Leαnne “ breαthe me.

Tu semblais si paisible, pourtant. Tu ne bougeais pas, et tu ne daignais pas même un mot. Tu observais et tu t'en rassasiais. Après tout, tu étais persuadée que tes études étaient encore ce qu'il te restait de meilleur, dans ce quotidien que tu qualifiais ces précédentes semaines, de pathétique. Lors de tes périodes de morosité extrême, tu ne parvenais guère à trouver satisfaction qu'importe ce dont à quoi tu concédais. Tu n'étais plus aussi certaine de ton enthousiasme et omettait ouvertement combien il t'était concevable d’atténuer ta souffrance irréel. Tout est dans la tête prétendent-ils, et pourtant... Le fictif, l'imaginaire ne devint que calvaire au fil des années. Ta bipolarité extrême n'est un secret pour personne. Ton engouement excessif, corrompu vulgairement par une période désastreuse d'obscurité dans ton psychique instable, ne laissait planer le doute quant à ce genre d'individus que tu représentais. Tu ne cessais de t'en défendre, cependant tu subsistais continuellement fautive, ne pas traiter tes troubles comportementaux s'avérait ton unique responsabilité et personne d'autre, absolument personne, ne pourrait le faire à ta place. △ Retour à la case départ. Ouais, une nouvelle fois tu t'étais laissée submerger par des émotions fusionnées que tu ne parvenais pas à appréhender. Tes angoisses se firent davantage imposantes et les maitriser devinrent un franc calvaire. Tout ce dont tu désirais fut encore de pouvoir humer logiquement l'air autour de toi, cependant ce fut comme littéralement au-dessus de tes forces. Ta crise d'anxiété s'était fatalement déclenchée à la sortie de l'université et malgré ton acclimatation, la situation devint brusquement hors de contrôle. Tes excès de colère, mêlés désespérément à une détresse psychologiquement extrême, ont eu raison de ta conduite en direction de l'hôpital de Cambridge. Patienter dans un hôpital, était susceptible de t'agacer davantage, car tu subsistais horrifiée par les lieux, dont l'odeur, l'environnement, et les gens, te semblèrent tout droit sortis d'un autre monde. Tu souhaitais seulement discerner un visage familier, bien que tu doutais qu'il puisse en être le cas, dans de telle circonstance. Une nouvelle fois, tu ne brillais pas, et tes yeux d'un rouge vif extrême, combinés à tes difficultés respiratoire en témoignaient pour toi, avant même que tu n’aies à le faire.

(Invité)

Nouvelle journée aux urgences, la cadence est toujorus infernale voire pire qu'en pédiatrie et pourtant j'aime être dans le feu de l'action car je me sens encore plus utile qu'avec les enfants. Bien évidemment ma vocation est de travailler avec les enfants car je pense avoir un don pour cela et encore plus depuis que je suis maman moi même mais les urgences, cela reste le passage obligé quand on veut sortir de l'ordinaire. On voit tous les cas possibles et inimaginables des petits bobos aux plus graves. Enfin pour l'heure, on venait de nous amener une jeune femme qui était en pleine crise d'anxiété assez grave d'ailleurs puisqu'elle ne semblait pas être très patiente alors avec deux infirmières on a décidé de s'occuper d'elle en priorité pour ne pas qu'elle se mette dans un excès de colère comme peuvent l'être les personnes souffrant de troubles comportementaux. Je m'approche alors d'elle doucement et prudemment car elle peut être déjà en crise de colère afin de me présenter.

Bonjour, je suis le docteur Cohen, je vais m'occuper de vous. Est ce que vous pouvez me suivre jusqu'à la salle de consultation ?

Elle semblait statique et en général ce genre de comportement ne présageait rien de bon pour la suite car c'était souvent le début d'une crise. Je vins lui adresser un sourire rassurant à mes yeux mais peut-être pas pour elle tout en attendant sa réponse si tentée que j'en ai une d'ailleurs.

(Invité)

C'est instantanément ce à quoi tu prétendais, lorsque un médecin s'adressait communément à un patient. Cette froideur que tu qualifiais d'extrême, tant tu l'étais tout autant. Tu craignais le secteur médical plus que n'importe qui, haïssant cette atmosphère terrifiante qui te glaçait littéralement le sang. Ce ne fut un secret pour personne, tu as toujours été irrémédiablement phobique des hôpitaux et du domaine médical, en général. Tes angoisses s'intensifiaient davantage, tant tu aspirais à détaler le plus rapidement possible. Tu n'avais eu guère ton mot à dire, car quiconque refusait de te laisser regagner tes habitudes, dans cet état. Ce n'était pas la première fois que tu subissais tes crises de spasmophilie, seule l’intensité différait, encore. Malheureusement, toute la volonté du monde ne s'était avérée suffisante, aboutissant cette frénésie soudaine, au travers de cet environnement maussade. △ Tu en avais presque totalement omis combien tu n'étais pas seule. Ta respiration saccadée et difficile étant à l'origine de l'immobilisation de chacun de tes membres. Une souffrance physique, pourtant bien moins difficilement supportable que tous tes questionnements existentiels à la source de ton état de détresse, actuel. C'est à peine si tu distinguais les précédents propos de la personne s'étant exprimée. Tes prunelles inquisitrices dévisageant cette dernière, d'une froideur déconcertante. Tu ne désirais qu'une chose, qu'on te laisse tout simplement tranquille, et dans le cas contraire, cette dernière en ferait certainement, les frais à l'avenir. ─ Je n'αi rien ά fαire ici, je suis hαbituée. Lançais-tu vainement, tout en tentant de reprendre ton souffle, misérablement. Tu souhaitais évidemment la dissuader de se consacrer à ton cas, refusant catégoriquement de t'exprimer sur la cause du problème. Relevant légèrement le regard en direction du ciel, tu concédais dans l'immédiat, bien que sans grande conviction, à la suivre, sans un mot de plus, mais avec difficulté, toutefois. Et puis, tu savais mieux que quiconque que tu ne coopérais pas, car personne dans un tel endroit ne parvenait à t'inspirer réellement confiance.

