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Révélations et gueule de bois |Samson

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Révélations et gueule de bois |Samson 1430172757-samsoncole
Lentement, je me réveillai, avec un mal de crâne comme je n'en avais pas eu depuis bien longtemps. J'ouvris un œil, puis l'autre, aveuglé par les rayons de soleil qui traversaient la vitre. Je ne reconnus pas l'endroit immédiatement. Autour de moi, quelques fêtards encore endormis s'entassaient dans le petit duplexe dans lequel nous avions tous passé la soirée. "Ça va être dur," pensai-je en me redressant, massant au passage ma nuque raidie. Petit check de l'heure : midi vingt-huit. Fallait que je bouge. J'avais du dormir une heure, deux au maximum. Et sur du carrelage, en plus de ça. Autant dire que j'étais pas au top de ma forme. Et puis surtout, j'avais une de ces soifs.

Discrètement, j'observai tout autour de moi les dégâts de la soirée passée, à la recherche d'eau. En entrant dans la cuisine, je fus accueilli par une flaque interminable, et me souvins alors de l'explosion de la plomberie. Impossible de me rappeler comment on l'a fait, mais on l'a fait. Résultat : plus d'eau courante chez mon hôte. Super. Je grimaçai, à la recherche d'une alternative, quand enfin mon regard se posa sur une bouteille de bière à moitié vide au sol. Enfin, à ce moment là, je la vis plutôt comme à moitié pleine. Le Graal. Sans trop réfléchir, je l'attrapai et la bus. Aussitôt goutée, aussitôt recrachée. Visiblement, la bouteille avait également servi de cendrier. Misère. Restait plus qu'à sortir dans l'espoir de trouver une fontaine.

Je récupérai mon sac derrière un canapé, et mes chaussures sous la tête d'une blonde qui les avait sans doute prises pour un oreiller de fortune. La blonde en question râla un instant, puis se rendormît. Enfin, j'enfilai mon cher blouson en cuir, nonchalamment accroché à une porte, puis sortis.

Dehors, le bruit ambiant m'assourdît. Quel bordel. Ma tête n'allait pas tarder à exploser. J'aurais tout donné pour me retrouver dans un coin tranquille et silencieux. Juste le temps de me poser et me remémorer certains faits. Et boire de l'eau, cette bouche pâteuse n'en finissait pas. Et prendre une douche, aussi, parce que j'étais loin de sentir la rose. Mais bon, c'était ça aussi qui faisait le charme de ces soirées de dépravés, pas vrai ? J'en avais presque l'habitude, à force.
Cette réflexion me rappela l'époque où Samson et moi passions pas mal de temps ensemble, où on se cuitait comme pas permis et où on comatait pendant des heures le lendemain... Je me demandais ce qu'il devenait ce Samson, d'ailleurs. Ça faisait un bail que je ne l'avais pas vu.

L'idée me vint alors de lui envoyer un SMS, tout con mais qui lui ferait remarquer que je pensais toujours un peu à lui quand même. "He l'ami, tdeviens qioi ?" Je me relus rapidement, et plissai les yeux. C'était pas très compréhensible, mais le cœur y était. Tant pis pour les fautes, j'avais trop la flemme de les corriger. Je marquai une pause dans la rédaction, et en profitait pour passer ma main libre sur mon visage, histoire de me réveiller un minimum. Puis je soupirai longuement, prêt à me remettre à l'effort. "jai trp la tete dans lpaté ptain." Je ne pris même pas la peine de me relire cette fois-ci. Je savais d'avance que j'étais incapable de trouver la motivation d'écrire correctement pour l'instant.

