Je t'offrirais des fleurs en échange de ton coeur.

Je devais absolument terminer mon travail que je devais remettre la semaine prochaine le plus vite possible. Malheureusement, j'étais de deux jours en retard sur la date que je m'étais fixé pour le faire. Si on se fit aux apparences, les étudiants ici ne pensent pas que je suis aussi maniaques par mes études, mais cette partie de ma vie est la plus importante de tous. Lorsque je fini par arriver à la bibliothèque je pris la première grande table que je vis pour me concentrer aussitôt sur mon travail. Une heure après, j'étais encore assise à la même place, à finir de dessiner les derniers détails que je pouvais avant de partir lorsque deux mains froide arrivèrent dans mon visage avant que je n'ai le temps de réagir. Blake ? Sara-Lou ? Les mains devenaient de plus en plus froide sur ma peau lorsque le prénom de Niels me vint en tête. Tu ne peux pas avoir les mains plus froide que ça tu penses ? Même s'il était en arrière de moi, j'avais fais un sourire en coin, contente qu'il soit ici. Comme j'étais encore concentré dans mon travail je ne pris pas la peine de me tourner pour le regarder, prendre le temps de lui sourire, le saluer. Une chance qu'il se soit assis à mes côtés sinon peut-être m'aurai-je senti mal ... Non. Effectivement tandis que d'autre font .. d'autres trucs je le regardai en parlant de lui d'une certaine manière. Je ne le comprenais toujours pas de ne pas se soucier de ses études. Alors que je m'apprétais à lui répondre, il avait pris a main de droite, sa main était cette fois un peu plus chaude. Je ne pouvais pas vraiment dire ce qu'il voulait faire, mais il était un Winthrop House tout était normal. Je le laissa faire. Je n'étais pas la meilleure pour amadoué les hommes, mais je savais que toute mes chances étaient dans la partie garce en moi. Je pris ma main gauche, qu'il ne tenait pas, une chance, pour la déposer sur ma joie. J'aimerais vraiment Niels, mais il va falloir faire mieux encore une fois. Tu sais que mes études sont encore plus importante que ... toi. Je lui avais donné une petite tape sur la joie pour ensuite sortir un petit bout de langue et me replonger vers mon manuel. Il devait faire mieux.

Je rigolai nerveusement lorsque je l’entendis dire que je n’étais pas encore à la hauteur et que je n’arriverais à rien avec mon talent de Winthrop House. « Outch ! Tu viens de toucher mon égo. » Et très profondément en plus, un détail que je ne précisai pas. Ce n’était pas tant le fait qu’elle ne cédait pas qui me gênait, mais plutôt sa façon de me repousser, alors que je savais très bien que mes petites attentions envers elle ne la dérangeait pas le moins du monde. Je posais mes coudes sur la table, posant ma tête dans mes mains en regardant son travail.

« Je peux rester là encore toute la nuit tu sais. C’est pas romantique ? » Non, ça ne l’était pas vraiment, mais à vrai dire, j’étais à cours d’idée pour la faire changer d’avis. C’était la première fois que ça m’arrivait, et je n’aimais pas ça, pas du tout. Les rares fois où cela m’arrivait, j’abandonnais tout de suite, n’aimant pas m’acharner pour rien, et même m’acharner tout court. Je pouvais dire qu’Ebony était l’exception qui confirmait la règle, ce qui était plutôt déroutant en soi.

Je la fixais, espérant que le gène l’obligerait à discuter plutôt que de m’ignorer complétement.