Tu ne t'en sortira pas comme ça [Georgina]

Gary and Georgina

J'étais dos à Georgina et face à la porte que je m'apprêtais faussement à ouvrir ; Je voulais évidemment voir sa réaction, voir si elle résisterait et me laisserait partir. Dans ce cas, je serais sans doute passé au niveau supérieur et l'aurait probablement ignoré pendant un moment et ce jusqu'à ce quelle craque. Cela dit, l'entendre marcher derrière moi et s'approcher me fit doucement sourire de manière malicieuse, provocatrice. Je restais dos à elle afin quelle ne puisse aucunement apercevoir mes expressions qui trahiraient mon comportement réel. Tout en l'écoutant, mon sourire devenait de plus en plus grand, de plus en plus carnassier ; Bingo, j'avais gagné..

Je me retournais, sans avoir le temps de répondre et la laissait me retirer mes lunettes. Je faisais de nouveau semblant d'être déçu, voir plutôt triste ; Je ne remercierait jamais assez mes talents de comédien. Sentir ce pouvoir sur les autres, sur elle, me rendre compte que ça marchait me rendait intérieurement encore plus confiant, provoquant même un sentiment de surpuissance. Je me redressais quelque peu afin de bien marquer notre différence de taille, quelle se sente si petite, si indifférente face à moi et mon charisme. Je continuais de jouer au malheureux, la regardant dans les yeux à mi chemin entre le chien battu et le séducteur ; De quoi la faire fondre littéralement. Et ce à mon grand plaisir. Cela dit, sans me l'avouer, Georgina n'avait pas tout à fait tord ; Il avait effectivement une petite pointe de jalousie naissante au fin fond de mon être. Pourquoi lui, eux, et pas moi ? C'était une des raisons principales pour laquelle je prenais cette étudiante comme un défis, mon défis à moi et à personne d'autres.

Elle me demandait de rester, ce qui me fit doucement rire, tendrement rire même... Je soupirais sensuellement, longuement, tout en rapprochant mon corps du sien. Je glissais mes mains sur ses hanches, l'attirant doucement contre moi, baissant la tête afin de mieux la regarder intensément. Un silence s'installait dans la pièce, entre nous, faisant monter une certaine tension non désagréable, bien au contraire. Je voyais bien qu'elle me voulait et plus encore ; Voir ses sentiments naissant envers moi dans son regard ne faisait qu'accentuer mon ego. Mais pas que ; Georgina me remontait quelque peu le morale, je devais bien l'avouer. Et je me prenais d'affection pour elle petit à petit...

Quelques secondes passèrent, je rapprochais mon visage à nouveau du sien. Laissant ma main droite sur ses hanches tandis que l'autre montait jusque dans sa nuque, lui attrapant tendrement mais aussi de manière virile, le haut de son cou ; Mes doigts se faufilant ainsi dans ses cheveux. Je rapprochais lentement mes lèvres de son oreille droite, puis murmurait de ma voix grave et séductrice "Je reste si tu promets de ne plus le voir...." Je commençais à embrasser sensuellement la peau de son cou, descendant d'abord, puis remontant à nouveau. Je continuais entre quelques baisers "Georgina, ma belle Georgina... Tu attises ma curiosité..." Je reculais alors doucement mon visage afin de mieux l'observer. Ma main étant toujours dans son cou tandis que l'autre glissait un peu plus vers ses fesses, sans être trop entreprenant, toute en finesse. Mon regard intense dans le sien, je fini par lui dire, charmeur plus que jamais, désirant la faire craquer plus que tout " Est-ce que monsieur Lewis t'attires ?... N'es tu pas effrayé par ces 15 années qui nous séparent ?..."

J'en faisais évidemment exprès, mon but étant de lui faire croire que je lui courrais également après. Tout ça pour mieux l'avoir, mieux l'avoir pour moi et moi seul, uniquement. Je ne tolérerais aucune putain de concurrence, c'était mon défis.

CREDIT TO KAIJI

(Invité)

M.Lewis and Georgina

Dos à moi, il se retourne et je lui retire ses lunettes, il ne répond pas vraiment à ce que je lui dis son regard est triste, mais je le soupçonne de jouer avec moi, mais d'un côté je passe ça outre, j'ai tellement envie qu'il reste avec moi que t'en pis. Sa grandeur, sa morphologie, je n'arrive plus à résister, sa carrure imposante me rassure et me fais du bien, je veux passer mes mains dans les siennes et l'embrasser avec passion. Il sourit lorsque je lui dis de ne pas partir, je déteste agir comme ça je suis assez orgueilleuse et de voir que je suis obligée de le retenir m'énerve, mais malheureusement je ne pouvais retenir mon envie je le voulais là , avec moi à ne regardais que moi pendant un instant, qu'il oublie tout le reste, qu'il oublie toutes les autres personnes, que pour une fois il n y ai que moi.

