SPEND HER LOVE UNTIL SHE'S BROKE INSIDE (kyla)

C'était la jalousie qui me rendait ainsi ? Je n'avais jamais vraiment parler à Royce, mais je le voyait un peu comme le vilain du Disney dans lequel je vivais, dans ma tête. Il ramener tout les problèmes et à cause de lui, une guerre mondiale aller éclater, si jamais Leevy revoyait une Carmichael tourner autour du brun. Et c'était ça qui m'énerver, le fait qu'il joue avec les gens, et avec les sentiments sans jamais prendre en compte que les gens ne sont pas des jouets et que les sentiments sont précieux. Je bouillonne littéralement - pas dans le même sens que lorsque j'ai passé cette nuit avec Kyla, non, plus dans le sens ou j'ai envie de courir jusqu'à la Winthrop House et de gifler ce crétin de toutes mes forces. (il y a tout de même 99% de chance qu'il me gifle en retour, et qu'il balance mon petit corps dans un caniveau, mais c'était un risque à prendre pour Kyla, pour Leevy, aussi pour Deli mais surtout pour moi, pour que je n'ai plus à supporter sa face de rat et ses histoires de fesses). Pour me calmer, Kyla pose sa main sur moi et m'explique son point de vue, je redescends doucement dans mes plans, mes yeux perdus dans les siens. Je ne l'écoute presque pas, je voit ses lèvres fines et pulpeuse bouger dans de grand gestes et ses yeux qui m'ensorceler. SEIGNEUR POURQUOI A TU CREES LA PERFECTION? « Oui, mh, parlons d'autre chose. Je vais t'aider, mais fait gaffe de pas- » j'ai pas eu le temps de finir ma phrase, que ce que je redoutais arrive. J'ai des pouvoirs psychiques, je vous jure, je voit le futur ou un truc comme ça, parce que j'étais persuadée à 95% que j'allais tomber en même temps qu'elle. Sur le coup, je pouffe de rire, mais très vite je prend panique, elle a même tout de même et retomber de la sorte n'était pas bon pour sa cheville? « ça va? ça va? Attend, je vais te mettre bien.. » dis-je en panique, je l'installe sur son lit et met un coussin sous sa cheville, je remet la poche de glace délicatement sur la parti gonflé et m'assure qu'elle est assez de place pour tendre sa chambre, avant de m’asseoir au pied du lit. « J'espère vraiment que ça va guérir vite, ce serais bête pour toi, je suis sûre que t'as un talent fou, un de ses jours je voudrais te voir danser. » dis-je en souriant, j'adorais la danse, mais j'étais trop fébrile et trop faible pour en faire avant, je n'ai jamais pue me déhanche sur du Kat Deluna ou rester 10 minutes sur la pointe des pieds, je peut juste bouger dans tous les sens sur le refrain de I Love It pendant 1 minute et reprendre mon souffle pendant un quart d'heure. « Et bien, je passe mes premières épreuves dans une semaine, je dois présenter une plaquette de croquis et une réalisation en main propre, j'ai dessinais un maillot de bain qui se rapproche un peu de la lingerie. Et toi? »

C'est difficile de se concentrer quand on est en face d'Alaska. Enfin, j'ai du mal à me concentrer. Je suis perdue, je ne fais attention à rien, tellement qu'on finit par tomber et que ça me fait rire. Elle aussi. La façon dont elle s'inquiète pour moi me fait craquer. C'est vraiment trop mignon. J'apprécie énormément mais il ne faut pas, vraiment... Je suis une grande fille et ça ira mieux dans quelques heures ou quelques jours. Enfin, je n'ai pas le choix à vrai dire. " Ca va Alaska, c'est rien je te promets. Ne t'inquiète pas. Demain je serai d'aplomb " Je lui adresse un clin d'oeil et lui fais signe de se mettre assise à côté de moi. C'est bon, c'est une mini puce comme moi alors elle prend pas de place dans le lit. Enfin, sur le lit. Parce que si elle était dans le lit, je serais clairement pas entrain d'attraper mon ordinateur sur la commode au pied de mon lit. Je suis contente d'être souple parce qu'au moins, je peux attraper plein de choses sans trop bouger. " Eh bah maintenant que j'ai ton numéro, la prochaine fois que je m'entraine, je te dis de venir voir. On fait ça ? Par contre, je serais transpirante et puante " Je ris mais en fait... Non, pas tant que ça. Je pratique beaucoup la danse et je finis toujours par suer comme un porc. Et la douche après, c'est vraiment le paradis sur terre. Je souris et j'écoute ce qu'elle me dit. Un maillot de bain qui ressemble à des sous vêtements ? Pas beaucoup de tissu quoi. J'aimerais bien le voir. Et j'aimerais surtout voir ses sous vêtements. Je prends une grande inspiration et ouvre mon Mac. " Et ce maillot de bain, il faut que tu le fasses après et que quelqu'un le porte ? " Non, je n'ai aucune idée en tête absolument aucune. " Bah pour ma mineure c'est une étude de cas donc je n'ai rien à préparer mais en danse, on a une chorégraphie de trois minutes à monter et quelques trucs théoriques à côté dans chaque cours. Tu veux voir un bout de ce que je vais faire cette année ? Tu serais la première à le voir " Lui dis-je à voix basse comme s'il s'agissait d'un secret. J'ai décidé de travailler sur What I did for love d'Emili Sandé et David Guetta. Ca commence avec du contemporain pour aller sur du jive. Il y a aussi la danse en couple qui mélange valsa, salsa, tango et boléro. Mais en boxer et brassière, c'est moins beau.