Une fois le message envoyé, je m'étirai dans tous les sens, puis m'assis sur le rebord du trottoir, la tête entre les genoux.
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Fin de matinée. Allongé sur le dos, à fixer le ciel un court instant à travers le branche d'un arbre fruitier tout blanc, Samson comatait. Un genre de cerisier, quelque chose comme ça. Il récupéra rapidement son bouquin qu'il devait lire pour l'histoire du droit. La justice avait bien évolué depuis, c'était certain, mais lire ce genre de bouquins, c'était comme lire du Diderot, un coup à devenir stérile des neurones. Il avait envie de dormir. Il en était pourtant à son troisième café de la journée, mais ça avait toujours été son problème: ils auraient du lui fixer une perf de caféine dés la naissance, ni plus ni moins. Et comme les patch de caféine n'existaient pas encore, il faisait avec les bouteilles de coca, faute d'autre chose. Il sourit tout seul en repensant à une soirée avec des Mathers où un des mecs était tellement bourré qu'en lui posant la question: "Y'a quoi dans le café?" De la caféine. " Et dans le coca?" " Hey de la cocaïne, comment tu m'prends pour un loser... t'as cru que je savais pas! On l'extrait toussa avec un dystiltat..dystilut... " ok , on a compris. Ce jour là, Samson avait explosé de rire, ce rire franc et plein de vie qui met le sourire à tout le monde. C'était juste un gosse qui n'avait pas été assez heureux au fond le Reilly. Il secoua un peu la tête à ce souvenir, nostalgique. Un sourire qui disparut quand il se rappela pourquoi il avait arrêté ces fêtes...

Pfff.... Il s'en rappelait oui et son cul aussi, et ... et c'est pas cool putain! Il avait boité pendant deux jours. Il connaissait pas ce mec à coté de qui il s'était réveillé avant tout le monde et il ne voulait pas savoir si c'était lui ou un autre, l'auteur du massacre, mais depuis ce jour, et cette amnésie violente, il avait juré ne plus jamais autant boire. Si Marshall ou son père savaient, c'était certain qu'ils en auraient profité pour le détruire sur place et le destituer direct. Au fond, il s'en foutait, mais... il avait un minimum de fierté... Il pouvait encore se permettre d'en avoir. Son portable le sortit de son malaise en vibrant sur son ventre. Il baissa les yeux sur son tee shirt à manches longues, bleu chiné, et se redressa comme il put, grimaçant un peu avec le soleil. Une de ses mains tirant sur son jean bleu foncé pour recouvrir le début de sa converse rayée. Il ouvrit le message. Cole? Il fronça les sourcils. Étrange. Ça faisait un moment. Il en eut un léger nœud au ventre. Lui qui pensait qu'on l'avait oublié... Il avait l'habitude au fond de n'être qu'optionnel, mais ... il lut et eut un sourire en coin. Alors lui... il ne changeait pas. A coup sûr qu'il sortait d'une bringue et qu'il était perdu comme un chiot sur un trottoir. Il se souvenait qu'il le ramenait souvent à sa chambre le lendemain. Cole avait la manie d'être sur un nuage quand il avait décuvé. Ça l'avait toujours fait sourire.

SMS ||Parc public. Quand t'y es, repère la tour bleue et suis-là. J'ai à boire." ||

