i need you sis' ▽ (maxill)

Jill manquait énormément à Maxine. Sa soeur était brusquement partie de la Nouvelle Zélande, laissant la présidente de la cabot house derrière elle. La jeune femme n'en voulait pas à sa soeur, loin de là, surtout en sachant ce qui l'avait poussé à partir. Néanmoins, Maxine avait oublié l'absence de sa soeur. Pourquoi ? Parce qu'elle revenait bien sûr. En effet, Jill avait envoyé un message à Maxine pour la prévenir de son retour et lui demandait de venir la chercher. La réponse a été rapide. La blonde sera bien évidemment là pour accueillir sa soeur. Alors, le jour J, la jeune femme s'était levée tôt et avait l'intention d'arriver tôt à l'aéroport. Maxine se prépara rapidement avant de prendre ses clés de voiture et sa veste pour enfiler cette dernière. Une fois sortie de la maison, elle ouvrit sa voiture avant d'entrer dedans et filer à l'aéroport. Elle courrait presque pour retrouver sa soeur, c'était trop mignon. Quand elle la vit, un grand sourire s'afficha sur son visage, prenant sa soeur dans ses bras.  « Tu m'as aussi manqué Jill.. » On aurait dit que ça faisait une éternité qu'elles ne s'étaient pas vues. « Tu vas bien ? Les parents ne t'ont pas posé trop de questions ? » Elle savait mieux que personne que les parents des filles pouvaient être lourds. Parfois.

Les retrouvailles entre les deux soeurs étaient toujours émouvantes. Elles étaient déchirées quand elles devaient se séparer, elle étaient heureuses quand elles se retrouvaient. Avoir sa grande soeur dans ses bras était une sensation que Maxine adorait et dont elle ne se lassait jamais. « Ce n'est pas grave, je sais que t'en avais besoin. » dit-elle en souriant doucement pour la rassurer. La jeune femme laissa sa soeur la prendre par le bras et l'écouta attentivement parler de leurs parents. C'était surprenant de la part de leur père de se bouger un peu les fesses pour une fille Monroe. Enfin, passons. « Je n'aurais pas été surprise que Maman dise ce genre de trucs, mais en effet, venant de Papa, c'est très surprenant. » Maxine comprenait très bien que retourner dans leur ville natale faisait du bien, un retour aux sources fait toujours bien. Quand elle était retournée à Genève en février, ça lui avait fait un bien fou et elle était revenue en forme.

Je sais, Jill... Je comprends, tu le sais. Maxine devait taire le nombre de rêves qu'elle avait fait où elle égorgeait le président Eliot. Bon, il ne fallait pas exagérer non plus, dans ses rêves, elle n'égorgeait pas Tate, disons qu'elle le réprimandait tellement qu'elle était à deux doigts de le faire. En effet, Maxine est un ange. Ca ne m'étonnerait même pas, il n'est pas très délicat même si son attention de départ est délicate, il faut l'avouer, dit-elle en riant légèrement. Monsieur Monroe n'était pas en effet le plus délicat, il était surtout le plus maître de soi dans la famille, le plus calme, posé, celui qui ne prend pas les décisions à la la légère. C'est compréhensible. Il fallait comprendre Maxine aussi, elle n'avait pas été très témoin de ce genre de choses avec son père mais elle savait qu'il ferait beaucoup pour elles, c'était le plus important. Yep, tu veux manger quoi ? Il fallait aussi comprendre Maxine ici aussi, elle avait une faim de loup, elle avait rien mangé la pauvre.