(FB) TIM ► We're the strangers in the night

Tim & Octavia
We're the strangers in the night
mise en page par .Stay Away
Posée tranquillement sur le canapé en train de regarder un bon film policier, le pot de pop corn sur les genoux comme d'habitude je me retrouve toute seule à la maison, ce n'est pas encore pour ce soir qu'on aura l'occasion d'avoir une soirée en famille. Je me goinfre, j'adore tellement le bruit sous la dent, masquant presque les bruits étranges des meubles qui craquent. Oui j'ai vingt trois et je suis toujours flippée à être toute seule chez moi ... mais je le suis encore plus comme maintenant lorsqu'à vingt et une heure quelqu'un sonne à la porte alors que j'attends personne. Ca y est les démons de mes films préférés viennent me prendre pour me châtier de toutes les conneries que j'ai pu faire. Me levant du canapé sans faire de bruit, marchant sur la pointe des pieds, je regarde dans l'oeil de la porte, puis tout à coup mon coeur se met à battre de toutes ses forces, Timotéi ! Merde qu'est ce qu'il fait là ? Derrière cette porte ? A cette heure ci ? Après tant de temps ... pourquoi je tremble, moi qui suis habituellement si forte et toujours la tête haute ?! En pyja short j'ai l'air ridicule lorsque j'ouvre la porte lentement, sans même le regarder. C'est pas une heure Monsieur Robins pour importuner une jeune femme ! Oui c'est pas une heure pour revenir me hanter, me faire rappeler tous les moments qu'on a partagé que j'ai si souvent tenté d'oublier. Je le laisse rentrer, comme une fille bien élevée, je lui fais mine de rentrer dans le salon, sans le regarder, sans le toucher, laissant des murs invisibles entre nous, je sais pas ce qu'il fait là, ce qu'il veut ... Tu veux boire un truc ? Ou grignoter des pop corns, oui je suis toujours pas une grande cuisinière ... dis je sans être trop froide, ni trop aimable.

(Invité)

Tu avais besoin de te changer les idées, tu étais mal en ce moment. Depuis le départ d'Alexys, ce n'était plus du tout la même chose. Et tu avais besoin de faire le point sur ta propre vie et tes sentiments, tu n’avais rien trouvé de mieux que de faire tes valises et de partir rejoindre ta famille. Même si tu n'étais pas tellement proche d'eux, ça faisait bien trop longtemps que tu ne les avais pas revu. Tu avais besoin d'être près de tes cousins, cousines et tout ce qui va avec. Depuis le temps que tu leur répondais en disant que tu passerais certainement dans l'année et que tu ne le faisais pas. Ainsi que tous tes amis que tu avais laissés en plan, les prévenant le jour même de ton départ pour Harvard. Un léger soupire, tu bouclais ta valise et tu partais. Tu laissais l'appartement à Grace pour quelques semaines, il n'était que cinq heures du matin, tu n'avais pas dormi. Tu n'avais pas l'intention de dormir, tu 'n’arrivais plus à fermer l’œil depuis plusieurs jours. Tu prends les clés de ton Audi r8 et tu poses délicatement ta valise dans le coffre et tu pars. Tu pars sans prévenir quelqu'un, tu envoies juste un message le long de la route à Alexys. Prendre des nouvelles et la prévenir de ton départ précipité, tu roulais, roulais sans GPS, comme si tu connaissais parfaitement la route. Tu passes ta journée sur la route, puis dans l'avion et ta voiture faisait de l'avion aussi. Tu arrivais en Écosse à seulement dix-neuf heures et tu déposais tes affaires à ta maison. Tu mangeais avec tes parents, une retrouvaille plus qu'unique, tu avais fait le tour de ta famille très rapidement, promettant de rester plus d'une semaine pour profiter d'eux. Mais, ce soir tu avais l'intention d'aller voir une personne en particulier, ton ancienne meilleure amie. Tu ne savais pas comment elle allait le prendre, mais tu voulais la voir, tu en avais besoin. Tu ne l'avais pas oublié, jamais, tu arrives devant la porte de sa maison. Un t-shirt avec une chemise en jean et un jean, tu toquais à la porte. Tu attendais quelques minutes avant que la porte s'ouvre sur une petite bouille qui t'avait manqué. Un petit sourire sur tes lèvres, tu entrais dans la maison. Elle mettait une énorme barrière entre elle et toi, et ça te faisait un mal de chien. Mais, tu ne voulais pas l'avouer. « J'ai faits neuf heures de chemin pour vous retrouver madame Callaghan. » lançais-tu doucement. Tu la suivais tranquillement jusqu'au salon, tu posais ton regard sur la télévision et tu lançais « Ce que tu as, ne t'inquiète pas. » un petit sourire pour accompagner tes phrases.

