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RHYS ❝One more time❞

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Le regard scrutant les alentours, ça faisait à peine une minute que je venais de débarquer devant le hall du centre commercial. C'est là que l'on s'était rendez-vous en ce jour ensoleillé et qui s'annonçait riche en amusement. C'était toujours comme ça avec Rhys, il y avait toujours cette complicité entre nous quelques soient les circonstances. Pour une fois, j'étais à l'heure, pas d'arrivée tardive de ma part ce qui était assez exceptionnel. Il faut dire que j'avais un peu hâte de passer cette après-midi avec lui même s'il ne fallait pas perdre notre objectif de vue: trouver ma robe pour le bal. Il avait tenu à être présent et en tant qu'homme galant, il voulait même en faire l'achat. Je n'avais pas l'habitude de tout ça, il faut dire que les années précédentes je ne m'étais même pas foulée, me ramenant au bal de fin d'année avec des amies. Je n'avais jamais vraiment pris tout ça au sérieux, mais peut-être que cette fois c'était l'occasion de vivre ce bal différemment. Sortant mon portable du sac, je jetais un regard vers l'heure -ouais, les montres ne servent plus à rien de nos jours- et au moment de relever la tête, je le voyais arrivé. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres alors que je faisais quelques pas en sa direction. "La ponctualité, tu connais?" demandais-je pour le taquiner puisque techniquement, il n'était arrivé que deux petites minutes après moi. Mais c'était plus fort que moi, il fallait déjà que je l'attaque, ne perdant pas cette habitude que l'on avait adopté avec le temps.
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Le bal de fin d'année. Je ne prenais jamais le temps d'y faire attention ou bien encore d'y aller accompagné mais depuis l'année dernière, ma vision sur cet événement avait légèrement changé. J'aimais que les gens soient habillés d'une manière à être sur leur trente et un, ça changeait leur visage et leur manière d'être. On découvrait des beautés ou bien des fleurs déjà fanés et qui même avec du maquillage ressemblait plus à un zombie de Walking dead qu'à autre chose. Pourtant, j'avais trouvé ça un peu magique. Mais je n'en faisais pas pour autant des folies. Les galas, je connaissais déjà pour en avoir assez mangé quand j'étais petit. Bien se tenir, agir en homme galant et être fier de son nom. Toutes ses valeurs inculqués depuis petit m'était pourtant resté. Ainsi que le goûts des jolies choses. Pour en revenir au bal, j'avais invité Orlane. Une jolie mather en ayant comme la certitude qu'elle serait sublime à mes côtés. J'avais envie de l'a voir sous les feux des projecteurs et puis, je l'aimais beaucoup mine de rien. Je crois bien que c'était la seule nana à m'avoir vu défoncé, nul en sport, et dormir nu dans son lit. J'avais pas encore été aussi bizarre avec personne d'autre. Sans oublier ce côté négligé que je n'aimais pas vraiment parler. Arrivant à notre lieu de rendez vous dans ma chemise bordeaux, mon jean noir et mes espadrilles bleu, je remarquais rapidement la jolie Mather. Elle ne m'avait pas laissé en plan, elle méritait un bon point. A peine arrivé, j'avais le droit à une réplique sur mon arrivé en retard de seulement dix minutes. Que voulez vous, j'étais tellement bien sur mon canapé que je m'y étais endormis, comme un vieux. Oui, c'est triste à mon âge. La ponctualité a été inventé par des demoiselles pour emmerder les hommes, tu le savais ça ? Demandais-je en souriant de tout mon long. J'étais tout excité à l'idée de l'a voir dans une robe. Avec ses yeux bleus et sa masse capillaire brune se ne serait à mon humble avis pas trop compliqué à lui trouver une belle tenue. Des escarpins long pour affiné sa silhouette et prononcer sa grandeur ainsi qu'une robe longue. Oui, je l'as voyais bien en robe longue, un peu en femme fatale. Ça ça me bottait dur. Le seul problème c'est que je ne savais pas du tout ce qu'elle avait en tête.
