Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTIM&ALEXYS † je vous aime mais je pars.
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TIM&ALEXYS † je vous aime mais je pars.

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Je sais que c'est lâche de ma part. Que je devrais rester à Harvard pour mes amis, pour tenter de rattraper le retard que j'ai pris dans mes études mais, je peux pas. J'arrive plus à faire semblant et j'ai besoin d'air, d'espace, de changement, de soutien. J'ai besoin de ma famille, besoin de savoir comment va Jeno, besoin de savoir que ma mère m'aime malgré tout ce que j'ai pu faire ou dire. J'ai besoin de partir pour Toronto, de m'éloigner de Cambridge et de mes problèmes tout simplement. Je me suis fait violence pour sortir du lit ce matin, bien trop crevée et pas assez en forme pour me lever mais, j'ai fini par le fait parce que je devais préparer mes valises. Je me suis levée après que mon réveil ait sonné, j'ai été prendre une douche et je me suis mise au travail. J'ai même pas pris le temps de manger, j'avais plus faim en ce moment de toute manière. Une fois que tout fut fini, je suis quand même partie en direction de la salle de bain pour me maquiller un peu parce que je faisais peur à voir avec mes cernes. Une fois terminé, je suis allée me recoucher parce que je n'avais rien de mieux à faire avant de prendre l'avion. J'ai pris mon portable, envoyé quelques textos et voilà tout. Triste vie. Journée pourrie. Vivement Toronto moi je vous le dis !
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Trop de complications en ce moment, tu préfères t'isoler dans ton appartement plus précisément dans ta chambre. Grace est parti quelque temps chez son pote, ça ne te fait pas de mal. Tu avais l'appartement rien que pour toi, et cela se voyait. Du bordel traînait un peu partout et tu restais dans ton lit, sans bouger. Tu n'avais aucune raison pour te faire bouger et revenir à toi-même. Tu avais la tête coincée entre deux oreillers, le cendrier à côté de ton lit avec un joint encore bon posé à l'intérieur. La télévision allumée et pourtant ton regard était vide. Cela faisait deux jours que tu n'avais pas bougé, tu n'étais pas allé voir tes potes ou autres. Tu avais seulement fait l'aller et retour douche, lit, lit frigo, ainsi de suite. Tu avais fumé un nombre incalculable de clopes et de joint, vidé quelques bouteilles d'alcool. Il ne devait plus rien rester dans les placards, tu t'en foutais. Jusqu'à ce que ton portable, vibre. Au moins une personne qui pensait à toi, qui prenait de tes nouvelles. Tu ouvres le message, et au lieu de te réjouir qu'une personne t'écrive. Ton téléphone traverse la pièce, venant s'écraser contre le mur. Aucune explication, tu te lèves et tu enlèves tes habits traînant sur ton corps. Tu vas te laver, tu rangeais par la suite rapidement ton appartement. Tu enfilais un nouveau jean que tu venais d'acheter avec un t-shirt et une veste. Tes baskets, tu prenais les clés de ta voiture, pour y être quelques minutes après. Tu roulais rapidement en direction de la Mather. Seules dix minutes après, tu traversais à pied le campus pour entrer dans la maison comme une furie. Montant les étages, deux par deux, tu t'approchais rapidement de la chambre de la demoiselle. Sans même toquer, tu empoignas la poignée et tu entrais dans sa chambre en gueulant « Tu te fou de ma gueule non ? ».
