C'est le 10 novembre 1993 à Cambridge, que les membres de la famille Reilly m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Samson Rafaël. Je suis célibataire et je ne suis pas franchement pressé d'être lié à quelqu'un. Quand on passe son temps à vous rabattre vos idéaux, c'est une motivation supplémentaire pour claquer la porte à la tête de tous ceux qui veulent creuser. Sans compter que mes sentiments sont obsolètes pour mes parents puisqu'ils avaient décidé de me fiancer à une pintade... je ne suis pas énervé...(enfin si un peu, mais juste pour les fiançailles arrangés) juste... fatigué d'avoir si peu d'importance. Et si vous voulez tout savoir je suis Bi? On va dire que... vous n'êtes pas au courant et tout ça n'était qu'un accident et ... *soupire* ah... je boirai plus. Promis Père Noël. et j'en suis fier (oui, alors ça, pas si sûr...) . Je viens d'une classe sociale aisée . Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Droit en Majeur et Relations internationales en mineur depuis trois ans et travaille en parallèle de mes études en tant que archiviste à temps partiel pour la bibliothèque. Je pourrais ne rien faire, sauf que... j'ai horreur de m'ennuyer. Je donne aussi des cours particuliers à qui veut. Pas cher! Non mais je trouve ça con en fait de connaître des choses et de pas les partager si besoin. Je sais pas si c'est de l'altruisme, puisque ça me sert aussi. . Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Lowell.
Samson a un caractère difficile et torturé, mais cela fait maintenant trois années qu'il foule Havard. Il a eu sa passade fête, où il se souvient de ses conneries et n'en est pas fier (surtout celle où il s'est réveillé à coté d'un mec...). Il a eu sa passade déprime, colère et on en passe. Il n'a pas vraiment choisi, il essaie juste de trouver sa place. Une place qu'on lui refuse depuis la naissance et ça le gonfle. Mais il aura beau grogner, il y a une chose qui ne disparait pas: Son boulot dans les études. Invétéré bosseur, acharné dans les bouquins comme seuls exutoires à de meilleurs horizons, c'est un dévoreur de livres, de savoir, et il aime ça, en redemande, tout comme le café et la clope, agrémenté de nuits blanches et sucreries pour stimuler son cerveau, seule chose qui n'a pas failé à sa création. T'es jeune, tu vas crever vite à cette allure! C'est pas comme si sa famille en avait quelque chose à foutre (du moins c'est son point de vue, vu qu'il n'a jamais parlé très sérieusement avec Marshall), alors il se venge à sa manière, dans les études. Et ses résultats sont bons, même excellents. Il aimerait touché le haut, se foutant de la fortune de sa famille, et pouvoir prouvé à son vieux qu'il vaut mieux que son frère, mieux que sa jumelle. C'est une obsession qu'il ne hurle pas sur les toits, mais une obsession quand même. Les fêtes? Il a essayé, c'est parti en live d'ailleurs, mais il a vite arrêté, c'est pas son monde au fond, aussi révolté soit-il. Il aime bien les Mathers, y'a rien à dire là dessus...mais voilà, c'est pas lui. Et puis difficile de prouver au vieux sa bonne volonté s'il le choppe défoncé à une fête... Donc il a cessé et mûri. Autre détail, avoir une sale note, ça l'énerve et il se bouffe les sangs. Déconnez pas, ça l'angoisse vraiment. Il s'interdit l'échec, quitte à devoir se ruiner le cerveau, il réussira. L'échec qu'il craint bien plus encore que de croiser son frangin. Plus il vieillit et plus il se renferme, persuadé qu'il ne lui reste plus que deux solutions: la fermer et faire son chemin en solo en envoyant chier son père, ou foutre un coup de pied dans la poussière des Reilly, gueuler un bon coup et balancer ses résultats à la tronche de son vieux pour qu'il comprenne une bonne fois pour toute qu'il peut reprendre l'entreprise familiale et pas sa jumelle qui louche dès qu'il y a plus de 3 chiffres et des mecs tatoués à la barre...