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C'était à la limite du miracle d'être arrivée à l'heure. J'avais fait un effort pour une fois, prenant suffisamment de l'avance pour arriver à notre point de rendez-vous. Si je l'avais cherché quelques instants du regard, j'en déduisais rapidement que j'étais la première arrivée. Il ne m'avait pas fallut attendre bien longtemps avant de le voir débarquer à son tour, pourtant je ne me gênais pas pour déjà le narguer un peu. Evidemment, ça n'avait rien de sérieux, je n'avais du attendre que quelques minutes avant qu'il ne montre le bout de son nez. Pour le coup, on avait été plutôt synchro, et c'était bon à savoir puisque c'était bien la première fois qu'on se retrouvait suite à un arrangement. "La ponctualité a été inventé par des demoiselles pour emmerder les hommes, tu le savais ça ?" Un léger rire s'échappa d'entre mes lèvres, amusée par cette subtilité qu'il venait d'avoir. "Non mais ne crois pas que je fais partie de ces demoiselles, je suis bien la première à toujours à arriver en retard." dis-je en haussant les épaules. Sauf cette fois, et j'étais plutôt fière de cet exploit. Dire que j'étais toujours celle qui faisait attendre les autres et que si c'était moi qui devait me mettre à cette place, je manquerais très vite de patience. "Bon, tu es prêt pour cette journée shopping?" Ca me faisait presque bizarre de lui poser cette question, je n'avais as pour habitude d'aller faire les boutiques avec un homme, et encore moins lui. Il faut dire qu'à chaque fois qu'on se croisait, c'est parce que le hasard entrait en jeux. Pourtant j'avais bien hâte de trouver cette fameuse robe et pour la peine, j'allais même avoir un avis direct sur la tenue. "Mets toi très vite en tête qu'on risque de rester longtemps ici, je suis assez compliquée pour choisir." Une vraie fille oui, tellement que mon appartenance aux Mather pourraient être remis en cause dans ces moments-là. Si je devais porter une robe, autant qu'elle soit parfaite et qu'elle me corresponde.
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Faire les boutiques ne me ressemblait pas, j'étais du genre à acheter seulement par internet, une satisfaction puisque je n'avais plus qu'à ouvrir une porte pour détenir les affaires tant voulu. Je pensais que le concept même du shopping avait été crée pour les femmes mais je ne m'en plaignais pas et pourquoi ? C'est seulement ainsi qu'elle déambule dans les rues dans des tenues agréables. Quand elle se mise à rire, je ne pouvais retenir un sourire devant l'illumination de son visage. Elle devait certainement prendre du Colgate pour avoir des dents aussi blanches. Ouais mais toi c'est parce que t'es un bonhomme dans un corps de femme. Répondis-je en plaisantant, je ne pensais pas qu'elle se vexe pour si peu mais au cas où, je préférai rajouter Mais je te préfère avec une poitrine, tu m'en veux pas ? Bon finalement c'était pas vraiment récupérable par rapport à la phrase d'avant mais bon, j'étais de bonne humeur, taquin et je dois le dire, très excité à l'idée de voir de belles robes. Oui je suis prêt ! On y va ? Demandais-je en regardant le magasin qui nous faisait de l'oeil. Et puisque c'est un magasin aussi de mariage, j'aurai le droit aux petits canapés et au champagne. De toute façon, si vous montrez la carte golden, tout le monde est à vos pieds, parfois c'est avantageux mais je trouvais ça vraiment prétentieux. Longtemps ? Si jamais tu trouve pas à la fin de cette journée je te jure que je ne te laisserai pas sortir de ce magasin. Répondis-je en haussant les sourcils, presque sûr de moi. Vu le nombre de robe y'en a bien une qui allait lui aller. Peut être une robe longue et échancré à l'arrière ? Jusqu'à la pointe des fesses ? Peut être trop vulgaire. Tu as une idée de ce que tu veux déjà ? Je l'interrogeais du regard tout en avançant peu à peu près de l'entre du bonheur.
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Cette après-midi avait tout pour être amusante. Connaissant le binôme que l'on formait à chaque fois, les conneries allaient être de mise. La preuve, ça ne faisait que quelques minutes qu'on était ensemble et pourtant on partait déjà dans nos taquineries habituelles. "Ouais mais toi c'est parce que t'es un bonhomme dans un corps de femme." Je rigolais à ces paroles, même si au fond elle n'avait pas si tord que ça. J'avais beau être une femme, j'ai un sacré caractère que l'on adoucit pas si facilement. Et comme-ci sa remarque lancée dans l'humour ne suffisait pas, il ajoutait un petit quelque chose qui pimentait le tout. "Mais je te préfère avec une poitrine, tu m'en veux pas ?" S'il avait voulu se rattraper au risque de me voir vexé, il s'enfonçait un peu plus, mais positivement. "Non ne t'en fais pas, tu es pardonné." lui dis-je d'un fin sourire et le regard tourné vers lui. Puisque nous étions là, il valait mieux se mettre à la recherche de cette fameuse robe de ce pas si on ne voulait pas rester là jusqu'à lendemain matin. "Oui je suis prêt ! On y va ?" Je hochais positivement de la tête à sa demande, marchant alors pour entrer à l'intérieur de centre commercial. "Longtemps ? Si jamais tu trouve pas à la fin de cette journée je te jure que je ne te laisserai pas sortir de ce magasin.""Je suppose qu'elle sera choisie d'ici là... enfin j'espère!" Moi et mon exigence en ce qui est de tenue vestimentaire, on ne me changerait définitivement pas. Pourtant, j'avais la nette impression que je la trouverai selon les conseils du quincy. Entrés dans un magasin de mariage, s'en était presque gênant de débarquer ici avec lui à mes côtés, j'imaginais déjà les vendeuses penser qu'il était l'heureux élu. "Tu as une idée de ce que tu veux déjà ?" Je secouais la tête négativement, dans le flou totale sur la question. "Non pas vraiment. Faut dire que je n'ai pas vraiment eu le temps d'y penser, tu m'as invité au bal il y a seulement deux jours." Et pour la peine, les choses avaient très vite été prises en main. "Je vois bien un truc élégant et fin. Je ne veux pas d'une robe évasée avec des strass dans tous les sens." Les contes de fée n'étaient pas vraiment pour moi. Je ne voulais pas avoir l'air d'une meringue non plus.
