AIDAN ✮ retrouvailles dans ce labyrinthe de mots.

deux personnes similaires et bientôt un duo d'enfer.

La bibliothèque. Un des lieux les plus calmes -voir les plus vides- de l'université et t'avais pas trouvé mieux comme endroit pour tuer le temps sans vraiment le tuer. La bibliothécaire ne te vit même pas entrer, pour dire, t'aimais pas trop qu'on te voit ici et qu'on te prenne pour une intello. Tu filas dans les rayons et scannas rapidement les étagères de quelques regards, cherchant le livre qui allait nourrir tes pensées pour au moins une heure. A l'évidence, tu ne trouvas pas ton bonheur dans cette section. Mais poussée par ta curiosité de trouver ce fameux roman, tu inspectais les autres sections et tombas enfin sur le livre que tu cherchais. On t'avait parlé de ce livre et t'avais un peu lu le résumé sur le net. Du coup, plus curieuse que jamais, t'avais décidé de venir le commencer et voir ce que le sort réservait à ces fameuses princesses. Oh t'as oublié de préciser, il s'agissait de l'ouvrage portant le titre "Les princesses vagabondes" de Frédéric Lenormand. Attrapant le livre que tu plaquais contre ta poitrine, tu regardais les tables. Certaines étaient occupées d'autres totalement vides, mais toi tu réfléchissais un instant avant de finalement te retourner. Pas question que tu t'assois à l'une de ces tables, tu préférais plutôt le lire dans un coin à part où tu seras en tête-à-tête avec cette œuvre. Par ailleurs, tes yeux scannèrent de nouveau les couloirs des étagères au fur et à mesure que tu marchais et puis...Bingo ! Tu trouvas enfin ton bonheur. Une place tout au fond caché entre deux étagèrent et sans perdre de temps, tu allas t'installer dans ce coin, fesses contre le sol et dos plaqué contre le mur. Tu croisais tes jambes l'une sur l'autre en déposant ton sac à tes côtés et en ouvrant enfin le livre. Une mèche rebelle de tes cheveux venait gêner un peu ta vue, alors tu la passas derrière ton oreille afin de pouvoir commencer ta lecture.

aidan & manu

Spoiler:

Le temps d'attentes pour mon prochain cours était interminable. À la base, j'étais supposé avoir un cours dans les secondes qui suivent, mais celui-ci avait été annulé à la dernière minute. Oui on pourrait dire que j'ai de la chance, mais en même temps non, car ce cours était un double, donc j'en avais pour tout l'après midi. Mon idée première était de retourné chez moi, mais le problème et si je le fais, je ne voudrai plus revenir pour mon cours et qui est beaucoup plus tard. Je devais trouvé le moyen de tuer le temps. Ma première idée était de sortir pour fumer un joint, mais je n'ai pas trop envie de me faire prendre et d'être expulsé, surtout que j'ai le profil pour. Tout le monde me dirait d'aller étudier, mais j'en avais pas du tout envie bien évidemment. J'avais finalement décidé d'aller me trouver un petit coin tranquille pour dormir. Le seul endroit qui me le permettait était la bibliothèque. Bon j'admets détesté cet endroit qui sent l'intello à plein nez, mais il n'y a rien d'autre que je peux faire de toute façon. Je me dirigeai alors vers celle-ci d'un pas très lent. Je pris de longues minutes pour m'y rendre. Tous les moyens sont bon pour tuer le temps. Je me retrouvai alors devant la bibliothèque après ces longues minutes. Vous comprenez que j'avais aucune presse et surtout aucune envie de m'y rendre. En faisant le pas vers l'intérieur, j'accrochai évidemment une table sans le faire exprès. La bibliothécaire me lança un de ses sale regard. J'avais juste envie de lui foutre mon poing dans la figue. Au lieu de ça, je lui fis un petit sourire moqueur avant de poursuivre mon entrée dans cet endroit sinistre. Bon j'exagère peut-être un peu, mais ais-je la tête d'un mec qui va lire un livre? Vous pouvez garder votre réponse, je ne veux pas vraiment savoir ce que vous pensez. Je me cherchais un coin tranquille pour m'écraser et faire une sieste. Je vis alors alors au loin une table qui semblait disponible, avec un fauteuil tout près. Parfait, je vais pouvoir m'y asseoir et mettre mes pieds sur la table. Le petit ombre d'un sourire s'installa sur mon visage, mais celui-ci disparu aussi vite lorsque je me sentis trébuché par terre. Il y avait en effet quelqu'un assis par terre que je n'avais bien évidemment pas vu. Tous mes notes se retrouvèrent par terre, incluant même mes dessins. Oui, j'ai un petit talent caché qui est même très bien caché. Mon plus grand secret dans la vie est que je suis adepte de la peinture et des dessins en général. C'est d'ailleurs mon cours secondaire. La colère se pris alors de moi. La jeune fille qui était assise là n'avait pas d'affaire à y être selon moi. « Espèce d'idiote! Tu aurais pu t'asseoir ailleurs qu'ici. À cause de toi mes vêtement sont tous sales. » Pour vous expliquez, je suis en général toujours bien habiller. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai premièrement pensé à mes vêtements.

