On ne possède jamais assez, une des phrases préférées de mon grand-père. Et je dois reconnaître qu'il a raison. Surtout lorsque l'on a les moyens d'obtenir l'objet de nos désirs, pourquoi se priver ? Oui, je suis capricieuse, égoïste, dépensière. Mais je l'assume. Parce que le monde est fait comme ça, de gens pauvres et d'autres riches. Et moi, j'ai la chance de me trouver du bon coté de la barrière. Alors j'en profite aujourd'hui, comme plusieurs fois par semaine et m'adonne à une de mes activités préférées : le shopping. Malheureusement, je n'ai pas eu le temps de faire privatiser une boutique. Divers sacs recouverts de marques de luxe déjà dans les bras, mes yeux sont à l'affût, à la recherche du vêtement qui me mettra en valeur et me fera briller. Bingo, trouvé. Mes talons hauts vernis claquent sur le sol, tandis que je me rapproche de cette beauté. Il fait assez beau, donc je suis vêtue d'un short taille haute gris, d'un débardeur bleu foncé et d'un blazer allant de pair avec le short. Les vendeuses ont sûrement remarqué que j'ai les moyens de me vêtir dans leur magasin. Mais ce qui me déplaît, c'est de constater que je ne suis malheureusement pas la seule intéressée par la robe. Une jeune brune aussi, semble l'apprécier. Me faufilant parmi les clientes, j'attrapais la dernière à ma taille, lui jetant un regard hautain. "Désolée, elle est prise. Mais une taille au dessus, il doit sûrement en rester." Disais-je en affichant un sourire moqueur, la scrutant de haut en bas. Au moins, je devais reconnaître qu'elle avait de la classe.
- HJ:
J'suis désolée du retard
DDésolée pour les fautes aussi, je rectifie ça demain
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Après midi shoopping, il fallait bien que je retrouve quelques affaires à me mettre sur le dos car j'avais laissé la plupart des créations de ma mère à Edimbourg, déjà que je ne m'en sortais pas de mes cartons, je n'ose même pas imaginer ce que cela donnerait si j'avais ramené mon dressing. Habillé d'un jean slim avec des escarpins noir, et un débardeur classe blanc, j'étais paré pour pouvoir entrer dans toutes les boutiques, la carte bleue allait chauffer, surtout avec moi qui était il fallait l'avouer un peu une dépensière compulsive. Lunettes de soleil sur le nez, j'arpentais les rues de Cambridge, en bavant devant les vitrines, j'avais abandonné l'idée de faire les boutiques avec des amis hommes depuis bien longtemps et de toute évidence, pour le moment je ne connaissais personne. Puis me stoppant nettement devant une magnifique robe, autant dire que celle là je la voulais ! Otant mes lunettes de soleil, je rentrais en me mettant à la recherche de la fameuse robe, mais déjà du monde se trouvait à regarder tous les portes manteaux, elle allait me passer sous le nez ...