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RENDS-MOI CA!!! -Pv Marloes-

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BE CAREFUL I'M WATCHING YOU... NEED TO EAT YOUR ICE CREAM! OR MAYBE... YOUR BOOK... OW YEAH BOOK...

"Pv MARLOES"


Le Zoo... Un des endroits qui le détendaient. Ces derniers temps, le campus était stressant. Tous à courir après tel ou tel projet, d'autres qui s'échappaient en vadrouille à l'étranger, sous la coupe de l'une ou l'autre maison, et pour finir, son frère ou sa jumelle toujours dans les parages. C'est vrai qu'il les aimait. De toute façon, quand on est Samson, on finit par toujours aimer tout le monde et on s'en veut ensuite d'avoir été si con. Il se faisait sourire tout seul , le front contre une vitre, à observer les babouin qui s'énervaient de l'autre coté, juste pour un bout de fruit. C'est marrant on aurait dit les mecs du campus pour les filles. Pas très glorieux comme comparaison, mais Samson se retrouvait souvent témoin de situations quelque peu... burlesques quand il s'agissait de ... Comment dire... rituel pré nuptial...? Pré-accouplement, ça ne se dit pas. En gros à qui avait la plus grosse pour séduire la fille. Il venait ici pour échapper à ce genre d'effusion hormonale typique du printemps... Quoi qu'à Havard, ça semblait toujours être le printemps. En hiver, il faisait froid, fallait se réchauffer, en automne on déprime faut se consoler et en été, fais trop chaud faut se déshabiller. Et on s'étonne d'avoir autant d'ADN commun avec les bonobo qui règlent tout par le sexe? Bah voilà, révélation. Havard était un nid à bonobo. Sans savoir pourquoi , Samson se demanda dans quelle catégorie de primates il pouvait placer son frère, m.parfait. Ses pieds battaient lentement le bitume nettoyé du zoo quand il passa devant une vitre où un petit gamin de trois ans rigolait à plein poumons. Il enfonça ses mains à fond dans ses poches de jean foncé, froissant les pans de sa chemise noire ouverte sur un tee shirt gris foncé vierge et sourit en coin. Il aimait ces scènes... les gosses étaient tellement naturels...

Pourquoi il n'avait jamais été comme ça lui? Si enjoué et plein de rires? Il se mordit la lèvre en coin , pensif et tourna les yeux entre deux mèches en vrac, lui qui était assez allergique à la brosse, pour tomber nez à nez avec un gros gorille qui poussait des cris rauques et envoyait ses bras en l'air d'une manière étrange. On aurait une danse tribale assez drôle, et dans la tête de Samson, il sourit tout seul, se retenant de rire comme un con, avec un fort "Oh Marshall..." bien pensé. Si son frangin avait été là, il aurait pris une claque sur la tête. Il aurait bien aimé avoir un ainé comme les autres avaient... un genre de modèle protecteur qui s'inquiète pour son sort , mais ce grand con doué en psychologie n'arrivait même pas voir ce que Samson cachait et ses angoisses ou traumatismes. Du moins c'est ce qu'il avait conclu avec le temps. Il s'en foutait. Il s'éloigna , essayant d'oublier cette pensée en passant à un autre animal et vit passer un lémurien à fond la caisse parmi les gens, sur les planches de bois, direction on ne savait pas où, deux gardes du zoo au cul, puis un second dans l'autre sens. Oh, il y avait des évadés!?

Le brun s'écarta, collant son sac à dos habituel contre la paroi d'un gros python et observa la scène avec un certain amusement. Et on lui demandait pourquoi il aimait venir ici? Le dépaysement. C'était unique et ça lui faisait du bien, faute de pouvoir courir dans des contrées sauvages. Il se décolla de la vitre quand un visage qu'il connaissait entra dans son champ de vision. Il l'avait déjà vu cette fille... Il n'aimait pas ces jours où Marshall prenait trop de place dans sa tête, et là, elle le faisait revenir. C'était près de lui qu'il l'avait vu à chaque fois. Il s'arrêta à quelques pas et l'observa. Elle dessinait? Hm. Autant ne pas la déranger. Et dire qu'il ne lui avait jamais présenter personne. Il ne devait pas être assez bien peut-être. Ça l'énervait pour le coup.
Il soupira et passa à coté d'elle en disant à mi voix... avec une pointe de tristesse quelque part, ces gens là étant plus avec son frangin que lui-même... "Tu diras bonjour à mon frère Marshall de ma part.. Bonne journée à toi... et.. fais attention aux singes..." Quelque part c'était un sentiment enfantin mais d'un autre coté, c'est compréhensible. De toute façon, Samson arrivait à un point de non retour, et si ça cassait, ce serait terminé.