LOWELL Les choses sont plus compliquées qu'être juste studieux et accroc aux bouquins. Au delà de son acharnement au travail, et puisque se comporter comme un mather, ça lui réussit pas franchement, Samson a opté pour une chose qu'il aime depuis gosse. Souvent mis à l'écart et reclus à ronger son frein comme un rat dans une boite, le petit Samson s'est souvent réfugié dans les arts, et la musique. C'est un petit prodige en djembé, bien que cet instrument soit primitif, il adore en jouer, perdu en pleine nature, avec d'autres personnes ou pour accompagner d'autres musiciens. Il est amoureux de toutes les musiques et déteste le silence, passant souvent des nuits entières à bosser avec de la musique tribale ou classique dans les oreilles. Il est fasciné par les danseurs, pas très doué lui même mais bon, tout s'apprend il parait. Mais ce qui pourrait le relier le plus aux Lowell, c'est son esprit voyageur, rêveur, drogué des étendues colorés , photographies en tout genre, qu'il accumule dans des boites. Il adore saisir les moments le plus colorés, les plus harmonieux qui pourraient agrémenter son quotidien stressant et sa famille injuste qui le rend bien souvent triste et stressé. Son énervement, il le passe en dessin et peinture fortuites, accumulés à coté de ses piles de photos, parfois mal prises, ou uniques de bizarreries, des cahiers de croquis, qu'il n'ose pas montrer. Il a du boulot à faire, il n'est pas très doué mais aimerait progresser. Un Samson divisé en deux. Dunster et Lowell, mais dont la partie privée est bien plus sauvage et libre qu'il le laisse voir au premier abord. Donnez lui les clefs de se lâcher artistiquement et c'est fort probable qu'il aime la vie bien plus qu'il ne le pense. (S'il intègre les Lowell ce sera donc tout frais). Grand poète timide, il ne demande qu'à prendre un peu confiance.
J'n'étais pas vraiment sur le campus, je bossais tranquillement dans un parc, et j'ai reçu des messages sur mon portable, de la part de ma mère et aussi de deux trois amis. Grosse panique dans ma tête. J'ai beau ne pas être en super terme avec mon frère et ma sœur, je crois que l'idée de les perdre m'a foutu dans tous mes états, alors j'ai tout embarqué, et j'ai couru comme un dératé au campus. Je crois que j'ai jamais autant eu peur de ma vie, et en même temps je me suis dit que finalement, on avait beau me faire tout le mal qu'on veut, je suis incapable de vraiment en vouloir au point de laisser les autres dans la merde. Heureusement pour moi j'ai réussi à les joindre au bout d'un moment et je les ai retrouvé sain et sauf. Ma sœur était juste égratigné et mon frangin le warrior n'avait rien. Par contre, les semaines à venir, je n'ai pas eu l'esprit tranquille. Cette fois là , je n'y étais pas, mais je trouvais ça étrange que ces mecs aient été si cons, et n'aient rien prévu en secours ou programmé des choses avec d'autres. Suffit de regarder les journaux pour voir comme marchent ce genre de mecs... Du coup, mode paranoïa pendant pas mal de temps. Aucune envie de me faire trouer la peau ou de finir avec la moitié d'une édifice sur la tête. J'ai rien d'un guerrier moi avec ma carrure de chiot décoiffé.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
A croire que Dieu veille sur moi ou quelconque ange là haut, j'aimerais savoir pour le remercier. Ça fait con de remercier un mec au pif. Si je dis ça c'est que dans ma poisse quotidien , j'ai toujours de la chance. Je n'y étais pas, j'étais à mon boulot d'archiviste entre deux journées de semi cours. Donc... j'ai eu une impression vraiment désagréable de déjà vu quand les sms me sont encore venu. A croire que je ne suis jamais là quand il faut. J'ai demandé congé et ils ont compris, mais j'étais dans tous les états... certains des otages étaient des amis... je suis resté là, comme un con, à attendre avec angoisse que leur tête soit sauve... Havard, la grande université prisée de tous... Elle allait prendre un sacré coup avec cette histoire... Le hic c'est que je digère super mal les problèmes de ce genre. Sur le moment, je gère, au mieux, mais après, j'ai plus de jambes, je dors plus, je me sens suivi, je stresse pour rien et j'ai même peur d'ouvrir mon casier de peur que ce soit raccordé à un détonateur blabla... oui je vois trop de films mais ce qui s'est passé aussi était sensé n'être que dans les films... Question charisme, encore un truc qui me faisait en perdre, là où j'en avais déjà si peu. Ma soeur a été très touché par cette histoire et Marshall... bah Marshall j'en sais rien en fait, il est fort et ne montre jamais rien quand ce genre de trucs arrivent alors... j'ai pas été lui demander, mais c'est certain qu'il a mieux encaissé que moi...