Elle me promet que tout va bien, bien que je pense le contraire, elle est tout de même danseuse et tout cela peut l'handicaper. Quoi qu'il en soit, je la mets sur un petit nuage pour qu'elle puisse se reposer, mais mademoiselle est un vrais asticot, et j'agite dans tous les sens pour récupérer son mac au lieu de me le demander. Roh la la, je comprends à présent la frustration de ma mère lorsque j'étais malade et que je refusais qu'on m'aide. « Tu sais que tu peux me demander si tu veux quelque chose, au lieu de jouer à Tarzan sur sa liane avec une seule jambe. »  dis-je en gloussant, c'est pourtant vrai, j'ai deux jambes et des mains, et je peux l'aider si elle a besoin de moi. « Tu sais que tu peux me demander si tu veux quelque chose, au lieu de jouer à Tarzan sur sa liane avec une seule jambe. On parle de ses études, j'ai toujours aimé voir un membre de la Lowell House montrer ses talents, c'est comme Thomas quand il peint, il est tellement à fond dedans qu'on a l'impression qu'il a était transporter dans un autre monde. De plus, ça ne me dérangerais en rien de la voir suée dans tout les sens, un peu perdue dans mes pensés, je lâche simplement : « Je t'ai déjà vu transpirer, et ça ne me déplaît pas. » EST-CE QUE JE VIENT DE DIRE CA ? MERDE MAIS JE, heureusement, on revient à mon sujet et je reprends un sérieux. « Ouai hum, je pense le porter moi-même, ça étonnerait plus le jury que si je le fais porter par une cabot. »   Et puis j'ai était mannequin, il fut un temps, bon, j'vais treize ans et je ressemblais plus à la fille qui danse dans le clip de Chandelier, mais c'était quand même du mannequinat. Je me sers un peu contre elle, et dirige mon regard vers son écran, nous étions un peu plus proches que tout à l'heure et je sentais déjà mon cœurs s'agite dans ma poitrine. Je me sers un peu contre elle, et dirige mon regard vers son écran, nous étions un peu plus proches que tout à l'heure et je sentais déjà mon cœurs s'agite dans ma poitrine. CALMOS MON VIEUX. « Oh là là, ça va pas être facile de faire tout ça avec une jambe en moins ! ça a l'air vachement compliqué, je serais honoré de te voir transpiré sur une musique aussi entraînante. Tu danses bien en passant. »  dis-je un sourire, je me tourne vers elle, ses yeux dans les miens et par réflexe, je replace une mèche qui s'évader de sa chevelure. GOSH SI J'ETAIT UN MEC J'AURAIS EU UNE ÉRECTION.