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j’étais tranquillement assise en tailleur sur un banc, mon carnet de croquis sur les genoux j’essaye de capter le rire de cet enfant qui regarde à travers la grille des chimpanzés. j’étais amusée par la scène et essayais de la capturer au mieux sur ma feuille. des crayons un peu étalés autour de moi, certains étaient tombés par terre tandis que d’autres avaient glissés sous moi. j’étais occupée à chercher sous mes fesses mon crayon vert pomme quand j’entendais une voix qui semblait m’interpeller « hein ? » dis-je en relevant la tête, puis j’voyais ce garçon, je me levais « he attends.. » je m’approchais en laissant mes affaires sur le banc « t’es l’frère de marshall ? » dis-je en souriant, je ne l’avais jamais vu, faut dire que j’avais un peu perdu contact avec marshall depuis mon retour.
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Eh merde... Lui qui voulait être poli s'était en fait attirer l'attention de la petite blonde. Enfin pas si petit en fait. Samson se disait vraiment qu'il aurait préféré faire dix kilos de plus et dix centimètres aussi... ouais et être son frère aussi? Non jamais! Il était bien comme  il était. Juste que... ces filles étaient grandes quand il s'y attendait le moins. Il ralentit le pas et avala sa salive. Il se retourna, ses iris bleus suivant la vitre en face de lui, où se battaient deux espèces de gibbons bizarres. "Mh..." sortit juste de sa bouche close. Il releva un regard hésitant sur la fille en question, peu à l'aise, comme d'habitude. Timidité compulsive quand tu nous tiens. Alors ses doigts maltraitent un trousseau de clefs, qu'il a sorti de sa poche. Il croise les yeux de la silhouette entre deux boucles ébrouées par le vent. Elle a l'air gentille... Il n'aime pas quand elles ont l'air gentille, il s'est déjà fait plusieurs fois baisé... mais c'est plus fort que lui, il n'arrive pas à la renvoyer chier, et sourit en coin, le regard se baissa directement. Nom de dieu, allez un peu de courage, tu nous fais quoi là! Même cette fille s'impose plus que toi. " C'est rien, il ne parle jamais de moi, il est toujours trop occupé. Je ne voulais pas t'ennuyer, excuse-moi. Je... vais te laisser." Il essaie une nouvelle fois de s'esquiver, avalant encore une fois sa salive et respire calmement. Que con! Pourquoi tu lui as adressé la parole aussi! Il s'éloigne de plusieurs pas, les mains toujours dans les poches, silencieux, espérant que c'était la dernière parole, ses doigts martyrisant nerveusement les pauvres clefs qui n'ont rien demandé.
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j’avoue que je sais pas vraiment quoi lui dire quand il me répond qu’il a l’habitude, que marshall ne parle pas de lui, je sens clairement qu’il vit dans l’ombre de son frère et j’aime pas cette idée parce que pour moi toute personne doit être connue pour ce qu’elle est et pas parce qu’elle est le frère de machin, ou l’ami d’untel. « attends, mais tu m’embêtes pas, reste. » j’espère vraiment qu’il va rester parce que j’ai pas envie qu’il croit que j’le rejette, j’ai envie d’le rassurer, j’sais pas vraiment pourquoi parce que je le connait pas au final. c’est peut-être mon côté quincy qui fait ça je sais pas. « j’étais en train de dessiner les gens du zoo, j’aimerais bien te dessiner aussi, tu serais d’accord ? » j’avais eu cette idée à l’instant, j’me disais que de cette façon il serait obligé d’accepter et que je pourrais alors apprendre à connaître le frère de marshall.
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Samson ralentit puis se retourne de trois quart, le regardant un peu en coin. Il hésite.  Il écouta sa réplique et prit un air un peu étonné. Les gens? Elle dessinait vraiment les gens ici? "Des gens y'en a partout. Pourquoi tu viens ici pour les dessiner. je pensais que c'était les animaux qui t'intéressaient. " Si on y réfléchit, il n'avait pas tord le brun. C'est vrai que c'était un peu étrange, mais ça l'était tout autant de dire à une fille de passer le bonjour à un mec qu'on est sensé voir tous les jours ou presque. Il enfonça ses mains nerveusement dans ses poches, peu sûr de lui, comme s'il pouvait les enfoncer plus bas encore, rentrant la tête dans les épaules. " Non... euh... me dessine pas. Je suis pas très...à l'aise avec ce genre de trucs et puis... " A ce moment-là, Samson entendit un gros bruit et une poubelle roula , décroché de son socle, jusqu'au milieu de l'allée. A un petit mètre de la demoiselle, il observa le manège des deux Lémurien maki, qui n'avaient toujours pas été attrapé et qui foutaient tout en l'air. Il haussa les sourcils et ne bougea pas, laissant passer le premier devant lui. Ce dernier dépassa comme un fou la petite blonde, quand le second s'arrêta devant elle, sans prévenir. Oula... La moitié des gens s'étaient écarter, là où d'autres se marraient devant le spectacle. Samson sourit en coin. "Tu t'es fait un ami on dirait." dit-il en souriant en coin, amusé, ses yeux clairs s'allumant un peu. Ce genre de scènes lui plaisait bien, il n'était pas dur au rire. Le bestiau tout rayé observait la jeune fille et d'un coup, sa main noire tira sur un tissu présent sur la cheville féminine. Il couina et loucha sur la jambe de la petite blonde. Oh... Samson le sentait pas. C'était un peu comme les babouins qui agressent les gens avec leurs pop corn ... "Euh... tu... tu devrais... t'éloi..." Il avait commencé à s'approcher d'elle quand le singe entendit les gardes arriver en courant, avec deux gros épuisettes en filet renforcé. Ni une ni deux, il grimpa sur la blonde sans aucune retenue, et lui arracha son carnet à dessin des mains dans un cri suraigu. Tout y passa dans la panique, même les cheveux. Oh putain... Samson grimaça en voyant le singe partir. Il n'avait même pas eu le temps d'intervenir que le singe avait foutu le bordel sur la petite blonde.
Précautionneux, il la prit dans ses bras, quand les gardes passèrent, l'y cachant contre son torse. Ces mecs étaient limite plus dangereux que les singes avec leur matos qui se baladait dans tous les sens. C'était peut-être pas le bon jour pour venir au zoo... Il passa une de ses mains dans les cheveux blonds pour essayer d’aplatir un peu la jungle qu'y avait causer le singe et pencha la tête, un peu inquiet pour le coup. " ça va aller? Il t'a blessé? "