(Invité)

Tim & Octavia
We're the strangers in the night
mise en page par .Stay Away
Sa présence ici à Edimbourg, cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas revenu ou alors il m'avait évité chose qui aujourd'hui n'était pas du programme, non il était bien là et moi j'avais la tête baissée pour ne pas le regarder, sinon je n'aurais qu'une envie le taper de toutes mes forces. Pourtant sa voix était calme, douce, tendre, comme il y a de nombreuses années, il se voulait rassurant comme si de rien n'était. Ce n'était peut être pas la peine de te donner tant de mal ... après toutes ses années ! dis je calmement sans laissant paraître quelques sentiments que je pouvais ressentir. Non depuis qu'li avait franchi cette porte, j'étais ni froide, ni aimable, neutre, comme si il était une personne comme tout le monde alors que dieu savait qu'il était beaucoup plus. Non mais neuf heures ... je vais me compliquer un peu alors ... je te sors de quoi manger ... ça te dis des croque monsieur ? Préparé avec amour ... Façon de parler quoi, je me dirigeais vers la cuisine aménagée, pour sortir tout ce que je pouvais trouver pour lui faire plaisir, tout en sortant une bouteille de vin, il fallait savoir inviter ses invités, aussi heureux vous pouviez être de les retrouver. Et puis de toute évidence il fallait absolument que je m'occupe l'esprit et les doigts sinon mon cerveau allait bouillir en un brin de temps, coupant quelques bouts de salade, ça serait bon pour ma ligne ... j'avais des obligations de mannequins après tout. Et donc Monsieur Robins que faites vous à Edimbourg ? dis je n continuant de faire semblant de lui préparer un festin, je détestais cuisiner, mais grignoter en cuisinant c'était la vie alors que les bout de tomates cerises et de salade arrivaient dans ma bouche.

(Invité)

Tu ne t'attendais pas à des magnifiques retrouvailles, après tout, tu l'avais oublié pendant des longues années. Aucun message, aucune nouvelle est pourtant tu revenais à la charge. Tu ne te posais pas de question, car là, tu n'avais besoin que d'elle. Elle et personne d'autre, elle était la seule à pouvoir te comprendre et à t'aider. Tu voulais lui parler, et tu ne lui avais pas tellement laissé le choix. Elle t'avait ouvert et t'avait limite snobé, mais tu essayais de te mettre à sa place. Malheureusement, c'était bien plus dur que tu ne l'avais prévu, elle était froide et dure, ne te laissant pas le temps de répondre. Elle se déplaçait rapidement, se mettant de suite derrière, en cuisine. Histoire de mettre, directement une distance entre toi et elle. Ce qui au final, te prenait a cœur, te faisait mal. Tu savais ce qu'elle ressentait, tu avais connu la même chose. Tu avais eu tellement d'épreuve dans ta vie, tellement de points négatifs et tu étais en pleins dedans. « J'avais juste besoin de te voir, de te savoir en forme. » soufflais-tu doucement, après tout, elle était la seule personne que tu aimas autant depuis ton ex. Elle te rappelait ton passé et pourtant, tu l'acceptais encore et encore, tu voulais toujours l'avoir près de toi. Tu te battais pour la garder dans ta mémoire comme dans ton cœur. Tu ne voulais pas l'obliger à faire de la cuisine, tu la connaissais donc tu savais qu'elle n'était pas une déesse dans cet art. En même temps, elle ne peut pas être parfaite partout. Au final, elle éloigne son masque pour te faire plaisir, tu hausses les épaules avec un léger sourire, prenant place sur une chaise haute. « Bien sur que ça me va. » lâchais-tu doucement, après tout, tu ne mangeais pas des croque-monsieur chaque jour. Ce la faisait bien plusieurs années que tu n'avais pas touché à ça. Alors qu'un nouveau blanc s'installait entre les deux, tu tournais la tête un instant vers la fenêtre. « Je viens pour te voir et voir ma famille. Besoin de changer d'air, si tu vois ce que je veux dire. » soufflais-tu doucement, enlevant ta veste pour la poser sur la chaise à côté.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)