Rhys → Do you want drugs?

Quoi de meilleur pour finir une dure journée que d’aller faire la fête ? Il y a toujours des gens sympas en ville, à qui on peut taxer mille et une petites choses : un briquet, une clope… des substances pas très licites. Et en général, si je m’en sors bien, je sors gratuitement. Je demande à un garçon charmant de payer mes consommations et je m’arrange pour ne plus trop le croiser. Quand malheureusement mon plan échoue et que je le revoie par la suite, je me montre amicale et c’est reparti pour un tour ! Mais j’évite de toujours plumer les mêmes personnes et puis ça évite des liens trop profonds.

Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. Le People’s Republik m’ouvre grand ses portes. Le mardi il y a surtout les habitués et les fêtards, mais je trouve la salle plutôt pleine pour un début de soirée. Ça veut dire pas mal de personnes à harponner. C’est intéressant. Vêtue d’une robe rose dos nu et assez courte, je devrais assez facilement trouver un mec pour me combler. Assise au bar, je commande une vodka coca bien frappé. L’art et la manière de bien commencer la soirée. Peu après c’est un collègue Mather qui fait son apparition. Je l’invite chaleureusement, mais je sais d’ores et déjà qu’il connaît ma combine et ne me payera pas un verre. Cependant, nous discutons. Il me parle d’une fille non loin qui lui a tapé dans l’œil. Je fouille dans mon sac, et, pour rire lui tend des capotes. Il les prend dans un éclat de rire. Il n’avait pas vu la chose comme ça mais pourquoi pas !

Il se décide à l’aborder et je les observe de loin. Il me lance un regard lorsqu’ils commencent à danser et je lève mon verre à sa santé. Je finis mon verre (je, oh comble du malheur, je le paye !) et ne tarde moi aussi à me trémousser sur la piste. Il fait chaud, la musique est entraînante. Je garde mon ami en ligne de mire, je surveille ses moindres faits et gestes. Je ne vois plus le temps filer. Finalement, un mec vient danser du coller serré avec moi. Il est plutôt pas mal, et ses mains sur mes hanches sont de bonnes guides. Cependant, il est un peu vieux pour moi. Un grand gamin ! Au bout de trois danses, il me demande mon nom. Au bout de quatre, il me donne le sien : Max. Au bout de cinq, il me propose de sortir fumer, une étincelle de malice dans le regard. Je sais par avance que ce n’est pas une clope qu’il va se rouler, mais quelque chose de plus… chargé.

Il me prend par le poignet et me guide dehors. On se retrouve dans un coin tranquille et il sort le kit du parfait rouleur de pets de sa poche. Dans le noir, je n’ai absolument aucune idée de ce qu’il met dedans. Mais vu son sourire qui s’élargit, il est ravi !

-T’aurais pas un briquet, princesse ?

Je fouille dans mon sac et sort ce dont il a besoin. Je l’enclenche et la flamme nous éclaire. Il allume son pet et tire une première fois. Il me le tend juste après. Je l’imite.

-T’aime bien ce qui est un peu corsé ? me demande-t-il.

-D’habitude, je ne le prend pas en roulé !

Il passe un bras autour de mes hanches et je me dégage. Si la fumée lui fait déjà de l’effet, moi pas. Et je ne tiens pas à me faire agresser tout de suite.

-T’inquiète, tu vas planer bien assez vite comme ça ! Tu devrais te laisser faire ma jolie.

-Je ne veux pas de toi dans mon lit, mais je veux bien ton pétard.

La dessus, je garde la clope et je repars devant la boîte, où plusieurs personnes fument. S’il veut m’atteindre, il devra le faire devant tout le monde ! Cependant, je prends appui sur un mur et ne m’incruste pas dans un groupe. Je me contente de rester à porter de voix si Max revient à la charge.

Tenue:

(Invité)