Sorry for everything 〓Malix

sorry for everything
Perdu dans tes pensées, t'avais l'impression d'être complètement à l'ouest ces derniers temps et peut être que c'était réellement le cas. En fait, tu savais pas trop. T'étais juste un peu perdu et c'était comme si depuis quelques jours, t'étais complètement déconnectée du monde réel. Faudrait d'ailleurs que tu penses à aller parler à Erwan, ça te ressemblais pas de garder le silence aussi longtemps et y avait fort à parier que tu prennes un méga savon pour avoir fait la morte. Ouais. Mais pour le moment, c'était le dernier de tes soucis et t'avais juste besoin de décompresser. Alors quoi de mieux que d'aller faire un tour au starbuck ? Il était bien connu qu'ils faisaient les meilleurs cafés au monde et toi, t'étais une fanatique du café. Puis t'avais passé le plus clair de ton temps à bosser ces derniers temps alors ça ne pourrais te faire que du bien. Ouais, sûrement. Poussant un soupir, tu t'infiltrais dans la file de gens déjà présent attendant ton tour avant de commander, payer et finalement récupérer ta boisson. Le gros souci de cet endroit, c'était sans aucun doute l'attente mais, t'étais obligée de faire. Bref, tu te retournais d'un seul pour pour pouvoir t'en aller mais tu percutais quelqu'un sans vraiment t'en rendre compte. « Oh, je suis désolée. »

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C’est compliqué tout ça. Tu sais pas vraiment pourquoi. Tout ce que tu sais, c’est que c’est compliqué. T’as une vie étrange, fait de faits divers étranges accompagnés d’un brun.. D’étrangeté. Tu disais ne jamais vouloir te poser réellement quelque part. Tu disais vouloir battre de tes propres ailes, rencontrer de nouvelles personnes tous les jours, ne plus en revoir certains pour x ou y raisons qui pousse à ne plus vouloir voir une personne. Mais.. Malgré tout ça, tu t’es posée, ici à Harvard. Comme une conne. Tu le regrettes parfois, tu te dis que merde. T’as réussi à faire tout ce que tu ne voulais pas faire. Te poser, t’attacher.. Des fois tu pourrais te tordre le cou, juste pour ça. 0 Berkeley, t’étais bien. T’aimais personne, personne t’aimais. Une vie d’ermite solitaire. Tu faisais ta vie, ailleurs, tout en étudiant là bas. Quoi qu’il en soit, tu trouves tout ça trop bizarre et comme en ce moment, ca te déconcentre. Tu peux pas jeter ton nez dans les cahiers lunettes sur le nez, sans penser à une vie que t’aurais pu avoir. C’est pourquoi t’as décidé d’aérer ton cul parfait en bougeant jusqu’au starbuck à quelque pas d’ici. T’aimes pas le café.. Enfaite tu supportes à peine l’odeur que tu trouves trop forte pour tes narines sensibles. Toi tu viens juste pour les boissons fraiches qu’ils font, et les cookies. T’es rentrée dans l’café, ton sac à main à la main, tant qu’à faire, pas sur le pied, ca serait con. Oh, je suis désolée. Tu tes reculée sur le coup pour éviter d’te prendre je ne sais quoi sur toi. Sait-on jamais n’est ce pas. Mac ? T’as déformée tes lèvres d’un beau sourire, ne sachant pas vraiment si c’est plus hypocrite ou sincère. J’partirais pour la deuxième option.. Après tout. Tu l’aimes bien cette fille, c’st vrai quoi. Trop même. Tu l’aimes trop.. Le nie pas. J’devrais à peine être étonnée d’te voir dans un café, m’enfin. Ca va ?

(Invité)

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Combien de chance avais tu de tomber sur elle ? D'ailleurs, pourquoi fallait-il que ce soit elle ? C'était comme si le destin aimait se jouer de toi en mettant sur ton chemin les gens avec qui tu entretenais les rapports les plus compliqués et forcément, ça t'agaçais. Parfois, les moments où tu avais été proche d'elle te semblais beaucoup trop lointain. Tellement que ça semblait presque irréel. Les choses avaient peut être un peu trop dérapés et, t'étais pas totalement fautive. Elle t'avais prise au dépourvu et bien sûr que parfois tu te sentais stupide d'avoir aussi mal réagit mais.. Elle s'attendait à quoi ? T'étais jeune, vivant dans un monde de luxe où la sexualité n'était pas le genre de question qu'on devait se poser et il avait été plus facile pour toi de la rejeter que de te poser les bonnes questions. Bien sûr, du temps était passé et peut être bien qu'elle ne t'en voulait plus désormais mais même sur ce point tu ne pouvais pas être totalement sûre. Mac ? Tu refermais tes mains sur ton café souriant à ton tour. Au moins, tu ne lui avais pas vidé le contenu de ta boisson dessus ce qui était déjà un bon point. « Alix. » En fait, on pouvait sentir dans sa voix tout comme dans la tienne la tension quelque peu présente. Fallait dire qu'il y avait certaines choses qu'on ne pouvait pas oublier. J’devrais à peine être étonnée d’te voir dans un café, m’enfin. Ca va ? Tu souriais à nouveau secouant la tête. Le café et toi, c'était une grande histoire d'amour c'était clair. Et ça depuis un grand nombre d'année. « Ça va et toi ? » Alors c'était ça ? Vous alliez vous en tenir aux simples formules de politesse comme deux inconnus.