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Je prenais toujours des pincettes avec les femmes puisque j'avais bien souvent trop peur de les vexer avec mes mots trop honnêtes et mon franc parlé. J'imaginais bien que nous hommes que nous sommes sont souvent dans ce genre d'attitude et donc c'est pour cette raison qu'en général, il existe des disputes avec les femmes. A votre avis pourquoi on ment quand une femme demande si elle a grossit ? Pour éviter une guerre mondiale. Je ne suis pas sortie avec beaucoup de femme, m'évitant donc cette pénible question. Revenant à Orlane qui le prenait vraiment très bien, je souriais en entendant que j'étais pardonné même avec mon allusion peut être déplacé. En même temps Orlane est tellement jolie physiquement et surtout naturellement qu'on sait très bien que c'est une femme. Même avec une moustache et une barbe, elle est virginalement parlant pénétrable. Bon en terme de poésie on aura vu mieux, mais c'était vrai. Dieu soit loué, j'en aurai pas dormis de la nuit sinon. Répliquais-je en plaisantant. Le seul problème à cette journée résidait dans sa décision, espérons qu'elle est bien dormis et qu'elle soit très vite satisfaite. Rien qu'en disant qu'elle était difficile, elle arrivait tout de même à me faire peur. Heureusement que j'allais pas rester debout pendant toute la journée. Le flemmard que je suis finir par terre en rampant sinon. Ou alors je te kidnappe en Australie et je te montrerai que là bas ils ont du goût. Ouais pas plus qu'en Amérique quoi mais bon, ma mère connaissait quelques stylistes, ça aide un peu, non ? J'espère que t'es pas déçu d'ailleurs. Si tu attendais la réponse de quelqu'un d'autre j'en suis désolé.. Répliquais-je en grimaçant. Se ramener avec le mauvais homme au bal ça peut être fatale, surtout si y'a des slows. Je te voyais mal avec des strasses et des paillettes.. Élégant et fin c'est très vaste. Fin ? Un simple tissu recouvrant sa peau douce, un tissu satiné mettant ses formes en valeur.. Merde, j'allais baver si ça continuait. On y va dans ce cas. J'attrapais alors sa main afin qu'elle me suive et avançait doucement jusqu'au magasin. Poussant la porte, une petite cloche retentit et une dame blonde nous accueillait. C'est parti pour trouver une jolie robe. Let's go.