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Tomi et j'ai l'âge de 3 lapins très vieux? *sait même pas combien ça vit un lapin. *. Je suis bien french de tous les bords et j'ai connu le forum grâce à top-site, à la base mais vu la popularité de votre fow, difficile de pas connaitre XD. Ca fait environ 4 mois que je vous tourne autour, et puis j'ai pas tenu. je suis juste flippé d'un si gros fow, j'espère que ça ira. Donc voilà alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Jake Cooper comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ 400 à 500 mots par RP mais je m'adapte sans mal s'il faut en faire 200 ou 1000, c'est selon la personne en face de moi et le rôle de chacun au moment du rp. Mon personnage est un scénario crée par Marshall Elliot Reilly.
Mot de la fin ? ▲ :excited: .
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)
Peut-être que je devrais tout laisser couler après tout, et laisser ma soeur jumelle se démerder. Elle a l'air contente de son sort elle, et elle s'en fout je crois que j'aille bien ou mal. Pour elle, il n'y a que Marshall, Marshall, Marshall. "Et Marshall il m'a aidé, tu verrais ces muscles, et j'ai vu la maison de Marshall, et sa copine est trop belle! Et j'ai trop hâte d'être tata, et tu sais , tu sais, il parait que quand vous étiez petits, il te surveillait tout le temps mais tu voulais jamais comprendre c'est vrai ça? Et pourquoi tu lui as jamais montré d'affection, il est gentil pourtant. Franchement Samson tu fais pas d'effort." ............................. Que dire? Ma jumelle, franchement j't'aime bien, j't'aime beaucoup même, à mon grand malheur, parce que moi j'ai des principes et y'a pas que ma petite personne qui compte mais là... là... tu vas trop loin. Reste avec ton Marshall et me soule pas. Voilà où j'en étais. Immature, elle l'était et je ne pouvais rien faire contre, à part faire gaffe à ce qu'il ne lui arrive pas trop d'embrouilles, du moins quand Marshall n'était pas là, sinon je faisais poussin à coté du coq... Qu'est-ce que je peux y faire? Encore une fois, depuis petit, Marshall a toujours été au centre du regard de tous. Brun, grand, fort, bien fait, charismatique dès l'adolescence, sportif et intelligent, il a fini rapidement à Havard dans la maison des Beaux Gosses. En même temps, difficile de le voir ailleurs. Et quand on lui demandait si j'étais son petit cousin, lui de répondre: "Non lui, c'est mon p'tit frêre." Et tous avaient des yeux grands comme des billes et les sourcils qui passaient par dessus la tête. " Ah ok, vous avez pas le même père?" Oh. Tu vas prendre une encyclopédie dans la gueule tas de muscles! J'ne suis pas un violent mais ce genre de sujet n'est pas à aborder avec moi. Non, j'ai été adopté couillon. Bien sûr qu'on a les mêmes parents!
Difficile à croire. Même ma sœur jumelle était belle, de ma taille (grande pour une fille), douce, polie, ouverte, souriante, elle avait tout pour elle. A coté, je faisais un pas tâche. Autant me noyer dans ma soupe aux repas de famille quand la grand père paternel leur sortait un truc du genre "Bon et ce gringalet là, c'est quand qu'il se muscle? C'est pas avec ça qu'il va vous faire des petits dignes des Reilly." et elle me toisait avec vergogne... Vieille peau que les rides composaient un second habit morbide, tu sens les toilettes d'ici... ks... Et le père un jour avait répliqué: " Ne vous en faites pas mère, nous lui avons trouvé une femme qui saura remonter la verve des Reilly." QUOI!? Et pourquoi on m'a pas mis au courant? Woh, non ! Que dalle, j'épouserai pas une nana que j'n'aime pas!! C'était quoi cette histoire? Super.... Autrement, j'étais destiné à ne rien choisir dans ma vie? Mais pourquoi ils faisaient pas ça avec les deux autres? Je plissais les yeux envers mon père et ma soeur me mit un coup de pied sous la table. Quoi, pourquoi elle me faisait ça? Elle avait rien à dire, c'était ma vie dont on parlait là! Je ne voulais pas épouser qui que ce soit et puis merde, j'avais pas trente ans, j'étais encore en études et on m'collait déjà ça sur le dos?
