FLASHBACK | LOVE ME LIKE YOU DO. (alexeï)

Ça faisait un moment qu'Alex et moi, on sortait ensemble. C'était un peu étrange de dire ça d'ailleurs, nous étions plus destiné à être ami plutôt qu'autre chose, mais les choses sont allé très vite, on s'est rencontré à la dunster house, j'étais un peu paumé et il m'a tout de suite mis à l'aise avec le fonctionnement des choses, il a fait en sorte que je me sente chez moi ici, et c'est peut-être ça qui m'a attiré, qu'il pense à mon bien-être, alors que d'autre s'en fiche. On s'est embrassé dans les couloirs, on a fait des préliminaires dans la chambre verrouiller à clés et on s'est dit que c'était plus la peine de se mentir, on peut essayer, ça peut foirer, si oui, ce n'est pas grave, si non, tant pis, vaut mieux avoir des remords que des regrets non? Je l'ai un peu forcé à venir dans ma chambre pendant la classe de neige, et je suis à présent, là, à attendre qu'il rentre alors qu'on avait prévue un petit tête à tête. La chambre était remplie de bougie et de truc parfumer, j'ai les jambes rasées et j'ai dû avaler une tonne de bonbon à la menthe, que mon corps doit être à présent composé de 10% de chair, 60% d'eau et de 30% de menthe. Je finis même par laisser tomber, tout est froid de toute façon et enchaîne la soirée sur des rediffusion de L'incroyable famille Kardashian. Il me manque, je veux qu'il revienne, et je veux lui crever les yeux moi-même de me laisser dans un tel état, je l'aime, enfin je crois ? Je crois que je tiens plus à lui, qu'il ne tient à moi, et ça me tue de me dire qu'il peut passer sa soirée n'importe où, s'éclater n'importe où, qu'avec moi. Lorsque la porte finit par s'ouvrir, je me redresse d'un bon, dans ma petite nuisette et un énorme pull qui m'englobe, j'ai l'air un peu ridicule, mais tant pis : T'ETAIT OU BORDEL ? CA FAIT DES HEURES QUE JE T'ATTENDS ! TU CROIS QUE J'AI QUE CA A FAIRE QUE DE T'ATTENDRE ?

La classe de neige, comme si c'était ma priorité dans la vie, je fréquentais de nouveau les bars pour boire quelques verres comme lorsque je me trouvais à la MH, je rentrais à des heurs pas possible chaque soir comme pour essayer de profiter de la vie qui venait de m'ôter ma soeur, ma Snow à moi, mon flocon de neige ! J'avais accepté l'invitation d'Alaska parce que cela lui faisait plaisir et que oui j'avais envi d'être avec elle, de lui faire plaisir, voir un sourire sur ses lèvres et pourtant depuis que nous étions arrivés autant dire que je passais tout mon temps à être partout sauf avec elle, je le fuyais peut être oui en fait, j'en avais marre de ses prises de tête pour rien, alors que merde mon coeur saignait, j'osais pas en parler, parce qu'un mec qui pleure c'est ringard, pitoyable mais putain que ma soeur me manquait.
Mettant un pied devant l'autre machinalement, avançant doucement mais surement vers la chambre de ma petite amie, je finissais par ouvrir la porte, esquissant un sourire sur mes lèvres, j'allais m'écrier SURPRISE mais je n'en eu même pas le temps, elle me sautait à la gorge avec sa voix de furie, elle criait et j'avais déjà envi de me flinguer, de retourner en arrière, claquer la port pour lui faire comprendre jt'emmerde babe love ! Je voyais même pas autour de moi, les bougies, l'odeur qui parfumait la pièce, non je divaguais, j'étais comme un zombie, je vivais pas, je survivais. Moi aussi ça me fait plaisir de passer la soirée avec toi ! Pas besoin de gueuler je suis là maintenant, tu veux réveiller les voisins ... Et puis tu me fais chier ... j'ai pas à me justifier ! Je peux repartir si tu préfères ! Oui je pouvais être connard, sans coeur et pourtant Alaska c'était ma princesse à moi !