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J'avais plus rien à faire alors, je me suis réinstallée dans mon lit et je l'ai tout de suite regretter parce que rien faire et rester les bras croisés dans ma chambre, ça ne faisait qu'empirer les choses. Je pensais aux nombreuses conneries que j'avais fait en fin d'année 2014 et début de cette nouvelles. Je réfléchissais au mal que j'avais fait autour de moi en prenant telle ou telle décision, en agissant sans réfléchir surtout. Et puis ensuite, je me remémorais les nombreux départs et j'en venais à douter. Est-ce que ma place était-elle réellement ici ? Il serait peut-être temps que je rentre à la maison, comme Jeno après tout, on a jamais été séparés trop longtemps tous les deux. Pourtant, il faut qu'il fasse sa vie, il est grand maintenant et moi aussi je dois prendre mon envol, je le sais pertinemment. Et puis, y a ma mère aussi. Qu'est-ce qu'elle dira si je débarque comme ça ? Sur cette dernière pensée, je ferme les yeux et tente de faire le vide. C'est alors qu'une voix accompagnée d'un bruit sourd me sort de mes pensées, me faisant légèrement sursauter au passage. Lorsque je lève la tête, j'aperçois Timoteï genre super énervé. Je ne l'avais encore jamais vu dans un tel état. Putain t'es obligé de crier comme ça ? J'étais en train de m'endormir je te ferais dire !
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Tu n'as pas pensé une seule fois qu'elle allait te laisser seul, t'abandonner et partir chez elle. Prendre le large, réfléchir et tout ce bordel. Tu ne pensais pas qu'elle allait aussi mal, qu'elle avait besoin de réfléchir autant. Tu te sentais à la fois trahi et à la fois mal. Depuis le temps que tu voulais retourner chez toi, respirer une autre air où celle d'Harvard. Mais, que tu ne l'avais jamais fait juste pour elle et pour tes amis. Au final, elle ne se pose pas plus de question, elle. Tu fermes les yeux un instant, histoire de te calmer, ton téléphone ne marche plus, il a traversé comme un oiseau la pièce pour s'écraser contre le mur. Tu ne t'en veux pas, tu voulais le changer de toute façon. Tu as pris tes affaires, tu t'es coiffé rapidement histoire de combattre quelques épis et tu prends la voiture. Tu ne te demandes pas si tu es encore sous l'effet du dernier joint que tu as fumé, il y a une heure peut-être . Tu as légèrement la tête qui tourne, mais tu fais abstraction de tout ça. Tu as travers le campus si rapidement, que tu n'as salué personne. Pareil pour la Mather, tu as juste dit un « salut » général, et tu as monté les marches deux à deux. Ils étaient tous étonné de te voir ici à cette heure-là, ils t'avaient regardé avec des gros yeux. À se demander ce que tu pouvais bien foutre ici. Tu t'es arrêté un instant devant sa porte et ouvrir d'un seul coup pour l'inonder de parole. Une voix dure et forte, tu ne pouvais pas la laisser partir, par elle. Elle sursauta, c'est là que tu avais compris qu'elle dormait, mais ton regard s'était posé sur toutes ses valises. À croire qu'elle partait pour plusieurs mois, tu te pinçais la lèvre comme à chaque fois ou tu étais blessé. Tu tournais la tête, histoire qu'elle ne te regarde pas, ces affaires n'en finissaient pas. Et elle répondit, enfin, cassant la glace entre elle et toi. « A vrai dire, là, je m'en fous si tu dormais où pas. Tu comptes partir combien de temps ? » lançais-tu rapidement, sans lui laisser le temps d'en remettre une couche.