Quelques semaines après, je découvris l'ampleur du canular. Enfin c'en était pour moi. Ok, donc en gros, il voulait me marier à Staline en fille, métisse avec un charisme proche de Cléopâtre. Non. C'est mort. Je l'ai toisé du regard et elle m'a lorgné. Elle est plus grande que moi en talon , non mais... NON. Que des paroles sympas en plus... La belle vipère... à part son décolleté, pas grand chose n'était attirant chez elle. Je crois que ce jour, je me suis planté devant elle, et je lui ai souri, bien faussement, elle a du capté, puis j'ai dit avec dénigrement. "Fais ce que tu veux, mais je n't'épouserai jamais. c'est Non. " Et elle me parle toujours aussi mal. Super... en plus d'être grande et belle, elle est infecte, manipulatrice et se sent toute puissante. Son regard en dit long. Quoi, on n'a pas le droit de lui dire non? C'est fort dommage, parce que c'est le seul mot que j'aurais pour elle, peu importe le sujet. Elle ne va pas m'aimer. Tant mieux. Moi non plus. Ma famille ne va pas lâché l'affaire, à discuter avec l'autre et je vais m’éclipser proprement... comme d'habitude, mais très franchement, elle me file la nausée... j'avais presqu'envie de prétendre que je suis gay pour un peu plus les énerver et qu'on me colle pas cette folle dans les pattes. C'est un coup à se retrouver soumis, maltraité et traumatisé avec une fille pareille. Marshall aurait été capable de la tenir mais pas moi, alors qu'il se débrouille avec lui, moi c'est pas mon problème...
En fait, ça a toujours été comme ça... Tout ce que Marshall ne voulait pas on me le refilait dans l'espoir que ce ne soit pas perdu. Sauf que je ne suis pas lui, j'en veux pas de ses déchets. J'ai d'autres envies, d'autres besoins, d'autres désirs, comme une personne normal en somme. Encore faudrait-il que j'apparaisse comme telle aux yeux de mon père. C'est compliqué au final... Très compliqué...
Quand j'étais môme , j'étais plus dissipé que lui, c'est vrai mais on m'a vite fait comprendre que je n'aurais pas du être là... Pourtant j'étais le plus intelligent des deux, ma petite sœur jouant à la princesse avec Marshall et s'en fichant la plupart du temps de l'école. Étant tout seul, j'étais bien obligé de faire quelque chose de mes dix doigts. Alors ça a été les livres, le dessin, curieux de connaitre tout sur le monde, son fonctionnement , les sciences, l'Histoire, et très tôt je me suis enfoncé dans cet univers imaginaire qui me faisait temps besoin pour combler ce vide affectif récurent. Ma mère me donnait parfois des câlins, je ne nie pas, et je n'étais pas malheureux matériellement parlant, puisque j'avais pour ainsi dire tout ce que je voulais... du moins ce qu'ils pensaient que je voulais. Mais y'a des choses qui ne s’achètent pas et ça, ça semblait difficile dans leur caboche... Eux qui étaient grands, eux qui se disaient puissants, eux qui se pensaient au dessus de tant de monde, ne comprenait même pas les choses les plus simples. Et que dire mon frère et ma sœur qui se mirent à étudier la psycho une fois en études supérieures.... Ils ont bon dos, eux qui ne comprennent même pas la mienne! Ça leur sert à quoi !?
Pendant ma première année , je n'ai fait partie d'aucune maison et je ne voulais pas de toute façon. J'étais parti du principe que personne ne voudrait de moi, et j'ai commencé à trainer avec ceux qu'on appelle Mathers. Je bossais , les résultats étaient là, mais ils déclinèrent un peu. On ne peut pas se cuiter et rentrer en exam frais comme un gardon le lendemain et puis ça crame des neurones, alors j'ai arrêté, me trouvant pathétique. Eux, arrivaient à gérer. Pas moi. Puis tout est allé mieux, si ce n'est que Marshall et ma sœur s'éloigne de plus en plus de moi et qu'il ne me reste pas grand chose, parce que je me suis beaucoup isolé... Est-ce que je vais bien? Pas si sûr... Parce que si on en regarde l'ordre parfait de l'écriture sur mon cahier.... un psy dirait probablement que j'essaie de masquer les faits par une maniaquerie compulsive. Ce masque, pas sûr que j'arrive à le garder longtemps... on a tous nos limites... et le gosse hyperactif cérébralement que j'étais n'est pas parti... il a juste appris à se planquer pour ne pas se faire remarquer... C'est comme enfermé un papillon dans un bocal et attendre qu'il crève. Au bout d'un moment, une fois que le bocal et sous un tas de livres, on ne le voit plus et la papillon crève là, tout sec et moche. Peut-être que ça va finir par m'arriver.