait entre moi et ma famille. Je pourrais très bien lui mentir et mettre tout à mon avantage, mais j'ai comme l'impression que la vérité finirait par éclaté un jour ou l'autre et ce jour la, je serais baisé. « Pour tout te dire, tout a commencé durant mon enfance. J'ai été enfant unique pendant presque dix ans et mes parents ne sont jamais vraiment occupé de moi. Ils étaient encore trop jeune mentalement pour avoir un enfant. Ils m'ont toujours fait sentis comme un rejetons et jamais ils m'ont dit qu'il m'aimait. Le jour ou mes frères et ma sœur sont arrivés, là, c'était le contraire. Ils ont été bourré d'amour alors que moi j'étais toujours seul de mon côté. Vu que j'en étais jaloux, j'ai promis à mes frères et a ma sœur que je les emmerderais jusqu'à la fin de leur jour. Un jour j'ai déménagé, mais fini par me retrouver dans la rue. Je me suis retrouver à dormir dehors pendant plusieurs jours. Mes parents ne voulaient bien évidemment pas m'aidé, mais m'ont tout de même laissé revenir. Un soir, lors d'un dîner en famille il y a peut-être un an de ça, mes frères se sont donner à cœur joie pour m'humilier pour se venger du mal que je leur avait fait. Ce jour la, j'ai voulu leur montré que je n'étais pas le minable qu'ils pensaient. Je me suis donc repris en main et j'ai repris les études. Voilà comment j'ai attéris ici. » La jeune femme allait probablement se dire que je l'avais cherché et c'était bien vrai. Mais il est trop tard pour arranger les chose et j'ai beaucoup trop d'orgueil pour admettre mes tords. Peut-être qu'un jour, tout va s'arranger, mais je ne compte pas trop la dessus. Il y a tellement d'étape à franchir avant d'en arriver jusque la. La jeune femme avait raison, on ne peut pas revenir en arrière pour changer le passé. Moi par contre, j’essaierais de trouvé une méthode pour revenir en arrière, mais dans la bonne famille. Je réussirais probablement mieux ma vie aujourd'hui. D'ici quelque années, j'aurai probablement la vie que je souhaite et tout ça loin de ma famille. Pour l'instant, je suis coincé ici dans une petite chambre d'étudiante qui me fait le mal de vivre. Je ne voulais pas le dire à la jeune femme, mais cela avait sortie tout seul. Voilà qu'elle me proposa de venir vivre avec elle. Je devais y réfléchir rapidement. Écoutant alors ce que cela impliquait, cela faisait bien mon affaire. J'étais bien étonné qu'elle me propose cela. Je lui affichai alors un sourire. « Ça me ferait plaisir de venir vivre avec toi. J'ai le mal de vivre dans ma petite chambre d'étudiante. Je me sentirais plus chez moi. » Cela impliquerait des frais à payer, mais j'étais prêt à les payer. Va juste falloir que je trouve le moyen de les payés, mais ce n'est qu'un détail, j'ai toujours réussis à payer. Je ne savais pas que dire à la jeune femme. « Si jamais tu as de besoin tu pourras toujours venir dormir avec moi. » Je me sentais un peu idiot après avoir dit ça, mais bon ce qui est dit est dit!

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feat. Aidan Halberstam & Esmeralda A. Davies

« Oh je vois. Les histoires de famille sont tellement compliquées quelques fois. Enfin moi je n'ai pas de problèmes avec ma sœur, on se connait à peine. J'ai su dès l'adolescence que j'avais une sœur jumelle quelque part et ce n'est qu'après la fusillade durant laquelle on s'est rencontrés tous les deux, que je lui ai dévoilé ma véritable identité.. j'avais peur qu'elle me rejette mais au final, ça ne s'est pas du tout passé comme ça... Heureusement d'ailleurs, sinon je crois que je serai déjà repartie de Cambridge. » Repenser à cette histoire, ça avait le don de raviver la haine que j'éprouvais envers ma tante adoptive et ceux qui avaient prétendu être mes parents durant des années et c'est pourquoi, plutôt que de prendre le risque de m'énerver en repensant à tout cela, j'avais alors de nouveau pris la parole, tout en regardant Aidan « Je ne vais pas t'embêter avec toute cette histoire, tu auras bien le temps d'en savoir davantage à l'avenir, enfin si tu as envie d'en savoir plus bien évidemment. Je n'ai pas envie de te saouler avec ma vie alors qu'on ne se connait pas encore bien tous les deux. » Le jeune homme acceptant ensuite ma proposition de colocation, j'avais esquissé un léger sourire en l'entendant me dire que si j'avais besoin de réconfort un jour, je pourrai toujours venir dormir dans son lit. On se connaissait à peine et déjà il me proposait de partager son lit. Sans me détacher de son regard, je lui avais alors répondu en souriant « En tout bien tout honneur évidemment ? » Fouillant ensuite dans mon sac, pour trouver mon deuxième jeu de clés, j'avais ajouté, tout en lui tendant celles-ci, après quelques minutes « Oh fait moi c'est Esmeralda. Je sais que l'on s'est déjà vu plusieurs fois par le passé, mais je ne me souviens pas m'être officiellement présentée à toi pour autant. Et puis si on habite ensemble, c'est tout de même mieux qu'on fasse quand même un peu connaissance tous les deux, tu ne crois pas ? » Et puis, au moins comme ça si ma jumelle venait à me demander qui était ce jeune homme qui vivait avec moi, je saurai un minimum quoi lui répondre. ~