ALEXYS ❝keep smiling❞

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J'avais bien compris que quelque chose n'allait pas suite à notre échange de messages, ce pourquoi j'avais décidé de la rejoindre dans sa chambre dans les minutes qui suivraient. Je n'aimais pas la savoir comme ça, elle qui était toujours du genre aussi folle que moi et qui ne mettait jamais à plus tard la sortie que je lui avais proposé. Comme promis, j'étais passée dans ma réserve d'alcool pour y attraper une bouteille de vodka, je ne comptais pas arriver chez elle les mains vides. Il faut dire que je la connaissais, ce n'était pas la présidente des verts pour rien et je savais pertinemment comment la prendre par les sentiments. Glissant dans une tenue un peu plus habillée que ce vieux jogging que je portais, je traversais aussi tôt le couloir pour arriver devant sa porte. Je frappais de mon poing, annonçant ma présence avant de rentrer sans gêne -après tout je l'avais prévenue que je viendrai donc elle devait bien se douter qu'il s'agissait de moi. "Ma copine et moi allons te remonter le moral." dis-je d'un fin sourire, brandissant cette bouteille que je tenais dans la main. Si elle aurait voulu passé une soirée tranquille à se morfondre sur l'amour, elle allait bien devoir changer ses plans. "Pas question de démoraliser ce soir, je compte bien te faire un peu oublier toute cette histoire." Autant la prévenir tout de suite que je ne partirai pas d'ici avant qu'elle ait retrouvé son sourire habituel.

Orlane m'avait envoyé un message au très, très mauvais moment et pour la première fois de ma vie, je lui proposais de reporter du moins, de se faire une soirée un peu plus tard que ces prochains jours. Je lui avais fait part du fait que je comptais partir pour Toronto le lendemain par conséquent, elle m'avait proposé de passer et évidemment, j'avais accepté. Avec un peu de chance, elle aurait besoin de moi et je pourrais me changer les esprits. Bref, j'avais pensé la journée en simples sous-vêtements avec mon pot de glace dans mon lit et devant la télé. Lorsque je lus son sms qui précisait qu'elle serait bientôt là, je me précipitais pour éteindre le film, ranger la crème glacée dans le mini frigo et puis, enfiler quelque chose à la va vite. Un short, un débardeur et le tour est joué. Peu de temps après, elle toquait à ma porte avant d'entrer en levant sa bouteille de vodka. Je lui adressais un large sourire avant de tendre les bras vers celle-ci : Je crois qu'elle va devenir ma meilleure amie en peu de temps ! Je me suis mise à rire avant de tourner sur moi-même. Fais comme chez toi ! De toute façon, je n'avais même pas besoin de lui dire, elle savait qu'elle était ici comme chez elle.

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Il y a des hauts et des bas dans la vie, et pour le moment, il faut croire qu'on était toutes les deux au fond. J'avais besoin de passer du temps avec elle, peut-être presque autant qu'elle avait besoin que je lui change les idées. En un rien de temps, après avoir conclu notre conversation par textos, je quittais ma chambre pour rejoindre sa la sienne. Je ne venais pas les mains vides, comme promis, bien déterminée à profiter de cette soirée pour décompresser. Si elle en avait besoin, c'était un peu mon cas aussi. Beaucoup de choses se sont passé dernièrement, et j'avais l'esprit un peu occupé pour le moment. L'amour et moi, ça faisait tout aussi deux. Un point commun qu'on partageait en ce moment-même et qu'on allait oublié le temps d'un instant. "Je crois qu'elle va devenir ma meilleure amie en peu de temps !" Je rigolais avec elle, joignant mon rire au sien. Ca commençait déjà bien, au moins on allait éviter de sortir les mouchoirs pour ce soir. "Fais comme chez toi !" Faisant quelques pas en avant, je rentrais dans sa tanière, le fin sourire sur les lèvres. "Plus besoin de me le dire." Avec le temps, j'avais appris à systématiquement faire comme chez moi lorsque je venais la voir. Certes, ça faisait longtemps, voir même un éternité que je n'étais plus venue ici, mais je ne perdais pas pour autant mes aises. "Alors comme ça, tu décides de m'abandonner?" lui demandais-je en faisant une moue faussement attristée alors que je savais qu'elle partait à Toronto le lendemain.