(Invité)

Les urgences et ces cas divers et variés, c'est ce que j'aime quand je vais travailler là bas. J'aime le contact avec les enfants évidemment mais j'aime aussi avoir l'adrénaline que procure le fait de travailler dans l'urgence car il faut arriver à gérer les patients qui attendent parfois durant des heures mais aussi bien les patients qui arrivent gravement blessés. De plus, je sais que lorsque je passerais pédiatre c'est à dire dans peu de temps puisque je suis diplômée à la fin de cette année, je vais devoir aller de service en service car on a toujours besoin de titulaire. Et oui, je vais devenir pédiatre à temps plein comme je pourrais dire. Alors que je venais deprendre mon service, je vis une jeune femme qui allait sans doute faire une crise, je décide de m'approcher d'elle pour la prendre en consultation et voir ce qu'elle avait en bon future médecin que je suis. Je lui demande si elle peut me suivre jusqu'à la salle de consultation mais elle vint répliquer qu'elle a l'habitude et qu'elle n'a rien à faire ici. Mais pourquoi était elle venue ici alors dans ce cas ? Alors je vins lui répondre.

Mademoiselle, vous êtes ici car vous êtes soit en pleine crise, soit vous allez en avoir une. Venez avec moi, je vais vous installer au calme le temps que la crise passe si cela vous va ?

J'espérais ne pas faire fausse route avec elle mais en cas de crise, ce n'est pas bon de rester dans un endroit bondé et bruyant. Alors j'espère qu'elle va me suivre pour calmer sa crise en cours de route très probablement.

Spoiler:

(Invité)

Ce que tu foutais ici ? Sérieusement ? Toi-même, tu te posais encore la question. Tu n'avais pas choisi, et si ça avait été le cas, tu n'aurais certainement jamais foutu un pied dans cet endroit, que tu jugeais, particulièrement austère. L’atmosphère générale te glaçais littéralement le sang. Tout ce dont tu désirais, aurait-été encore de pouvoir effectuer ta crise, sans que personne n'y ajoute sa touche. Il ne t'en avait fallu que trop peu, pour t'emballer, émanant fatalement sur une angoisse à la limite de l’incontrôlable. Faut croire que l'intensité imposée par le rythme scolaire, exacerbée davantage tes questionnements existentiels à l’origine de la situation actuelle. Tes contres indications ne suffirent pas, qu’importe une négation évidente quant à ta conduite Cambridge Health Alliance, que tu débarquais pitoyablement à l'intérieur et hors de ta volonté, d'autant plus. Tu souffrais de ton anxiété et tu persistais à t'imaginer pouvoir t'en sortir sans l'aide de personne, vainement. Cependant, tu t'obstinais, tu refusais catégoriquement de traiter tes troubles comportementaux, occasionnant des crises, parfois virulentes. △ Tes mains agrippant brusquement le haut de ton t-shirt, tu manquais une nouvelle fois, cruellement d'air. Malgré tes succincts inspirations, tu t’alarmais à l'idée de ne pas discerner l’oxygène comme tu l'aurais souhaité. Chaque naissante tentative s’avérant seulement synonyme de souffrance. ─ J'espère seulement que vous n'αvez pαs l'intention de me fαire pαsser un interrogαtoire. Lançais-tu tout aussi sèchement, que péniblement. Généralement, les médecins sont convaincus que poser un nombre incalculable de questions pourrait, possiblement, aider leur patient, tu persistais à admettre l'inverse. Ton regard vitreux, s'ajustant de manière incroyablement réaliste, à ta tétanie presque complète. Tu n'en omettais véritablement pas ton sarcasme et ton insolence, tout naturellement parce que tu ne connaissais pas suffisamment cette jeune femme, pour y faire considérablement confiance, qu'importe sa profession. l'endroit n'étant lui-même pas propice au ferplay.

(Invité)

Ah les urgences et son lot de patients tous plus différents que les uns que les autres. Mais c'est la diversité des cas qui me donne envie de remplacer un collègue qui doit être absent ou quand il y a plus de travail qu'en pédiatrie. Certes avec les enfants, c'est parfait aussi mais les urgences, on a l'adrénaline le plus souvent et rien que pour cela cela n'a pas de prix. Mais pour l'heure je tentais de rassurer une jeune femme qui était en pleine crise ou du moins devait commencer une crise de panique. Elle me fit savoir qu'elle était habituée à ces crises mais si elle était arrivée jusque l'hôpital, c'est qu'elle n'allait pas bien du tout. Alors je tentais de la rassurer un peu plus et là elle semble plus encline à la discussion du moment que je ne lui fasse pas passer un interrogatoire. Alors je vins lui répondre.

Non comptez sur moi mais je vais juste vous poser une ou plusieurs questions pour tenter de comprendre d'où viennent vos crises, je peux ? Et aussi de savoir si vous prenez un traitement par exemple aussi ?

Je vins lui adresser un sourire, attendant sa réponse et consultant le dossier que l'infirmière m'avait transmis. On était toujours dans la salle d'attente mais elle ne semblait pas vouloir bouger.

(Invité)

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