Spoiler:

deux personnes similaires et bientôt un duo d'enfer.

Si tu t'étais assise au fond, c'était simplement parce que t'avais pas envie qu'on pense que t'étais une habituée des lieux et franchement, ce n'était pas le genre de lieu que t'aimais fréquenter. Il était vraiment très rare que tu te rendes dans une bibliothèque. C'était surtout que tu ne savais pas comment tuer ton temps et que t'avais jugé que ce serait peut-être le moment de commencer à lire ce fameux livre. Ouai parce que si tu retardais encore et bien t'allais jamais le lire ou bien dans dix ans peut-être, ou alors lorsque les poules auront des dents. Enfin bref, installée tranquillement et tout peinard au sol dans un coin caché, tu plongeais les yeux dans ton livre et commençais ta lecture. Page par page, t'étais déjà à troisième lorsque tu sentais une douleur à la cheville, un coup que tu venais d'avoir par tu ne sais qui ou quoi. Rapidement et par réflexe, t'enlevais ta jambe en la penchant légèrement pour pouvoir caresser ta cheville. « Et toi ! T'es aveugle ptit con ?!. » T'avais même pas regardé qui s'était avant de t'exprimer, mais c'était la douleur à la cheville qui parlait. Finalement, tu relevais rapidement la tête et ton regard croisa le sien. « Toi !. » Crias-tu un peu trop fort tandis que la bibliothèque demande de faire silence. Tu grimaçais légèrement avant de lâcher ta cheville. Faut que t'explique, ce gars là, t'avais couché avec lui et d'ailleurs, t'avais bien aimé cette nuit, mais ensuite, vous ne vous êtes plus vraiment revu. Des fois tu le croisais dans les couloirs de l'université, mais rien de plus. Vous ne vous êtes jamais adressé la parole, du moins, pas plus qu'un salut de passage. Tu ne savais même pas qui s'était, tout ce que tu savais, c'était son prénom. Et à vrai dire, l'idée ne t'avait jamais traversé l'esprit d'en savoir un peu plus sur lui. Finalement, tu lui attrapas rapidement la main et le tiras d'un coup au sol pour qu'il pose ses fesses à tes côtés. « Tu m'dois des excuses là, t'as carrément amoché ma cheville avec ta chaussure !. » Concluais-tu en large sourire. La première fois surement que vous aurez une conversation et l'ironie du sort voulait que ce soit dans une bibliothèque.

aidan & manu

Spoiler:

Jamais j'aurais pensé que mon retour au étude aurait été aussi difficile. Pour être honnête, si j'aurais su avant, je ne les aurais pas repris. Mais j'ai beaucoup trop d’orgueil pour abandonner et en plus je ne ferais que prouvé à ma famille qu'ils avaient raison à mon sujet. Tous le mondes croient que je vais finir par abandonner, car à trente ans on a pas les même volontés qu'à vingt ans vis-à-vis les études. Ce qui était encourageant, c'est que je réussis bien jusqu'à présent. Par contre le temps à cesser d'avancer depuis que j'ai repris les cours. En ce moment, tous ce dont j'avais envie c'était de partir en Road Trip pour aller dans un festival de musique pour faire la fête, pour fumer et évidemment pour me saouler à ne plus me souvenir de ma vie au complet. À bien y penser, cela faisait un bon moment que je n'avais pas fait ça. J'avoue par contre ne pas avoir la même forme que j'avais lorsque j'étais dans la vingtaine. Si je le pouvais, je reculerais n'importe quand dans ces belles années pour pouvoir revivre mes folleries de jeunesse. J'étais beaucoup plus fringuant lorsque j'avais vingt ans. La preuve que je vieillis, j'ai souvent plus besoin de faire une sieste qu'avant. Une chance qu'au niveau sexe, ça na pas du tout diminué. D'ailleurs, je m'étais rendu à la bibliothèque pour pouvoir faire une sieste, étant donné que mon dernier cours était dans plusieurs heures. Sans trop comprendre pourquoi sur le coup, je m'étais retrouvé par terre. J'avais eu le réflexe de mettre mes mains pour ainsi éviter de me cogner la tête par terre. J'avais déjà eu deux bonne commossions dans ma vie, je n'avais vraiment envie d'en avoir une troisième. J'avais alors insulté la jeune femme, qui m'avait fait trébuché si je pourrais ainsi dire. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me réponde par un insulte. Je m'attendais plutôt à un oh mon dieu je m'excuse. À la place, je me suis fait traité de petit cons pour la millionième fois. Je commençais être habitué. Je sentis la colère monté, avant de l'entendre crié. Elle m'avait reconnu, puis je le fis à mon tour. Je peux vous dire que l'on avait eu de l'excellent sexe d'un soir, mais on ne s'était pas reparlé depuis. C'est bizarre, parce que normalement les filles à qui je donne du bon sexe me cours après pour en avoir encore. Je sentis alors qu'elle me prit la main pour m'attirer vers elle. J'étais maintenant assis à ses côtés. « Et toi tu devrais t'excuser d'avoir faillit abimer mon beau visage. » Je ne manquais pas de confiance en moi. Je lui fit un clin d'oeil, avant d'ajouter le commentaire le plus stupide qu'un mec peut dire. « J'allais t'appeler justement. » Elle devait l'avoir entendu plus d'une fois celle la. J'avais un petit sourire en coin pour compenser.