Orlane avait proposé de passer parce que je n'avais pas spécialement envie de bouger et faire semblant de faire la fête, de m'amuser comme une folle alors que j'allais mal. Apparemment, sa vie n'était pas toute rose à elle non plus et j'avais hâte d'en savoir plus et savoir surtout si je pouvais aider. Faut dire que l'amour, c'est vraiment quelque chose de compliqué et sans doute le sentiment le plus beau mais également le plus douloureux qui puisse exister. Je ne sais pas pourquoi je m'accroche toujours aux mauvais types ou aux gars qui ne veulent pas de moi. Pourtant, y en a des tas ! Bref, Orlane est arrivée et elle est rentrée sans attendre que je vienne lui ouvrir genre normal, elle est un peu comme chez elle ici. Plus besoin de me le dire. J'ai souri, heureuse de savoir que même si ça faisait longtemps qu'elle n'était pas venue, elle se sentait tout de même à sa place, comme à la maison. C'était juste pour les formalités vois-tu. J'ai souri avant de rentrer un haut qui traînait sur ma chaise dans le placard. Alors comme ça, tu décides de m'abandonner? Je l'ai regardé et face à sa petite bouille, j'ai pas pu résister et je l'ai prise dans mes bras pour la serrer tout fort. Ooooh t'es trop mignonne ! J'ai souri avant de me reculer pour finalement venir m'asseoir sur mon lit en attendant qu'elle vienne me rejoindre. Non, je t'abandonne pas vraiment parce que je reviens pour le voyage et puis, je garde mon portable tu sais ! J'ai pris ce dernier dans mes mains pour l'agiter en sa direction avant de le reposer. Elle pouvait m'appeler quand elle voulait et ça, elle le savait pertinemment.

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Il ne fallait pas se laisser abattre par des peines de coeur, même si c'était plus facile à dire qu'à faire. En tout cas, c'est bien ce que je comptais lui prouver ce soir en ne venant certainement pas les mains vides. J'étais heureuse de la retrouver, beaucoup trop de temps s'était écoulé entre aujourd'hui et notre dernière rencontre. En réalité, ça remontait au spring break et il serait temps que je remédie à ce genre d'absence trop longue. "C'était juste pour les formalités vois-tu." Je souriais à ses paroles, pas besoin qu'elle me dise de faire comme chez moi pour que je le fasse. Tenant toujours la bouteille de vodka dans les mains, il me tardait de l'ouvrir et de passer un bon petit moment comme je les aime avec elle. Mal ou non, je savais qu'elle ne pouvait refuser un peu d'alcool, il faut dire que c'était un bon moyen pour décompresser un peu. En attendant, je me rappelais très vite que demain elle partirait pour Toronto, et ça m'attristait un peu. Il faut dire que c'était un sacré pilier dans la maison et que ce n'est pas pour rien si elle est la présidente. "Ooooh t'es trop mignonne ! Non, je t'abandonne pas vraiment parce que je reviens pour le voyage et puis, je garde mon portable tu sais !" Voyant qu'elle avait pris place sur le lit, je m'avançais vers elle pour prendre place à ses côtés et déposer la bouteille. "Oui je sais, mais te voir est bien mieux que de parler par texto. Puis, on a du temps à rattraper toutes les deux, on ne passe pas assez de temps ensemble à mon goût!" C'était un fait, et j'espérais que ce point changerait très vite. Si au début on avait été des rivales, elle avait pris une certaine place. On se ressemblait sur tellement de points que laisser notre amitié filer comme ça serait une très grosse erreur. "Je propose qu'on entame la bouteille." demandais-je d'un large sourire, motivée par l'idée que je venais d'émettre. "On se la fait à la bonne franquette?" Pas de verre, ni rien, juste boire à la bouteille, à moins qu'elle ne soit nargues ce qui m'étonnerait.