Sa posture nonchalante et ses airs de je m'en foustiste me rendais encore plus en rogner, j'avais passé une soirée minable alors qu'il sentait la bière et son visage montré bien qu'il n'était pas à la messe ou dans le coin prière où les jeunes faisait croire qu'ils avaient la foi. Non, j'veux juste te réveiller toi, parce que j'ai l'impression que depuis un moment, t'es plus toi-même. T'es juste, un mec, qui hère , qui sourit pour faire plaisir à sa copine, et qui dis oui à tout ce que je demande. Non, j'veux juste te réveiller toi, parce que j'ai l'impression que depuis un moment, t'es plus toi-même. "dis-je sur un ton ferme et un peu plus calme, je fais des grands gestes, tellement grand que j'ai peur de faire tomber des bougies autour de moi, mais c'est le réflexe de la Laska fâcher, celle qui est tourmenté et qui ne sait plus où donner de la tête. D'un pas ferme, je réduis l'espace qu'il y a entre nous deux, nous étions devenus deux blocs de glace séparés par une énorme mer. Moi, parce que je suis un bloc de glace à la base, que je partage très peu et seulement à certaines personnes, lui parce qu'il cache quelque chose, qu'il refoule ses sentiments et que je dois juste en être la spectatrice. Je veux t'aider, je veux être de l'autre côté, celle qui t'épaule et qui te rebooste, j'ne veux pas être la copine chiante qui en demande trop, tu comprend ? Et pour le moment, c'est ce que je suis, parce que c'est ce que tu as décidé que je serais. dis-je en augmentant un peu la voix vers la fin de la phrase, sans vraiment m'en rendre compte. C'est de sa faute tout de même, il ne m'apporte pas le bon rôle, il me force à être la mégère, et ça me gave.

La soirée risquait d'être longue, il fallait trouver un autre moyen de voir la soirée qui s'annonçait sinon j'allais certainement me mettre à détester Alaska pour un temps et souffler tout le temps. Sa phrase n'était pas totalement fausse après tout, j'étais différent, j'avais changé et je me forçais à sourire même si en sa compagnie tout devenait plus facile. Tu crois que je suis endormi ? Sérieux je vois parfaitement bien que tu portes une petite nuisette avec un pull trois fois trop grand pour toi .... y a des bougies pour un petit diner romantique ! dis je en essayant de calmer l'ambiance, tout en m'approchant d'elle même si je ne lui sautais pas déjà au coup comme j'aurais pu le faire autrement. La voyant s'approcher à son tour, un mur restait entre nous comme si nous nous éloignons plus que nous le devrions. Et moi j'ai pas besoin d'aide ... j'ai juste besoin d'une petite amie qui comprenne que j'ai besoin d'un peu de temps pour moi et d'avoir des secrets ... Je finissais par combler l'espace entre nous et la prendre pour la porter jusqu'au lit pour sauter dessus avec Laska dans les bras. Et puis boude pas ... tu as des cernes et des rides qui poussent sur ton visage presque parfait ! dis je en me mettant à l'embêter, comme ce que nous faisions en temps normal, pas une minute de répit, rien que la savoir près de moi je me sentais déjà mieux même si elle avait quelques fois tendance à m'énerver plus que de raison, au fond elle était ma bouée de sauvetage et sans elle je ne savais pas où je serais.

Ce n'était pas ce que je voulais, je ne voulais pas me disputer, je voulais que la classe de neige, le fait d'être dans la même chambre, de dormir dans le même lit, l'un contre l'autre, se promener dans la neige et faire des batailles de boules-de-neige, aller être un bol d'air frais pour nous deux. Mais c'était plus fort que moi, peut être que j'avais habitude de tout détruire autour de moi, mais cette fois, je sais que c'est lui, c'est lui parce qu'il ne me dit rien, et il ne le cache pas, il veut son jardin secret alors que pour ma part, je n'avais rien à lui cacher. Ça m'a blessé en quelque sorte, et je savais très bien que bouder, n'aller, rien y changer. J'ai envie que tu me partages tes secrets moi.. J'ai envie qu'on ne fasse qu'un, qu'on soit fusionnelle, t'sais comme les couples dans les séries. je fis un petit rire, nerveux et fut ensuite surprise qu'il me porte avec facilité jusqu'au lit, je me débat un peu, et rit de la situation. Arrête, je sais que je suis moche, tout mon maquillage est partit quand je me suis endormi sur le divan dis-je en gloussant doucement, nous étions comme je le voulais, dans l'endroit ou je voulais, mais ce n'était toujours pas suffisant, je sentait ce mur qui se dresser entre nous deux, pierres par pierres et je ne savait pas quoi faire pour arrêter les travaux. Je passe mes doigts sur son torse, et me colle doucement à lui, dans un geste de douceur. Mes yeux se lèvent vers les siens et j'embrasse ses lèvres avec délicatesse. Dis moi ce qu'y vas pas. J'veux t'aider, tu ne veux pas de mon aider, mais je veux quand même te la donner, parce que je suis là pour quoi sinon moi? Décorer ton portable, pour que la place de copine soit prise par quelqu'un?