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Ouais, disons que t’aurais voulu, ou plutôt préféré tomber sue quelqu’un d’autre ici, mais.. A croire que ca pourrait être le destin. T’y crois en c’est chose là. Le karma, le destin, les signes.. C’est presque toute ta vie tout ça. Y’a bien une chose que t’avais pas vu arriver par contre.. Le râteau qu’elle ta mis y’a quelques temps maintenant. Tu la toujours assez mal digéré et en la voyant maintenant, comme ça, c’est d’autant plus dur. Ça va et toi ? J’suis entrain de parler à celle qui ma gentiment posé un râteau.. Mais bon ça va la j’le prend bien. Tes rancunière, faut bien le savoir. T’as souris en regardant son café, puis en relevant les yeux vers elle tu demandes : t’es libre ? Enfin j’veux dire , la tout de suite. T’as rien à faire ? Il faut que tu lui parle, non pas de tes possibles sentiments encore présents pour elle mais.. De la vie, d’ta vie, d’la sienne, de tout et de rien. Si tu veux pas, j’comprends.

(Invité)

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Peut être bien au final. T'étais pas sûre qu'il y ait des tonnes de choses à dire ou bien à faire dans cette situation. Après tout, c'était comme si quelque chose c'était brisé entre vous deux et peut être bien que ce n'était pas rattrapable. Tu ne pouvais rien faire contre tout du moins. Peut être qu'il y aurait toujours cette sensation de malaise parce que c'était comme ça que ça devait s'passer entre vous et pas autrement. J’suis entrain de parler à celle qui ma gentiment posé un râteau.. Mais bon ça va la j’le prend bien. Ouais ben.. Elle avait l'art et la manière de mettre les deux pieds dans le plat, tu pouvais pas le lui enlever et pour le coup, tu ne savais même pas quoi lui répondre. T'avais l'impression qu'elle t'avais lynché en deux secondes chrono à main. t’es libre ? Enfin j’veux dire , la tout de suite. T’as rien à faire ? Et ça, tu t'y étais pas attendu. Non mais t'étais pas bête, tu savais qu'elle te proposait de passer un peu de temps avec elle et pour le coup, t'avais l'impression que ça allait juste pas avec la gifle qu'elle t'avais envoyé quelques secondes avant. « Ouais ouais. Enfin, pas des siècles mais c'bon. » Ouais, tu préférais prevenir à l'avance pour pouvoir t'esquiver au cas où ça serait trop awkward quoi. Si tu veux pas, j’comprends. Tu secouais la tête négativement avant de reprendre. « Non t'inquiète ça va. C'est le temps d'un café on dira. »

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On va dire que t’es une meuf assez cash dans ton genre. Disons même pour ta défense que en général tu réfléchis bine avant de parler mais les choses vraie, tu vois, les vérité générale, les trucs prouvé, fait passé, tu peux juste l’envoyer comme ça, sans réfléchir. Après tout quoi ? C’est déjà fait. Y’a plus rien à réfléchir. Et tu lui a jeté ca à la longue, sans un brin de remord, sans même penser méchamment, non c’est juste toi. Alix quoi. Et la t’es arrivée à lui demander de passer un peu de temps avec toi, juste après t’as bombe tu envois des fleurs. C’est l’obus qui s’fou d’la gueule des tranchée. C’qui donne une image assez étrange, finalement. Ouais ouais. Enfin, pas des siècles mais c'bon. C’est pas vraiment l’envie qui m’en viens. Tu lui demande pas des années, non. Juste un peu de temps comme avant t’sais. Non t'inquiète ça va. C'est le temps d'un café on dira. Si ca peut suffire. Comprenez que pur toi, ca serait pas assez long fut un temps. Tu t’es avancée vers le comptoir à ton tour pour commander ton truc tout frais avant de la rejoindre en te dirigeant vers une table. Boon alors. Bon alors.. Qu’est ce que tu deviens ? Les études, les amis.. les amours ? Bah quoi ? Faut bien savoir non ? Tu crois que tu peux lui demander si elle est toujours aussi chiante qu’avant ? T’sais ce p’tit truc mignon là, qui t’as presque fait craquer finalement. Elle est chiante et bah.. T’adorais ça.

(Invité)

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T'avais l'impression d'être un peu trop froide et peut être qu'au fond tu l'étais. Au final, tu ne savais pas vraiment comment agir avec elle parce que tout était trop compliqué. En fait, c'était logique. Les choses étaient toujours beaucoup plus difficile à comprendre quand les sentiments venaient s'en mêler et puisque ça avait été le cas entre vous, du moins de son côté, t'avais du mal à faire comme si de rien était. Fallait dire qu'il y avait eu un sacré écart après tout ça. De ton côté tout comme du sien et forcément, vous ne pouviez pas reprendre comme les deux grandes amies que vous aviez pu être puisque ce n'était plus vraiment d'actualité. C’est pas vraiment l’envie qui m’en viens. Si la discussion continuait dans ce sens, avec des piques incessantes, ça risquait d'être un peu compliqué à gérer. Disons que t'étais pas du genre à te laisser lyncher sans réagir et forcément, ça pouvait faire mal. Si ca peut suffire. T'haussais les épaules sans trop savoir quoi rajouter alors qu'elle commandait sa boisson pour finalement vous dirigez vers une table de libre. Bon alors.. Qu’est ce que tu deviens ? Les études, les amis.. les amours ? Alors c'était ça ? Une discussion sur la pluie et le beau temps comme s'il n'y avait rien de bizarre ? Weird. « Bah toujours en cosmétologie hein. » Après tout, c'était ta passion, t'avais aucune raison de changer. « ]Et sinon, j'suis toujours seule. Faut croire que je suis trop dur à supporter. Et toi ? » Ouais tu restais vague mais c'était pas comme si tu pouvais librement lui raconter ta vie.

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