J'étais plutôt surpris d'avoir tombé sur elle, sans vouloir faire un mauvais jeu de mot. J'admets que j'aurais peut-être dû penser de la rappeler, mais j'ai complètement oublié pour être honnête. Je ne serais pas contre pour passer une autre soirée avec elle, car elle est vraiment une bête au lit. Par contre, il y avait un détail auquel je n'avais pas pensé : son âge. J'espérais juste ne pas avoir fait un détournement de mineur, car je pourrais aller en prison pour ça. S'il y a bien une chose dans la vie qui me fait le plus peur c'est de me retrouver nue dans une douche avec plusieurs hommes qui attendent juste que je fasse tomber mon savon pour me faire passer un mauvais quart d'heure. À bien y penser, je pourrais vraiment être dans la merde. Je commençais un peu à flipper. Et si elle me demandait mon âge? Ce serais peut-être mieux pour moi de mentir, ou peut-être pas. Au moins, nous étions tous les deux entrains de rigoler pour les excuses que l'on ne feraient pas du tout. À force de l'entendre parler, je me rendais compte que l'on se ressemblait beaucoup elle et moi. J'avais l'impression d'avoir tombé sur une version sexy de moi. Une chance qu'elle ne fait pas partie de ma famille, car ce serait la catastrophe. « Non en faites on dit ça pour ne pas passer pour des enfoirés, mais au final ce n'est pas vrai. On espère simplement que la fille nous appelle pour avoir une baise d'urgence car c'était trop bon la veille. » C'était vrai techniquement. Ce que je ne dis pas, c'est que les mecs ne rappellent pas par orgueil. Dans notre tête, ce n'est pas les mecs qui redemandent pour du sexe, ce sont les filles. Avec ce qu'elle rajouta, je fus assez surpris. C'est moi-même ce que j'aurais dis et j'y avais même penser. Étais-ce une coïncidence? Peut-être que oui et peut-être que non. Néanmoins, je commençais à l'apprécier de plus en plus. « C'est vrai que tu étais dingues au lit. Je recommencerais n'importe quand. Même ici si tu veux. » Ce serait vraiment drôle en plus. J'imagine la tête de la bibliothécaire en avant qui entendrais de drôle de bruit pour finalement réalisé ce qui se passe. Je pense qu'elle donnerait sa démission dans les heures après. La jeune femme voulait alors en savoir plus sur moi. Devrais-je le faire? Pourquoi pas! Je sentais une bonne connexion entre elle et moi, donc je ne verrais pas pourquoi elle voudrait me foutre en prison. « Bon alors je m'appelle Aidan Halberstam et j'ai 30 ans et toute mes dents. » Dis-je alors pour faire mon petit con. « Je suis étudiant en administration ici à Harvard. Et pour être honnête, je suis la perfection incarner. » Dis-je en lui faisant un clin d’œil. Certaine personne n'aime pas ce côté trop sûre de lui.

C'est fou comment la jeune femme pouvait me ressembler. Plus la conversation avançait et plus j'avais l'impression de me regarder dans une glace. Es-ce possible de tomber sur un jumeau qui n'a même pas les mêmes parents. Je sais, la réponse est non, mais c'est quand même une drôle de coïncidence, si ça en est une bien sûre. Je commençais de plus en plus à apprécier la jeune femme. Je me demandais vraiment quel genre de relation je pourrais avoir avec elle. Par contre, je ne sais pas du tout encore son âge. « C'est ce qui me rend si exceptionnel!» Dis-je en lui faisant un clin d’œil avant d'éclater de rire. Oui j'admets aimé ma personne, mais selon moi c'est une qualité non? C'est important de s'aimer et d'avoir confiance en sois. Bon même si parfois, ma confiance déborde quelque peu. D'ailleurs, j'avais offert de faire l'amour à la jeune femme ici maintenant. Elle semblait avoir un petit côté timide que je n'avais pas. Pour être franc, je serais capable de courir nue si on me mettait au défi! J'allais tout de même tenté de la convaincre, j'aimerais bien le faire dans un endroit public, voir quel genre d'adrénaline cela apporte. Mais il faut que ta partenaire soit aussi d'accord. J'ai pas trop envie de me retrouver avec un viol sur le dos. Disons que ce ne serait pas très bon pour mon image.« De quoi ta peur? Si tu savais à quel point ça ne me dérange pas que l'on me voit à poil. » C'était une sortes de défi que je lui lançais. Bien que je ne croyais pas que cela fonctionnerais, mais j'aimais bien tenté ma chance. Je vais attendre de voir sa réaction pour pousser ma note un peu plus loin. Je la vis alors s’étouffé après lui avoir dit mon nom. Ce qu'elle me dit me fit m'étouffer aussi. Non! Ça ne se peut pas! Je ne voulais pas le croire. Peut-être qu'elle blaguait? Pourtant elle semblai bien sérieuse. Je me levai alors d'un coup sec. « Quoi! Ne me dis pas que j'ai mis mon pénis au même endroit que mon idiot de frère. Ark!!!! Je suis contaminé maintenant! Mais quel horreur!  » Dis-je un peu trop fort. Sûrement que tous le monde dans la bibliothèque venait de m'entendre... oops.