Samson regarda la couverture sous ses fesses, le stock de muffins qu'il avait embarqué, et son sac plein de bouquins et de deux grosses bouteilles de coca. Ça devrait le faire. Il était parti pour la journée, et quand on est un Samson, on est prévoyant. On sait jamais, des fois que l'apocalypse frapperait. Les muffins, c'était primordial pour repeupler la terre. N'importe quoi. Le petit brun se rafala sur le dos et ferma un instant les yeux. Il piquerait un petit somme le temps que Cole arrive, si du moins il finissait pas à New York, lui et son sens de l'orientation inné post cuite. Quelque part, il avait hâte... ça lui avait fait du mal de tout abandonner... Et là de suite, il angoissait à l'idée aussi de se faire engueuler de son absence... mais il aviserait en temps et en heure. Il espérait juste que le grand blond n'allait pas trop mal. Il l'avait vu dans des états bien affligeants parfois... il n'était pas mieux remarque, mais ça l'inquiétait toujours autant quelque part.
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Révélations et gueule de bois |Samson 1430172757-samsoncole
Je me serais presque endormi sur ce trottoir. Presque. Il n'y avait que les allées et venues de toutes ces filles perchées sur leurs talons aiguilles, qui m'en empêchaient. Ce petit bruit répétitif à chaque fois qu'elle posaient le pied par terre. Et puis leurs couinements devant une vitrine à chaque fois que la fameuse robe de leur rêve leur faisait de l’œil. Plus de doute possible, j'étais à Harvard Square. Petit à petit, je me laissai bercer par tout ce bruit ambiant, jusqu'à tomber dans une somnolence passagère. Elle fut en effet de courte durée : le vibreur de mon portable me réveilla net. Je levai la tête d'un coup sec et lâchai inconsciemment un "Hein ?" de surprise. Je croisai alors le regard d'une fille qui me fixa avec mépris. Évidemment, galant comme je suis, je ne pus m'empêcher de lui sourire. La classe en toute occasion, que voulez-vous.

La fille passa son chemin. J'attendis quelques secondes avant d'ouvrir le message, le temps de calmer mon pauvre petit cœur qui s'était fait prendre de court. C'était Samson. La vitesse à laquelle il m'avait répondu me réconforta. Et ce que j'y lus ne fit qu'amplifier mon ressenti. "Parc public. Quand t'y es, repère la tour bleue et suis-là. J'ai à boire." Ce Samson était définitivement mon sauveur. C'est en lisant ce message que je réalisai à quel point il m'avait manqué. Quand on allait en soirée ensemble, il était souvent aux petits soins pour moi le lendemain matin. Je dois avouer que je regrette ces moments un peu pitoyables, mais qui me faisaient à l'époque le plus grand bien. Il fallait que je lui demande pourquoi on ne se croisait plus, c'en était presque inquiétant.

Sans vraiment prendre la peine de lui répondre, je me levai. Un peu trop vite à mon goût, d'ailleurs, puisque je fus pris d'un bref vertige qui me rappela ma condition. J'étais pas sorti de l'auberge, moi. Je me repris une ou deux secondes plus tard, puis me mis en route. A mon sens, je n'étais pas très loin du parc dont parlait Samson. Je reconnaissais plus ou moins l'endroit où j'étais, et supposais que j'étais tout au plus à cinq-cent mètres du lieu de rendez-vous. Je l''espérais vraiment, en tout cas, car j'étais littéralement en train de mourir de soif. De plus, je me rappelai sur le chemin, que mes chaussettes étaient trempées à cause de la flaque d'eau dans laquelle j'avais piétinée au réveil, et qu'il n'y avait rien de plus désagréable que de marcher sur une longue distance dans une telle situation.

J'arrivai enfin à la fameuse tour bleue, et regardai tout autour de moi à la recherche de ce cher Samson. J'allais tout juste sortir mon portable pour lui envoyer un message afin de le retrouver, quand je remarquai, à moitié cachés sous les branches d'un grand arbre tout blanc et super joli, une couverture sur laquelle un truc avachi semblait se reposer. Ça ne faisait presque aucun doute, c'était mon cher ami. Réunissant mes dernières forces, je piquai un sprint pour le rejoindre ; il faut dire que l'arbre n'était pas non plus à deux kilomètres de là, ce n'était pas une centaine de mètres qui allait me tuer.

Sur le peu de distance qui m'éloignait désormais de mon sauveur, je criai comme un gamin : "SAMSOOOON !," les bras grands ouverts comme pour lui faire un câlin. Heureusement, je ne m'étais pas trompé, c'était bien lui - j'aurais pas été fier, sinon. Puis, je m'étalai comme une merde juste à côté de mon ami, et cherchai à reprendre mon souffle. Décidément, je n'étais définitivement pas sportif, et ce n'était pas mon état de décuve qui arrangerait la situation.

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