" Je préfère être Jane tu vois... Ou Tank. C'était bien l'éléphant ça ? " Ca fait une éternité que je n'ai pas regardé ce dessin animé et n'importe quel autre à vrai dire. Je ne suis pas très film et encore moins Disney. J'adore, le dimanche, sous la couette avec un bon thé mais ça s'arrête là. Sinon, je préfère les séries. Ca prend moins de temps et c'est tout aussi agréable. Enfin, c'est vraiment pas le sujet et je me pose sans trop bouger. Ce serait dommage que je me fasse encore plus mal mais j'aime pas l'idée de la faire faire tout ce que je veux. Ce n'est pas une esclave, loin de là. Je ne suis pas comme ça, je peux me débrouiller, vraiment. Et puis, c'est pour la bonne cause; j'ai envie de lui montrer ce dont je suis capable dans une salle de danse. « Je t'ai déjà vu transpirer, et ça ne me déplaît pas. » Je la regarde et ris légèrement. " Oui mais c'est pas la même chose et puis... Pas le même plaisir non plus " J'ai adoré faire l'amour avec Alaska, découvrir mon corps et le sien mais j'adore aussi al danse. Pas sur le même plan, c'est tout. Je souris quand elle dit qu'elle va le porter elle même. J'ai envie de la voir dans ce maillot de bain genre, vraiment. " Si jamais t'as besoin d'un mannequin, je pourrais le faire. Mais je voudrais pas te voler la vedette " Je ris légèrement en mettant mon ordinateur en place. Quand elle s'approche, je frissonne et un léger sourire prend possession de mes lèvres. J'adore Alaska. Ce que je connais d'elle me fait rêver, sans parler de son corps. Je regarde la vidéo avec elle et grimace quelques fois parce que c'est loin d'être parfait. Mais elle date un peu, de dix jours quoi. Et je me suis clairement améliorée en dix jours, j'y crois beaucoup plus et c'est pas plus mal. " Avec du travail et de l'acharnement, n'importe qui peut y arriver en danse " Enfin, presque n'importe qui. Je tourne le visage pour lui sourire et son visage est proche du mien. Quand elle glisse ses doigts sur ma joue pour replacer une mèche derrière mon oreille, je frissonne à nouveau. Ca me démange dans l'estomac. " Alaska ? " Ma voix est faible, vraiment faible. " Ca te gênerait d'aller chercher une bouteille d'eau en bas parce que... J'ai chaud quoi " C'est elle qui me donne chaud comme ça. Je prends sa main, caresse la paume de cette dernière avec mon pouce avant de lui adresser un léger sourire. Alaska, si tu vas pas me chercher cette bouteille, je vais crever, clairement.

Elle danse magnifiquement bien, son corps bouge au rythme de la musique et dans un sens, c'est excitant, comme quand elle bougais au rythme de mon corps. Je trouve sa prestation géniale, alors qu'elle trouve ça un peu moins bien. « Je t'assure que moi quand je danse, c'est pas du tout comme ça. » dis-je dans un gloussement, « J'ressemble plus à une patate avec des bras qui a une crise d’épilepsie. » dis-je en riant, mais c'était vraiment ça, un CARNAGE. Elle par contre, avait ce je ne sais quoi qui faisait que son corps était magnifique à voir, dire que j'ai le privilège de le toucher, ça me donne des frissons. Et pas seulement, ses lèvres qui sont à quelque centimètre des miens me donne aussi une centaine de frissons. Je pourrais l'embrasser ? Je pourrais justes fermer les yeux et pencher vers elle, si elle se recule alors je ne recommencerai plus jamais et je dis que j'avais juste envie d'éternuer, si elle accepte, alors je ferai danser nos langues encore une fois dans une valse dont elle se souviendra. Je me penche et.. « Alaska ? Ca te gênerait d'aller chercher une bouteille d'eau en bas parce que... J'ai chaud quoi » sa voix m’interrompt dans mes rêveries et je fait de gros yeux. Je.. je.. J'me redresse et re lisse mes vêtements en secouant la tête pour dire oui. « Un verre d'eau ça te va ? La cuisine est.. par là ! » je me dirige vers la cuisine et lui sert un verre d'eau. OUF J'allais faire une connerie, merci grand barbue d'avoir tourné le destin vers moi. « Tiens. » dis-je en posant le verre dans ses mains. « Et sinon les amours, tu m'as dit que t'était aux enchères winthrope, tu t'es acheter un esclave? » dis-je en gloussant. Je reprends ma place au pied de son lit, mettant une marge de sécurité.