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"Dieu soit loué, j'en aurai pas dormis de la nuit sinon." Je souriais pleinement, amusé par ce qu'il venait de dire. Oh il me fallait bien plus qu'un franc parlé pour me vexé. Je ne faisais pas partie de ces filles qui prenaient la mouche à la moindre petit blague déplacé. Au contraire, j'étais bien la première à lancer des taquineries de ce genre, me laissant même parfois tenté par cet humour noir qui ne plaisait pas à tout le monde. Sauf qu'il faut croire qu'on était tous les deux sur la même longueur d'onde, toujours prêts à lancer n'importe quelle connerie pour amuser l'autre. C'était sans doute l'une des raisons principales qui nous mettait si bien à l'aise. Le fait que je sois difficile en matière de goût semblait l'effrayé quelque peu. En même temps je le comprenais, moi-même je ne voulais pas rester une éternité dans les boutiques juste pour une robe de bal, j'avais mieux à faire quand même. "Ou alors je te kidnappe en Australie et je te montrerai que là bas ils ont du goût." C'était une possibilité, mais je doute que ça change grand chose. "Pourquoi pas, en plus ça tombe bien, je n'ai jamais mis les pieds en Australie." Et ce pour mon plus grand désarroi. Certes, j'avais beaucoup voyagé durant mon enfance, mais je n'avais pas non plus fait le tour du monde. C'est d'ailleurs un pays que je me promettais d'aller voir un jour, et pas juste parce qu'il y a des kangourous. "J'espère que t'es pas déçu d'ailleurs. Si tu attendais la réponse de quelqu'un d'autre j'en suis désolé.." Je secouais la tête à ses paroles, démentant aussi tôt ce qu'il s'imaginait. "Non au contraire, j'pense que si tu ne me l'avais pas proposé, je serais venue dans la plus parfaite des solitudes." Certainement même, il faut croire que j'étais plus le genre de fille qu'on invitait dans son lit qu'à un bal. "Ou alors je ne serais même pas venue du tout." C'est une option que j'avais envisagé avant qu'il ne me demande de l'accompagner. Il était un peu tomber à pic, dirons-nous. "Je te voyais mal avec des strasses et des paillettes.. Élégant et fin c'est très vaste." Au moins on était du même avis sur ce point. Il faut dire qu'il devait surement avoir cerné ma personnalité depuis le temps et donc compris que j'étais loin d'être une diva sans cervelle. "En fait, je ne sais pas moi-même ce que je veux." Chercher cette robe allait vraiment compliqué. "Mais au moins je sais ce que je ne veux pas, c'est un bon début." dis-je en rigolant légèrement et en haussant innocemment les épaules. "On y va dans ce cas." Sur ces paroles il m'attrapait par la main pour rentrer dans cette première boutique. Une vendeuse fut directement à notre service au premier pas qu'on avait fait.[color=#f57878] "Je voudrais une robe de bal. Une coupe simple, lui demandais-je en donnant quelques informations quand même, histoire d'éviter les robes de princesse.les robes de princesse.
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Je ne pouvais pas croire qu'Orlane veuille venir en Australie. En général, ça fait pas vraiment rêver les gens, du moins tout ceux rencontré à Harvard y avait au moins une fois mit les pieds où alors l'Europe Occidental était beaucoup plus un rêve pour eu. Etant donné qu'à la fin de mes études, je comptais repartir en Australie travailler en tant que vétérinaire, je serai très heureux de rencontrer de nouveau d'ancien ami ou coup de coeur. Je te ferai visiter, c'est un pays magnifique. Répliquais-je, comme pour vendre l'endroit où j'étais né. Fallait être fou pour ne pas en tomber amoureux. A ma question sur mon invitation peut être un peu trop insistante, je ne pouvais qu'être soulagé en entendant sa réponse. Enfin, je ne comprenais pas que personne, aucun mec ne lui ait encore demandé de l'accompagner. Je sais pas Orlane, c'est une bombe, faut être con pour passer à côté. Pas venu ? Tu vas voir, on va te faire tellement belle, que y'en a qui vont baver. Ils savent pas ce qu'ils ratent. En attend moi pas, parce que je te voulais à mon bras. Que de poésie, sortez les violons. Pourtant j'étais sincère, elle me plaisait énormément, et je pense que j'aurai ressentit une certaine jalousie, si elle était venue avec quelqu'un d'autre. Un peu possessif dans l'âme c'est certain. Je regardais alors la jolie brune en souriant, n'étant nullement gêné de ce genre de révélation. Rentrant enfin dans le bâtiment, je ne savais pas où donner de la tête. Des robes de mariages, d'autre de gala ou bien encore des déguisements. Je n'arrivais pas à croire qu'autant de robe pouvait se trouver dans un seul et même endroit. Interpellant la femme de l'accueil, la mather n'allait pas par quatre chemins pour donner ses ordres. Taquin comme j'étais je me sentais d'ajouter quelques petits détails. Faudrait que ce soit transparent, mais de PARTOUT. Parce qu'après le bal.. J'étais un enfoiré, un tout petit, non ? La réaction de la vendeuse ne s'était pas fait attendre bien longtemps. Son visage était devenu blanc et elle semblait sous le choc et ne cillait pas. Je vais faire un petit tour pour voir, je reviens. Déliant ma main de la sienne, je laissais la jeune femme dans la petite plaisanterie que je venais de faire, de plus, je préférai me sauver avant de me faire taper sur les doigts. Balayant la pièce du regard, je commençais mon inspection en prenant soin de regarder les détails. Je n'allais pas faire un meilleur trouveur de relique que la dame faîte pour ça, mais j'aimais fouiller. D'ailleurs en cherchant bien, j'avais fini par trouver une tenue de soubrette, et je ne pouvais que rire devant une telle trouvaille. L'a posant sur mon corps, j'essayais de capter l'attention de la jolie brune en dansant avec comme un idiot, avant de le remettre à sa place en regardant l'hôtesse se retourner. Mine de rien, c'était plutôt amusant le shopping finalement. Trouvant une robe plutôt pas mal, je l'a gardais sur mon bras en cherchant d'autre vêtement dans les nomes réglementaires spéciale Orlane. J’espérai que cette première robe lui plaise un minimum pour qu'on avance doucement vers la bonne, la seule et l'unique. Finalement les robes c'étaient un peu comme les femmes. Beaucoup sont présentes mais très peu d'élues.
