get to know you (zoya)

Petite pause détente dans son emploi du temps chargé. Parfois il se demandait comment il faisait pour tenir des études soutenues dans l'une des meilleures universités du monde et un boulot à temps partiel à côté de ça. Sa nature hyperactive lui était du grande aide, mais il avait aussi besoin de souffler quand ça commençait à devenir un peu lourd, et là en l’occurrence c’était nécessaire. Surtout qu'il reprenait de plus belle, la journée était loin d'être terminée !
Qu’y avait-il de mieux que de respirer l’air frais rien qu'un instant sur la pelouse d'Harvard ? Il n’a pas hésité à dévier son chemin pour aller gagner les parcelles de verdure et y balancer son sac au loin avant d'y poser ses fesses. Non, il n'avait pas peur pour ses affaires, encore heureux qu'il n'avait rien emmener de précieux avec lui. Entre ombre et soleil, il avait bien trouvé sa place à côté d'un grand arbre qui le protégeait des rayons uv nocifs. Il dégaina son téléphone portable, brancha ses écouteurs avant de s'allonger dans l'herbe. Le regard balayant le ciel et les feuilles, les doigts tapotant sur son thorax au rythme de la musique, il était juste... bien.

(Invité)

Zoya ferma un instant les yeux en sortant du bâtiment principal de l'université pour savourer la sensation de chaleur que les rayons du soleil provoquaient sur sa joue. C'était une belle journée qui s'annonçait : la jeune femme avait finit ses cours de la journée depuis plus d'une heure et venait de donner un cours de soutien de russe pour se faire de l'argent de poche, ou du moins faire semblant qu'elle en avait besoin. Heureusement, ce petit travail ne relevait en rien de la corvée pour elle car cela lui permettait de faire de nouvelles connaissances et de partager son amour de la langue russe et de sa culture. En route pour se chercher un café à la cafétéria la plus proche, Zoya vit un jeune homme à qui elle avait déjà eu l'occasion de parler quelques fois allongé sur la pelouse pour profiter de la météo. Bien qu'ils se soient déjà parlé plusieurs fois, elle ne savait pratiquement rien de lui, et lui rien d'elle, même pas leur prénom, et c'était ce qui lui plaisait dans leur relation : le mystère. Car à Harvard, les gens étaient curieux et les potins allaient bon train, ce qui rendait la tâche de cacher son enfance au sein de la mafia assez difficile pour Zoya. La jeune femme s'arrêta un instant pour regarder l'heure sur sa montre et réalisa qu'elle avait pas mal de temps à tuer aujourd'hui. Elle se dirigea alors discrètement vers le grand brun allongé dans l'herbe, sans qu'il puisse l'entendre puisqu'il portait des écouteur, et s'allongea, sa tête à côté de celle du jeune homme et ses jambes à l'opposé des siennes. Puis elle lui piqua un écouteur sans un mot et le mit sur son oreille. Voyant le jeune homme sursauté, elle se tourna vers lui, un grand sourire sur les lèvres puis leva à nouveau son regard vers le ciel, sans un mot.

(Invité)