A cet instant précis ce que j'avais réellement besoin c'était de passé une soirée tranquille, profiter du temps que je pouvais passer avec Alaska, car oui maintenant que j'étais là je voulais en profiter, profiter de sa présence près de moi, après je ne pourrais pas décrire ce qu'elle pouvait provoquer en moi, mais je me sentais bien à ses côtés, elle m'apaisait en quelque sorte rien qu'à sa présence, mais pour le coup dès qu'elle ouvrait la bouche, elle me stressait plus qu'autre chose, me mettant sur les nerfs. Alaska y a pas plus faux qu'un couple de séries franchement ! Dans le couple Brucas y a meilleure fin franchement, ils étaient peut être parfait mais ça l'a pas empêché d'aller voir ailleurs ... Bon d'accord ce n'était peut être pas la meilleure phrase pour la rassurer mais j'étais un boulet, et puis je voulais pas épiloguer des heures non plus, nous étions nous et puis voilà, pas besoin de jouer un jeu, juste être nous même. Arrête, tu es superbe seulement quand tu souris, j'avoue que sinon tu me fais peur ! dis je en lui volant un baiser au coin des lèvres. Puis nous nous trouvions sur le lit comme des crêpes échouées, allongeait, je passais un bras autour de sa nuque et me mit à regarder le plafond, alors que le silence se faisait entendre, apaisant et calme, Alaska ne put s'empêcher de remonter au créneau. Tu veux m'aimer mais tu peux pas ! Et puis arrête de vouloir être la petite amie parfaite, cela n'existe pas ... et puis je suis loin d'être un petit ami au top le fossée serait bien trop grand ...Tu veux pas juste profiter de notre soirée ... d'ailleurs je crois qu'il faut tout faire réchauffer ! Je me tournais vers elle, tout en posant ma main sous son pull et sa nuisette caressant doucement son corps, sa chaleur humaine sur ma peau me réchauffait en un instant le coeur.

« Est-ce que je dois comprendre que t'es aller voir ailleurs comme Lucas, ou juste que tu sors avec moi en attendant ta Peyton ? » dis-je un peu surprise de ses références, il aurait pu me citer un couple qui a duré jusqu'à la fin ! Genre Haley et Nathan, ou juste Peyton et Lucas, pourquoi faire référence au couple qui a rompu au bout de quelques épisodes? Je reste sans voix, mais je fais une tête boudeuse pour lui faire remarquer, je n'allais pas non plus lui hurler dessus pour si peu, le mur qu'il y a entre nous, ne ferait que monté encore et encore, et ce n'est pas ce que je voulais. À vrais dire, je ne sais même plus ce que je veux, j'ai fait tellement de demande que j'en suis à me demandais pourquoi est-ce que je fais tant d'effort, s'il nous comparer à Brucas, c'est qu'il sait qu'il va y avoir une fin, plus proche que je ne l'imagine. « Merci de me rappeler que j'suis horrible. » dis-je en gloussant tout de même, ses lèvres heurter les miennes dans un geste de tendre, tandis que ses doigts se balader en dessus du gros pull. « J'veux juste savoir ce qui se passe dans ta tête, Alex. Et j'parle pas de tes rêves cochons, juste de la raison pour lesquels t'es un zombie, que tu erres sans réel but, et que tu vis juste pour vivre. Ça se ressent dans tes notes, et dans ton comportement, je ne fais pas de la philo pour rien, chérie. » dis-je en me redressant un peu, pour lui faire face. Je plonge mes yeux dans les siens, je ne veux pas qu'il pense que je veux jouer la psychologue, je veux juste qu'il me parle, qu'il m'explique le pourquoi du comment et jusqu'à maintenant je n'ai que des silences. Je ris tout de même à sa remarque : « Il faut tout réchauffer ? Tu parles du repas et d'autre chose ? » mes mains glisse sur son torse, et je me penche pour embrasser ses lèvres avec douceur, avant de nicher ma tête contre sa nuque, et remplir cette petite zne de plusieurs baiser.

Pffff tu comprends rien ... je disais juste que les couples pseudo parfait comme Peyton et Lucas ça n'existe pas dans la vraie vie et de toute évidence avec moi encore moins ... Oui j'avais déjà du mal à croire en l'amour alors en l'amour parfait et nian nian très peu pour moi. La prenant alors dans mes bras, pour la rassurer un minimum, non je n'étais pas non plus allait voir ailleurs parce que je me trouvais être bien en sa compagnie et c'était déjà un grand succès pour moi et cela pourrait être une immense fierté pour elle, de me tenir près d'elle sans que j'aille voir ailleurs, car je n'étais pas le petit ami parfait ou idéal, loin de là et pourtant je me tenais à carreau ou presque. Elle était réellement irritable aujourd'hui, presque insupportable à dire vrai, mais j'étais déjà arrivé en retard cela pouvait se comprendre aussi. Et je pensais pas que tu adorais espionner dans mon corps et mon esprit ... s'il te plait on parle d'autre chose ! dis je en plongeant mon regard dans le sien, ses yeux hypnotisant, dans lesquels je m'étais laissé couler de nombreuses fois. Je parlais du repas ... dis je avec un magnifique sourire sur les lèvres, avant de l'embrasser dans la nuque d'un baiser sensuel et joueur avant de me lever d'un bond pour rejoindre les plats préparés par Laska !