Je ne vois que trop tard qu'elle est entrain de se pencher vers moi quand je lui demande un verre. Et merde. Putain, c'est vraiment la grosse loose. Je m'en veux. J'ai envie de me mettre des gifles parce que je n'attendais que ça, qu'elle m'embrasse. J'ai peut être rêvé après tout. Peut être que je le veux tellement que mon cerveau comprend et voit des signes et gestes lorsqu'il n'y en a pas. Je souris et la remercie quand elle revient avec un verre d'eau. Je me déteste pour ce que je viens de faire. J'ai soif, c'est clair, mais je n'ai pas moins chaud. " Merci " Je souris légèrement et l'écoute me parler de la soirée des enchères. Je n'ai aucune envie de parler de cette soirée, de mon achat, du montant que j'ai dépensé et de mon état en quittant le théâtre. J'avais bu ce soir mais alors comme pas possible... Je me demande encore comment j'ai fais pour retrouver le chemin de la confrérie ce soir là. " Ouai j'ai dépensé un paquet de fric pour acheter Berto et je ne sais même pas pourquoi je l'ai fais. C'est dommage qu'on ne puisse pas se rétracter... Mais bon " Oui, depuis que Silvia m'a dit qu'elle avait une certaine histoire avec lui, je n'ai plus envie de voir le jeune italien. Je ne sais même pas ce qu'il s'est passé entre eux deux mais bon, par amitié... Surtout que je sais très bien comment ça va se terminer avec Berto. " T'as bien fais de pas venir. C'était un vieux combat de coq où pectoraux et égo surdimensionnés étaient de la partie " Et je n'imaginais même pas ce qu'allait être la vente aux enchères des cabot à laquelle je n'irais pas puisque j'étais une femme. Voir des poitrines et des string ne me tentent pas. Il n'y a que ceux qui appartiennent à la brunette qui m'intéressent. Je rougis à cette idée et secoue légèrement mon t-shirt. " Il fait vraiment chaud ou c'est moi ? " Peut être les hormones. Chose qui ne m'étonnerait pas avec Alaska près de moi.Moins que tout à l'heure mais tout de même. Je bouge mon pied et lui souris. " Je sens mauvais pour que tu t'éloignes comme ça ? " Je ris légèrement et me rapproche d'elle. " Tu sais, j'ai beaucoup pensé à toi depuis tu sais quoi " Je rougis rien que d'y penser alors en parler... Merci mais non merci. Je la regarde droit dans les yeux et souris. " Tu sais quand Leevy m'a dit de te laisser tranquille et tout ce qui va avec bah... Je me suis dis qu'elle pouvait aller se faire voir ailleurs si j'y étais parce que... Je sais pas trop. Mais même si t'es flippante à passer par ma fenêtre, je t'apprécie beaucoup " Je souris avant de poser ma main sur sa cuisse et de sourire. Je la regarde et me déplace au dessus d'elle. Elle est assise sur le lit, dos au mur et je suis à cheval sur elle. C'était vraiment le mouvement fait par pulsion. " J'arrive pas à te sortir de ma tête. Et j'aimerais bien apprendre à te connaître plus, à apprendre ce que t'aies, ce que t'aimes pas, tes relations avec ta famille, tes amis les plus proches... tout quoi " Ma main se pose sur la sienne et nos doigts s'entre mêlent rapidement. Je me penche légèrement et reste à quelques petits centimètres de sa bouche. Je la sens respirer, son souffle s'écrase contre mes lèvres. Ca m'avait manqué...