Orlane et moi, c'est une très longue histoire. Avant, on s'aimait pas tant que ça. On se parlait pour se lancer des pics surtout. On se confiait parce qu'on savait qu'on était pas ds balances malgré tout et qu'on avait aucune pitié l'une pour l'autre. On se disait tout parce qu'on avait notre putain de franchise toutes les deux et aujourd'hui, on l'a encore or, on a surtout cette forte amitié, cette complicité et aussi et avant tout cette confiance. Je fais confiance à Orlane et c'est bien pour ça qu'elle connait la majeure partie de a vie, que je ne lui mentirais jamais, que je pouvais lui confier tout et n'importe quoi dans les moindres détails. Et je suis contente qu'elle soit venue ce soir parce qu'on ne sait pas vues depuis le spring break et qu'elle me manque un peu. J'ai besoin de l'avoir près de moi pour traverser tout ça. Oui je sais, mais te voir est bien mieux que de parler par texto. Puis, on a du temps à rattraper toutes les deux, on ne passe pas assez de temps ensemble à mon goût! J'ai hoché la tête tandis qu'elle s'installait à mes côtés. Je sais bien qu'on a du temps à rattraper mais, on a toute la soirée et puis, je vais au voyage des mathers évidemment et pour finir, je te réserve un moment au bal. Je compte y aller quand même, tout le monde me force et je dois y aller en tant que vice-présidente de la mather tu vois ! En réalité, j'avais aucune envie d'y aller. Si ça tenait qu'à moi, je serais déjà à Toronto et je me demande si je rentrerais un jour. J'étais complètement perdue et c'est pour cette raison que j'avais besoin d'Orlane. Je propose qu'on entame la bouteille. J'ai tapé dans mes mains telle une gamine toute excitée à l'idée de commencer à boire. On se la fait à la bonne franquette? J'ai levé les yeux au ciel comme si c'était une question idiote. Evidemment quelle question !!! Je lui ai adressé un large sourire, super contente de passer la soirée avec elle.

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Oh oui, du temps il y en avait à rattraper. ca faisait longtemps qu'on avait plus passé une soirée comme celle-ci, toutes les deux accompagnées d'une bouteille. J'avais envie de me remettre un peu à jour, savoir ce qui se passait dans sa vie ces temps-ci bien que j'avais compris qu'il n'y avait rien de très extraordinaire vu qu'elle quittait la ville pour se changer les idées. Mais il faut dire qu'on avait été pas mal prises, et puis elle est tout de même vice-présidente alors forcément ça demande des responsabilités supplémentaires. "Je sais bien qu'on a du temps à rattraper mais, on a toute la soirée et puis, je vais au voyage des mathers évidemment et pour finir, je te réserve un moment au bal. Je compte y aller quand même, tout le monde me force et je dois y aller en tant que vice-présidente de la mather tu vois !" J'hochais des épaules, bien déterminée à profiter de cette soirée avec elle. "Je veux une danse au bal, tu me dois bien ça." dis-je de cet humour qui ne me lâchait jamais, capable de faire un slow avec elle s'il le fallait. "D'ailleurs, tu comptes y aller avec qui?" Je ne savais pas si lui poser la question était vraiment habile, mais si ça tombe elle avait trouver une bouée de secours. Enfin bref, tenant toujours la bouteille en main, j'étais plus que tentée de l'ouvrir et commencer cette soirée dignement. Je savais qu'elle me suivrait sur cette lancée, mais j'avais juste eu envie de voir son enthousiasme. "Buvons!" J'avais plus lâché ça comme un cri de guerre qu'autre chose. Autant dire que j'étais motivée à lui faire passer une bonne soirée. Ouvrant la bouteille, je la portais aussi tôt à mes lèvres pour en tirée une grande gorgée, grimaçant légèrement. J'avais beau avoir pris l'habitude de boire ce genre d'alcool, la vodka restait toujours aussi infecte que le premier jour. "Alors, qu'est-ce qui ne va pas?" Autant aborder le vif du sujet maintenant pour se réconforter par après.

