Dessine-moi comme une de tes filles françaises - Elysia

Il arrivait de temps à autres à Pavel de faire des rencontres exceptionnelles. Rares étaient les bonnes rencontres que notre ami avait fait avant son arrivée sur le sol américain, mais, depuis son admission dans cette prestigieuse école, le kirghize ne cessait d'en faire. L'une des plus marquantes pour l'enfant des rues fut celle d'une certaine Elysia, belle comme le jour, douce comme l'eau, rayonnante comme le soleil. Oui, à peine son regar s'était-il posé sur elle que le tatoueur était tombé sous son charme. Mais … Qui ne le serait pas ? Le plus exceptionnel dans tout ça fut l'approche de cette demoiselle, celle-ci se disait plutôt admirative de ses travaux, que cela soit peinture, dessins, ou même des tatouages qu'il avait pu faire sur des connaissances communes. De tels compliments venant de pareille femme ne purent que le faire rougir. Après avoir discuté un peu de tout et de rien, la jeune femme lui fit une proposition que l'étranger ne pouvait décemment refuser, la prendre pour modèle pour un de ses dessins, afin d'avoir un beau portrait d'elle. C'est ainsi que le jeune homme s'était retrouvé à Harvard Square, un grand cahier à dessin sous le bras ainsi qu'une lourde mallette emplie de toute sortes de couleurs, espérant retranscrire la perfection de cette femme. Chose qui serait sans aucun doutes des plus difficiles, mais qui ne pourrait que le faire progresser. Arrivé devant la porte, Pavel se sentit nerveux, respirant avec force, celui-ci essaya de se calmer, avant de se décider à taper trois grands coups, attendant qu'on vienne lui ouvrir.

Il ne fallut pas attendre bien longtemps à Pavel pour que la porte s'ouvre, dévoilant ainsi un aperçu du paradis en la personne d'Elysia, souriante et rayonnante, chose qui réchauffa le cœur de l'artiste. Elle lui demanda s'il allait bien avant de lui offrir une simple bise de salutations, ce qui le fit légèrement rougir. « Je vais bien merci, et toi ? Pas trop nerveuse ? ». Après avoir reçu l'invitation, le jeune homme entre dans sa demeure pour qu'enfin la porte se referme derrière lui. Très vite la douce voix de son futur modèle résonne à nouveau dans ses oreilles, demandant simplement où il voulait se mettre pour dessiner. « Je … Je sais pas trop. Un endroit où il y a de la place je suppose. Après … Tout dépend le genre de dessin que tu veux faire et dans quelle position tu veux être. C'est heu … A toi de voir je suppose. »