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je riais un peu en l’entendant, c’est vrai il avait raison, il y avait mille autre endroit où dessiner les gens, mais le zoo offrait un cadre spécial. les emotions et les visages semblaient plus belles, plus pures. je regarde l’enfant appuyé qui semble discuter avec le gorille derrière la vitre « tu vois les gosse là-bas ? c’est une scène que tu verras nulle part ailleurs. c’est ça qui me plaît. » pouvoir capter des moments d’émerveillements sur les vraies choses qui nous entourent. j’hochais la tête en attendant qu’il ne préférait pas, je comprenais très bien, j’étais aussi ce genre de personne là, qui préfère être derrière la caméra plutôt qu’à l’écran. j’aimais montrer, mais je n’aimais pas que l’on me voit. « y a pas de souci, je compre… » j’eu pas le temps de finir ma phrase que j’entendis un bruit, je me retournais et voyais un lémurien « oh les petites bêtes » dis-je naïvement ne sachant pas ce qu’il m’attendait. un des makis s’arrêta devant moi et je m’accroupissait pour être à sa taille. j’aimais les animaux, mais je n’y connaissais rien à leur réaction. j’étais plus callée en chat qu’en tout autre animal. « mais noooon, regarde sa p’tite tête » et là les agents de sécurité se ruent vers nous « eheh tout va bien, vous allez lui faire peur » hurlais-je alors que le maki était déjà cramponné à ma tête, j’étais prête à donner corps et âme pour le défendre quand je vis mon carnet se faire effeuiller et mes dessins tomber par terre « mes dessiiiins » lançais-je pleine de désespoir en essayant de lui enlever le carnet des mains. « rends-moi ça !! » mais rien à faire, il le jeta par terre et je me précipiter pour le ramasser. au même moment il descendit de ma tête en pris la direction opposé aux gardes.
je fus très surprise quand samson me prit dans ses bras, lui qui m’avait paru si froid. « oui oui, ça va, il m’a pas fait mal » j’avais surtout eu peur à vrai dire. puis me détachant un peu de lui « fais moi penser de ne plus jamais m’approcher de trop près de ces bêtes » avec une petite moue.
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