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J'avais beaucoup voyagé durant mon enfance, le travail de mon père nous obligeait à le suivre dans ses déplacements, et à découvrir le monde par la même occasion. C'est un privilège que j'ai toujours aimé, d'où cette passion actuelle que j'avais pour les voyages. "Je te ferai visiter, c'est un pays magnifique." Oh, je n'en doutais pas. Je faisais partie de ces rares personnes qui n'y avaient jamais déposé bagage pour un temps. Mais si je n'avais pas été là-bas, j'avais découvert d'autres magnifiques pays, moins accessible que l'Australie. "J'en serai ravie très cher." Voilà que je me mettais à parler comme la haute bourgeoisie, prenant cet air hautain qui ne m'allait pas du tout. Je finissais même par rire de moi-même, décemment pas faite pour garder mon sérieux plus de dix secondes. En attendant, le beau brun était un peu mon sauveur du moment. S'il ne m'avait pas proposé de l'accompagner au bal, j'aurai sans doute finie seule là-bas comme à mon habitude. "Pas venu ? Tu vas voir, on va te faire tellement belle, que y'en a qui vont baver. Ils savent pas ce qu'ils ratent. En attend moi pas, parce que je te voulais à mon bras." Un sourire se dessinait un peu plus sur mes lèvres, s'étirant de part et d'autres de mon visage. Je prenais ces paroles comme un compliment, ça en avait tout l'air après tout. "Hum, je vois. Il ne manquera plus qu'on se batte pour moi, et le bal sera parfait." Je disais plus ça à la rigolade qu'autre chose, j'étais contre la violence -ou presque. J'étais assez honorée de figurer à son bras, il faut dire qu'il ne laissait pas les filles indifférentes, et moi la première. Revenant sur le pourquoi nous étions là, nous pénétrons dans un grand magasin pour tous les goûts. Il y avait de tout, vraiment de tout, allant de plus beau au plus ignoble. Lorsque la vendeuse s'était avancée vers nous, je lui mentionnais quelques critères, ignorant toujours ce que je voulais. C'était son rôle de m'apporter des robes et faire mon bonheur, non? "Faudrait que ce soit transparent, mais de PARTOUT. Parce qu'après le bal.." Je détournais le regard vers lui, haussant un sourcil. On aurait dit un vrai psychopathe sur le coup, ce qui m'arracha finalement un certain amusement. En attendant, la dame semblait un peu prise de court et restait bouche-bée, elle avait tout l'air d'être une Sainte-Nitouche. "Je vais faire un petit tour pour voir, je reviens." Il trouvait un échappatoire avant la moindre réaction de ma part, ou même celle de la vendeuse. Il s'éclipsait un peu plus loin, me laissant avec elle alors qu'elle m'énumérait plusieurs coupes de robes. Mais évidemment, il fallait que de là où il était, il arrive encore à faire la pitre, attirant mon attention avec ces grands gestes. Mon Dieu, je sentais que cette après-midi allait être riche en émotion, et ne parlons pas du soir-même du bal. Le pire, c'est que j'en rigolais à chaque fois, à ne plus écouter cette dame qui m'accordait un peu de son temps. "Je vais aller faire un petit tour par moi-même." dis-je finalement pour la planter et rejoindre l'autre gigolo. En réalité, je n'aimais pas qu'on vienne m'ennuyer de la sorte quand je faisais du shopping. J'aimais bien regarder par moi-même et fouiller. "Tu m'as trouvé quelque chose?" lui demandais-je alors qu'il portait des vêtements à son bras. J'avais déjà peur de ce qu'il avait pris, le connaissant, il me sortirait une robe du Moyen-Âge avec la coiffe qui va avec. "J'ai envie d'une robe longue, mais qui me mettrait en valeur? Tu crois que tu pourrais m'aider à chercher après ça?" A moins de me laisser chercher seule parmi toutes ces robes.
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