AZALEA ♥ You and I

Le soleil avait fait son entrée dans le ciel de Harvard depuis quelques jours, la chaleur était agréable, les lunettes de soleil étaient de sorties pour notre plus grand bonheur, tout semblait parfait ou presque si on enlevait le fait que les partiels arrivaient comme l'été à grand pas. Assis sur un banc du parc de l'université, je feuilletais un magazine de sport, un peu comme toujours, lorsque mon téléphone vibra dans ma poche, un sms d'Aza, parfait l'après midi s'annonçait des plus intéressantes. Lui indiquant que je me trouvais dans le parc, j'espérais qu'elle puisse se libérer pour que nous puissions bien nous amuser. C'était étrange car avec Aza j'avais l'impression que peut être quelque chose de bien allait pouvoir s'en sortir, alors que mes ex habituelles autant dire que tout était réellement du n'importe quoi ... Patientant quelques minutes, que je sentais quelqu'un derrière moi, me retournant j'affichais un sourire aux lèvres. Tu as fais vite ... je te manquais trop ? Ou alors tu te faisais tellement chier !

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La vie d'Azalea se révélait chaque jour plus intéressante, chaque jour productive, alors que la demoiselle s'étirait, tel un chat aux cheveux en pagaille. Et peu importait si les chats n'avaient pas de cheveux à proprement parler. La Quincy rejeta les couvertures de son lit et se leva, clignant des yeux à cause des rayons du soleil trop éblouissants. Sans attendre, Aza se dirigea vers la cuisine, et se servit un bol de céréales, mangées en quatrième vitesse, comme à son habitude. Après une courte douche, et un brossage de dents, la rouquine enfila des vêtements. Bon, check-list mentale : tout avait été fait (à part son lit, la vaisselle et ses révisions). A présent, elle s'ennuyait. Alors, Aza quitta l'appartement, se promena deux secondes dans le quartier pour en arriver à la conclusion qu'elle s'ennuyait. Son cousin Felix ne répondait pas à son harcèlement habituel, pas drôle. Alexeï, lui, en bon gentleman lui répondit en moins d'une minute. Une crème, celui-là, avec lui, au moins, elle s'amuserait. Azalea le rejoignit donc rapidement au parc, comme il l'avait indiqué. Malheureusement, Alex la repéra trop vite à son goût. Son visage prit une moue boudeuse. - Tu es nul, je voulais faire le coup du "devine qui c'est". Mh, personne d'autre à voir, à part ta jolie petite tête. Aza sourit à son tour et s'installa près de lui.

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Moi pas drôle, trop nul, comment dire qu'elle avait qu'à être un peu plus discrète aussi, toujours la faute des mâles, j'hallucine. La prochaine fois tu prendras ton courage à deux mains pour faire l'hirondelle plutôt que l'éléphant qu'on entend depuis trois kilomètres ! Tu l'as trouve sexy ? Je savais déjà que tu étais amoureuse de mes lèvres de toute façon .... dis je en affichant un charmant et ravissant sourire sur mes lèvres tout en la regardant s'asseoir, passant un bras autour de son cou. Alors tu as prévu quoi de beau ? Pas encore ta danse ridicule à bouger dans tous les sens hein, y a du monde et j'ai une réputation à te tenir ! Oui j'étais toujours partant pour faire le con mais y a des limites quand même, surtout que question de m'afficher en ce moment j'étais servi entre les jeux débiles de Aza' et les défis puérils de Joey, merci le ridicule ... !

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Aza secoua la tête à l'entente du mot "éléphant", les yeux rieurs. La plupart des femmes auraient protesté en criant au goujat. Pas toutes, mais beaucoup. Surtout venant de quelqu'un comme Alexeï. - Ce n'est pas tout à fait ma faute ! On ne peut pas avoir la légèreté d'une hirondelle quand on s'est réveillé il y a trente minutes. La rousse acquiesça à ses propres paroles, avant d'observer la dite bouche. Quand on en avait d'aussi pulpeuses, évidemment qu'elles en devenaient attirantes. - Bien sûr, n'importe qui te le dira. Par contre je préfère de loin tes cheveux. Son regard quitta les lèvres du jeune homme pour remonter vers ses yeux. Sa main quant à elle, alla effleurer les cheveux du jeune homme, tout doux. Et retint à grand peine l'envie de les ébouriffer, même si la réaction d'Alexeï aurait sans doute été très drôle. - Hm, laisse-moi réfléchir, tu es sûr de ne pas vouloir de ma danse ? Elle est géniale, pourtant ! Aza laissa échapper un rire moqueur. Elle ne s'appelait pas Mary Azalea Hornsby si elle laissait des notions telles que le ridicule, la réputation ou les autres idées ennuyeuses du même genre l'empêcher de faire à sa guise. Le Dunster devait bien le savoir.

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Tu as fais la bringue toute la nuit, tu as ramené combien d'hommes en tout ? Car pour te lever si tard tu devais être très fatiguée ... enfin épargne moi les détails hein ! Oui très peu pour moi les parties de jambe en l'air qui incorporait Aza dedans, oui j'étais tout de même un peu possessif il fallait l'avouer, même si on gardait nos vies chacun de notre côté sans problèmes, la jalousie était un petit jeu entre nous. Je te vois venir ... fait toi plaisir et décoiffe moi je pourrais te faire la pub L'Oréal après ! dis je en esquissant un sourire, avant de me mettre à lui emmêler totalement les cheveux, en plus long, un vrai bonheur pour moi beaucoup moins pour elle, il fallait l'avouer. Oui je suis sûr ... dis je avant de l'embrasser au coin des lèvres, puis je me levais d'un bond pour me retrouver debout, lui tendant la main pour qu'elle se lève à son tour, pas facile quand on est un éléphant de lever les fesses du banc !

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Le sourire d'Azalea s'agrandit quand Alex se mit à parler de ses conquêtes de la nuit dernière. Si seulement il savait... - En tout ? Attends, laisse-moi compter, hm... ça fait 0. Aucun homme, sois pas jaloux, j'étais chez une femme. Chez Abby, à regarder des Disneys, mais ça, elle ne le mentionna pas. Aza ponctua ses paroles d'un clin d’œil, contente de pouvoir jouer sur les mots. - Je peux, vraiment ? Bon, ça devait cacher quelque chose, si Alexeï la laissait le décoiffer volontairement, pourtant, sur le moment, la rousse n'y porta aucune attention. - Ehhhhhh, traître ! Evidemment, que ça cachait quelque chose ! Aza détourna son attention des cheveux d'Alex pour s'occuper des siens, dans tous les sens à présent. Sa vengeance serait terrible. Elle laissa passer, pour cette fois. - En plus, je n'ai pas que cette danse en réserve. Tout de suite après, il manqua de peu ses lèvres, et se releva, l'invitant à faire de même. Avec un peu de difficulté, Aza s'appuya sur lui pour bouger. - Mon gros derrière te remercie, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi.

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