Je n'avais pas forcément envie d'aller au bal, ni même au voyage mather à vrai dire. J'avais juste envie de prendre mes jambes à mon cou et de m'enfuir loin de tout ça. Malheureusement, je ne pouvais pas manquer ces événements tout simplement parce que j'étais vice présidente de la mather et que je devais représenter ma confrérie, montrer le bon exemple et compagnie. C'était vraiment chiant mais bon, c'est comme ça. J'ai soupiré d'un air désespéré avant de sourire puisqu'elle avait l'air super contente de s'y rendre elle : Je veux une danse au bal, tu me dois bien ça. J'ai hoché la tête pleine d'enthousiasme. Je comptais bien passer cette soirée en compagnie de mes amis histoire d'en profiter un maximum et de m'amuser malgré tout. Je te le promets ! J'ai levé la main avant de rire. Mais j'ai repris mon sérieux quand elle m'a demandé : D'ailleurs, tu comptes y aller avec qui? J'ai soupiré désespérément en haussant les épaules avant de me mordre la lèvre inférieure. Vaut mieux être seule que mal accompagnée ! Et toi ? Bah ouais parce que moi, je voulais y aller avec Zakhar sauf qu'il m'a clairement dit qu'il ne se passerait plus rien entre nous alors, je me suis dit que je n'irais pas et finalement, j'ai eu envie de caser Tim avec Maë. En gros, je préférais y aller toute seule ! Par contre, j'étais super curieuse de savoir avec qui elle comptait y aller. Bref, je secouais la tête pour oublier cela quand elle a décidé de boire. J'ai tapé dans mes mains comme une gamine devant un cadeau, il fallait trop trop que je boive là. Alors, qu'est-ce qui ne va pas?" J'ai rapidement attrapé la bouteille pour en boire une gorgée avant de commencer. Tu veux que je commence par quoi ? J'ai fait plein de conneries après le départ de Zakhar. Il est revenu pour moi et je l'ai déçu, il arrivait pas à me le pardonner et il m'a dit que ça ne sera jamais le cas parce que je ne changerai jamais, que je couche à droite et à gauche et que j'étais une idiote de mather et... je l'aime ! J'ai rebu une gorgée comme si de rien était avant de la lui tendre.