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Une chose est sûre, Tim était on ne peut plus énervé et je tente de comprendre son comportement. A vrai dire, là, je m'en fous si tu dormais où pas. Tu comptes partir combien de temps ? Ok d'accord. Il m'en veut parce que je pars. Ouais sauf que j'en ai besoin. Je veux m'éloigner de tout, prendre du recul et je pensais vraiment que c'était la seule personne qui pouvait me comprendre mais apparemment, ce n'était pas le cas. Ca me saoulait un peu qu'il réagisse comme ça parce que je pensais toujours aux autres avant ma petite personne et pour une fois, j'avais envie de faire quelque chose pour moi. De toute façon, il était super distant avant moi dernièrement alors, je ne pensais vraiment pas lui manquer. Je pensais qu'il allait s'en foutre et que mon départ pour Toronto l'affecterait peu. Apparemment, je m'étais trompée et une part de moi s'en voulait de le laisser ici, à Harvard., de ne pas pouvoir être présente pour lui. Bien évidemment, je le serais toujours, mon portable m'accompagnera mais, ce n'est pas la même chose. Je ne sais pas encore... Je me suis redressée, assise sur mon lit j'ai haussé les épaules avant de soupirer désespérément. Vas-y... Dis-le toi aussi. Dis que je suis conne, que je changerai jamais oh et puis temps qu'on y est, tu peux même me dire que je suis une mauvaise amie parce que je pars come ça, que je pense qu'à ma tête ! De toute façon, j'avais tout entendu dernièrement alors, autant qu'il vide son sac. Je pense pouvoir encaisser, je pense pouvoir prendre sur moi. De toute façon, je ne pouvais pas être plus blessée à l'heure actuelle.
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Tu ne veux pas la perdre, tu as tellement peur de perdre ta meilleure amie, ta petite sœur. Tu as peur de ne pas la revoir, de faire des conneries en son absence. De te sentir seul, totalement seul. Tu as déboulé chez elle, sans même prendre le temps de lui envoyer un message, tu t'es senti dans l'obligation de la rejoindre. De la voir avant qu'elle ne parte pour retourner chez elle. Tu as du mal à digérer la nouvelle, tu as une boule au ventre et tu as besoin de comprendre pourquoi. Ton cœur bat plus rapidement que les autres fois, tu as ce nœud en travers de la gorge, qui t'empêche de parler, qui t'empêche de dire quoi que ce soit. Elle te balance tellement de parole dans la gueule que tu n'arrives même plus à faire la part des choses, tu te retournes près d'elle. La regardant dans les yeux, tu étais sérieux. Pour une fois que tu ne rigolais pas, que tu ne t'énervais pas. « Arrête de dire ce genre de chose Alexys... » lâchais-tu doucement, d'une voix étouffée par le mal qui se nichait au fond de toi. « Tu as toujours été une personne merveilleuse à mes yeux. Avec les hauts comme les bas. Tu as toujours été pour moi, une personne plus que magnifique, plus qu'importante. » Lançais-tu d'un seul coup. Tu croisais les bras contre ton torse te rapprochant d'elle, quelques petits pas dans sa direction. « Je ne veux pas te perdre, tu es bien trop importante pour moi... » soufflais-tu doucement.
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Je crois que j'ai vraiment péter les plombs. J'avais besoin que ça sorte. J'étais sur les nerfs en ce moment et malheureusement pour Tim, c'est lui qui prenait puisque c'était le premier à venir ici et m'agresser de la sorte, ce que je ne supporte vraiment pas. J'avais pas besoin qu'il me fasse la morale ou des reproches à tout va, je pense que j'en ai assez eu pour le moment, pour un bon moment je dirais même. Arrête de dire ce genre de chose Alexys... Je crois que j'ai réussi à le calmer. Sa voix était beaucoup plus calme, posée. Mais j'ai baissé la tête malgré tout parce que je lui en voulais un peu quand même. Tu as toujours été une personne merveilleuse à mes yeux. Avec les hauts comme les bas. Tu as toujours été pour moi, une personne plus que magnifique, plus qu'importante. J'ai fini par relever la tête pour lui adresser un léger sourire, assez contente d'entendre ces paroles parce qu'il comptait beaucoup pour moi également. Je ne veux pas te perdre, tu es bien trop importante pour moi... J'ai fini par rouler des yeux avant de le prendre dans mes bras parce que c'était plus fort que moi. Tu me perdras jamais parce que t'es super important pour moi aussi et tu devrais le savoir ça. Je l'ai lâché pour faire un pas en arrière et reprendre : Je vais revenir tu sais. J'ai juste besoin de temps pour moi là !
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