Il se rapprochait de moi, son corps était très proche du miens, je senti ses mains sur mes hanches, il me tire vers lui son regard plongé dans le mien, ce long silence entre nous me laissée perplexe qu'allait-il se passait? Qu'allait-il faire? Mon regard toujours dans le siens je ne pu m'empêcher de lui faire un léger sourire, après tout c'est ainsi, je l'apprécie et mes sentiments ne pourrons rester cacher indéfiniment, son visage se rapproche du mien et je sens sa main dans ma nuque ses lèvres se rapproche de mon oreille et je sens son souffle chaux sur moi, alors que j'essaye de savourer cet instant il me demande de ne plus jamais revoir mon copain si je puis appeler ça comme ça s'il veut que je reste, je n'ose répondre à une tel demande, aucun mot ne pourrait sortir de ma bouche, comment peut-il me demandait ça? Vraiment je ne peux m'arrêter de vivre, j'essaye de sortir de ce calvaire sentimentale qu'il me fait vivre, je ne pourrais jamais me montrer avec lui, la seul chose qu'il souhaite de moi c'est un coup vite fais, comment ose t'il me demandait ça! Je sens ces baiser sur ma nuque, sa respiration, mais malgré tout je suis moins chaleureuse qu'avant, ça m'a un peu tout couper.

"Georgina, ma belle Georgina... Tu attises ma curiosité..." Je le regarde étonnais, se senti sa main descendre légèrement sur mes fesses, au moins je ne pourrais jamais nier qu'il me désire, " Est-ce que monsieur Lewis t'attires ?... N'es tu pas effrayé par ces 15 années qui nous séparent ?..." Sache que je n'ai peur de rien et encore moins de la différence d'âge, je te veux comme tu es, je ne me serais jamais arrêté sur toi si ta personne me gêner, et toi, dit moi un peu, avec combien d'autres personnes jouent tu comme avec moi en ce moment? Je ne voulais pas refroidir la situation mais je ne pouvais retenir ces mots, je suis curieuse de voir jusqu'à quel point il pourrait être franc avec moi.

@ pyphi(lia)

(Invité)

Gary and Georgina

Je pensais l'avoir enfin gagné, comme un lot, comme si tout ça n'était qu'un jeu. Rob m'avait pourtant bien appris et rabâché que tous ces gens qui m'entouraient n'étaient pas là uniquement pour me servir. Mais je n'en n'avais que faire, et tout cela me permettait d'avoir l'esprit occupé, de moins penser à ma vie de merde et tout ce qui va avec.

Alors que je continuais d'embrasser le cou délicat de Georgina après lui avoir répondu, confiant et peut-être même un peu trop, je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle me dise ce que je venais d'entendre. Surpris, contrarié, je stoppais mes gestes tendres et désireux afin de me reculer. Me redressant tout en tirant sur ma veste, mon visage exprimait toute la contrariété du moment. Finalement, elle n'était peut-être pas aussi naïve que je le pensais.

Je repris mes lunettes de soleil qui étaient posées sur le bureau et les mis sur le haut de mon crâne. Me raclant la gorge, les sourcils froncés et les bras croisés, il ne s'agissait plus de faire de grands sourires ou autre. Vexé, quelque peu énervé, je lui répondais et ce d'une manière un peu sèche " Georgina..." Soupirant longuement, mon regard plongé dans le sien, je voyais bien qu'elle attendait réellement quelque chose de moi, de vrais réponses et non des mensonges. Tournant la tête, regardant dans le vide, je continuais, d'un air légèrement gêné, prouvant qu'elle ne m'était pas complètement indifférente, finalement.

"Ecoute... Je suis plus vieux que toi, j'ai vécu pas mal de choses dont tu n'as même pas idées...." La regardant à nouveau, je me rendais compte que je m'ouvrais un peu à elle. Non, il ne fallait pas. Je ne le faisais jamais, et ce n'était pas prêt d'arriver. Me passant une main dans mes cheveux, les rabattant en arrière, je repris, un peu moins froidement " Enfin bref... Je ne joue pas. Je ne joue pas avec toi. Tu penses réellement que je me serais emmerdé à venir te chercher aujourd'hui, autrement ?"

Je déglutis, gêné, contrarié, vexé et quelque peu triste, réellement. Tout mon passé me revenait subitement en tête, et les paroles de Georgina me rappelaient celles de Rob. Bon sang... Oui, je jouais avec les autres. Oui, je brisais des vies ainsi que des cœurs mais tout ça était dans le but de réparer le mien. Alors merde, définitivement ; Merde. Soupirant longuement, je me retournais dos à elle, décidé à partir de cette salle pour de bon. Prenant mon trousseau de clé afin d'ouvrir la porte, je remis mes lunettes sur mon nez, ne souhaitant absolument pas que mon interlocutrice se rende compte de mes ressenti, de mes blessures encore bien ouvertes.

© Kaiji

(Invité)