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Il paraît que je suis de bonne compagnie quand notre humeur est au plus bas. Je suis le genre de personne prête à tout pour arracher un sourire à quelqu'un, quitte à faire le pitre s'il le fallait. Dès que j'avais compris la détresse d'Alexys, mon instinct de sauteuse s'était réveillé. Ou alors était-ce tout simplement parce que j'avais envie d'aller vider cette bouteille de vodka avec elle. "Je te le promets !" Lorsque je la vis levé sa main en me faisant cette promesse, je ne pu m'empêcher de rire. On aurait dit un scout qui jurait de rester fidèle à ses amis. Peut-être que lui demander avec qui elle comptait allait au bal était risqué, mais j'avais besoin de savoir. J'ai toujours dit qu'un jour la curiosité me tuerait, mais en attendant, elle restait inoffensive. "Vaut mieux être seule que mal accompagnée ! Et toi ?" Elle ne pouvait être plus claire que ça, et elle avait entièrement raison. Ce n'était pas bien terrible d'y aller seule, c'est après tout ce que j'avais fait les années précédentes, commençant à apprécier cette solitude. Mais cette année, les choses n'allaient pas être pareilles puisque j'avais trouvé un cavalier. "Je vais avec Rhys, aussi fou soit-il." Il faut dire que j'étais la première à m'étonnée de notre binôme. Certes, on a toujours été proche, mais j'ignorais qu'il voulait aller avec moi à ce bal. Ou alors, peut-être que j'avais juste été sa bouée de sauvetage. En attendant, l'idée ne me déplaisait pas, et j'avais hâte de voir ce que cette soirée nous réserverait. Je la sentais plutôt bien d'ailleurs. Prenant une grande gorgée de la bouteille, j'étais désormais apte à écouter les petits soucis de la brunette. Si j'étais une bonne partenaire de beuverie, je savais aussi écouter. "Tu veux que je commence par quoi ? J'ai fait plein de conneries après le départ de Zakhar. Il est revenu pour moi et je l'ai déçu, il arrivait pas à me le pardonner et il m'a dit que ça ne sera jamais le cas parce que je ne changerai jamais, que je couche à droite et à gauche et que j'étais une idiote de mather et... je l'aime !" — "Ouais, la merde quoi." L'amour n'a jamais été quelque chose de facile. Il fallait toujours que les choses se compliquent, comme si notre vie ne l'était pas déjà assez comme ça. "Ne te prends surtout pas la tête Alexys. Je sais ce que c'est d'être sur un Eliot, je suis un peu dans le même trou que toi pour le moment." Malheureusement d'ailleurs. J'aurai préféré m'éviter ça, mais il faut croire qu'on ne peut pas tout contrôler dans la vie. "Un jour ou l'autre il s'en mordra les doigts de t'avoir laissé filer. C'est un mec borné comme tous les autres qui ne sait pas voir ce qu'il a devant lui."

J'ai juré telle une bonne scout alors que je n'ai jamais fait partie des scouts mais on s'en fout, c'est le geste qui compte. J'ai rigolé quand elle a rit aussi parce que j'avais l'air ridicule et on a ensuite parlé du bal. Du bal auquel j'allais me rendre toute seule parce que j'avais demandé à mon meilleur ami d'accompagner mon amie histoire qu'elle ne soit pas seule et aussi parce qu'il m'avait avoué éprouver des sentiments plus fort que de l'amitié à mon égard et que je n'avais pas envie de compliquer les choses entre nous ou de le faire espérer quoique ce soit. On était amis et c'est ça que je voulais, pas plus étant donné que j'en aimais un autre même si c'était compliqué, même s'il venait m'avouer vouloir tourner la page. Je vais avec Rhys, aussi fou soit-il. Je suis restée bouche bée, assez étonnée de l'entendre dire une telle chose. Wahou mais c'est génial. QU'est-ce qu'il se passe entre vous au juste ? Bah quoi ? Ils formeraient un très beau couple et puis, Rhys est vraiment quelqu'un de bien. J'ai l'impression qu'ils se tournent autour tous les deux, il serait tant que l'un d'entre eux franchisse le pas. Je lui ai ensuite raconté ma situation en essayant de prendre un air détaché alors que tout ça m'affectait beaucoup et me touchait réellement. Ouais, la merde quoi. L'amour ça craint, c'est jamais facile et ça brise des coeurs. Je venais de me rendre compte que j'en avais un d'ailleurs, si ce n'était pas merveilleux. Un jour ou l'autre il s'en mordra les doigts de t'avoir laissé filer. C'est un mec borné comme tous les autres qui ne sait pas voir ce qu'il a devant lui. Ah bah ça pour être borné, rancunier, têtu et froid, c'est le roi du monde mais là, je suis certaine que c'est foutu et je ne suis pas sûre qu'il le regrettera. Au contraire, je pense qu'il a fait le bon choix et qu'il ne le regrettera pas parce que je pense que je le fais souffrir plus qu'autre chose sans m'n rendre compte sauf que... Je l'aime vraiment alors, ça fait mal de se dire qu'il y aura plus rien et qu'il me déteste d'une certaine façon. Il va me falloir du temps, beaucoup de temps pour encaisser d'ailleurs, je réalise pas encore la chose... J'ai soupiré d'un air désespéré. Quelle galère !