Ça ne me disait rien d'aller aux enchères des maisons, il y a avait d'autre moyen que de se vendre pour ramener des sous. Bien que j'y ai fait un tour, pour voir une Olive hors d'elle et sur le point de fondre en larmes. Elle avait raison, il devait y avoir un combat de poulette entre celles qui sont en couple avec les participants et celles qui en veulent pour leurs frics, sans oublier que c'est "pour la bonne cause". Je suis tout de même surprise de voir qu'elle avait réellement fait un achat et qui d'autre que Umberto ? Je roule des yeux, justes a l'appellation de son prénom, c'était THE rouge, et encore une fois, je suis choquée de savoir que Kyla aime ce genre de mec. Bien que je soit aussi tombé dans son panneau, mais c'était juste.. Ce n'était rien, je me respecte assez pour ne pas tomber dans les bras d'un womanizer. « Dis toi que c'est pour la bonne cause. » dis-je en gloussant « Du coup, qu'est-ce que t'as fait faire à Berto ? Ta lessive ? » dis-je sur un ton ironique, je savais très bien ce qu'ils avaient fait, que si elle s'était battue pour l'avoir, ce n'était sûrement pas pour qu'il nettoie sa chambre ou qu'il lui fasse ses devoirs de maths. Un mec comme Berto, une magnifique et et splendide jeune femme comme Kyla, il ne faut pas un dessin pour comprendre. C'est sûrement de la jalouse, ou juste une confrontation avec la réalité, nous deux, c'était qu'un coup d'un soir, rien de plus. Pourtant, la suite des évènements me fait pousser à croire le contraire, elle me demande si je m'éloigne parce qu'elle sent la transpiration, je ris un peu, je n'allais pas lui dire que c'était pour instaurer une marge de sécurité, j'ai donc menti. « Non, non, je veux juste laisser ton pied avoir de la place. » dis-je en remettant la poche de glace sur sa cheville, pourtant, elle s'agite de nouveau, et je sent ses doigts chaud et fin sur ma cuisse et son regard dans le mien. Mon pouls augmente et je suis prise d'une centaine de frissons, qui me parcourt tout le corps. Elle se met sûr moi, je plonge mes yeux dans les siens, immobiles contre le mur. « J'arrive pas à te sortir de ma tête. » je baisse la tête, parce que c'était mon cas, et redresse de nouveau pour lui faire face. Son souffle caresse le mien, et c'est si bon, ça sent le Spring Breaks et ça le goût de ses lèvres. Je ne réfléchis plus, je passe mes doigts sur sa joue et écrase mes lèvres sur les miennes, dans un petit baiser léger, avant de me redresser. Décollé, mon corps du mur, je me mets à sa hauteur, caresse sa nuque et passe mes doigts dans sa douce chevelure, penche ma tête et de nouveau : Je ne réfléchis plus, je passe mes doigts sur sa joue et écrase mes lèvres sur les miennes, dans un petit baiser léger, avant de me redresser. ET SEIGNEUR QUE C'EST BON.

« Dis toi que c'est pour la bonne cause. » Je souris quand je l'entends dire ça. Pour la bonne cause ? Depuis quand payer pour la réparation de la Winthrop House est une bonne cause. Enfin, ce n'est pas le pire des investissements qui existent non plus, même si je ne mettrais surement plus jamais un pied là haut. Je suis trop en colère contre leur président pour ça... Je souris légèrement et secoue la tête de droite à gauche. Pas de lessive pour Berto. " Je l'ai pas encore vu et j'ai surement pas envie qu'il se retrouve avec mes sous vêtements entre les mains " Je ris légèrement mais je suis très sérieuse en fait. Je n'ai aucune idée que le jeune Winthrop touche à mes affaires. Il peut enlever celles qui sont sur moi mais c'est tout. Enfin, même ça j'hésite grandement à l'heure actuelle. J'ai bien vu le regard d'Alaska quand j'ai prononcé son nom et il l'a dis lui même : ce n'est pas un homme pour moi. Il n'a rien de ce que je recherche dans une relation et je devrais arrêter de tourner autour de lui comme une mouche autour du miel... Et, une fois encore, j'étais la mouche et Alaska était mon pot de mieux. J'avais mal à la cheville mais je ne voyais qu'elle, je n'entendais qu'elle alors que les Lowell faisaient un boucan pas possible en bas de la confrérie. Elle m'obnibulait carrément et ça me rendait folle cette espèce de pouvoir qu'elle avait sur moi... Je détestais me voir à nouveau comme posséder par quelqu'un. Ce n'était pas le cas, nous n'étions que deux brunettes indépendantes mais je commençais à l'apprécier après cette petite conversation. Elle détestait Royce, elle n'écouterait pas sa soeur... Et elle prenait soin de moi ce qui me faisait grandement plaisir. C'était vraiment mignon mais j'avais autre chose en tête que cette cheville que je ne sentais plus vraiment. Peut être que si je bougeais trop, je le regretterais mais ce n'était carrément pas le cas à l'heure actuelle. A cheval sur elle, je la regardais droit dans les yeux. Je devenais folle, vraiment. J'avais envie de l'embrasser mais peur de la brusquer, de la faire fuir. Mais si elle voulait fuir, elle l'aurait fais plutôt, elle m'aurait empêché de passer par dessus d'elle. Et quand elle m'embrasse, je ferme rapidement les yeux et prend son visage entre mes deux mains. A chaque coup de langues, mon bassin se soulève un peu. J'ai encore terriblement envie d'elle. Mais elle n'est pas venue pour ça. Je me détache rapidement d'elle et colle mon front au sien. " J'ai bien vu que ça t'a pas plus que je parle de Berto y a cinq minutes. Mais tu sais, si on me disait Berto ou Alaska, le choix serait vite fait " Je l'embrasse furtivement avant de la regarder. " Pourquoi j'ai encore envie que tu me fasses l'amour et que je te fasse l'amour putain ? " Je dis ça en grognant et en me laissant tomber sur le côté. Une vraie drama queen. Mais j'adore ça. Je suis allongée sur le dos, les jambes qui pendent dans le vide et j'ai envie de l'attirer vers moi. Mais je sais pas si c'est réciproque. Ca devrait vu les baisers qu'elle vient de m'offrir mais bon...

Non, je ne venais pas de le faire, non je ne venais pas de passer mes doigts dans ses cheveux, mes lèvres sur les siennes et d'umer son odeur, pour en avoir encore des miettes ce soir, dans ma chambre. Non, je n'avais pas pencher la tête pour en profiter encore, et encore, et non je ne voulais pas un deuxième, puis un troisième, jusqu'à ce qe je me lasse à vrais dire, mais je savait très bien que je ne me lasserais jamais. Jamais, je ne me lasserais de regard son petit regard fourbe, son sourire angélique, et cette expression qu'elle a lorsqu'elle parle de ce qu'elle aime, son petit air hésitant quand elle veut parler de chose importante, et sa petite voix lorsqu'elle en redemande encore. J'aimais tout dans cette fille, du bout de ses doigts tièdes à ses fines jambes de déesse et j'aimerais pouvoir la regardais, jour et nuit, et embrassais chaque parcelle de son corps, pour la faire jouir encore une fois. « Je déteste ce mec. » avouai-je. Bien que je déteste tout ceux qui avaient le privilège de toucher sa peau. « Il a le don de rendre les femmes faibles, parce qu'il est beau, très beau et qu'il le sait. Et qu'il en joue, mon ex était comme ça, et je déteste les gens qui sont beau et qui le savaient. Toi, tu es belle. Mais tu l'ignores, parce que tu es ce genre de fille qui aime ce dire qu'elles ne sont pas parfaites, alors que chaque parcelle de ton corps, chaque trait de ta personnalité et chaque geste que tu fais, sont parfaits. » Je souris, parce que je ne peux pas m'empêcher de le faire, mon cœur est libéré de tout ce que je pense. Après tout, je ne voulais pas qu'elle pense que je déteste tout le monde, je déteste juste ce genre de type, et Alexeï en étaient un, et Royce en est un, et Berto est le pire de tous. Elle se détache de moi, je passe un coup de lange sur mes lèvres pour les humidifier et lâche un rire nerveux. C'ETAIT SI BON OMG. « Et c'est peut-être pour ça que j'aime être avec toi, ou juste écouter ton cœur battre et tes poumons reprendre leurs souffles, parce que je sais faire jouir la perfection. » dis-je en me penchant vers elle, je me mets sur le ventre, pour pouvoir le faire face et.. Et.. JE LA CHATOUILLE. Parce qu'elle a l'air trop stresse et pas amusante du tout. Je passe mes doigts sur son ventre et me colle à elle, dans un fou rire, tandis qu'elle se débat pour m'arrêter. Son rire est communicatif, ce qui fait que je me met à rire aussi et je comprends soudainement ce que Frédéric Beigbeder voulait dire quand il disait : "Son rire en cascade est mon médicament, je devrais l'enregistrer en boucle et me le diffuser les soirs de déprime. S'il fallait définir la joie de vivre, le bonheur d'exister, ce serait cet éclat de rire, une apothéose, ma récompense bénie, un baume descendu du ciel."

Elle me fait rire quand elle dit qu'elle déteste Berto. Est-ce qu'elle le déteste parce qu'il a un certain impact sur moi ou pour sa personnalité qui laisse à désirer ? Je me demande mais je ne formule pas la question. En tout cas, je vois qu'elle a du mal à apprécier les Winthrop à leur juste valeur. C'est un peu pareil avec moi. On va fonder une alliance anti Winthrop, ça serait drôle. Les compliments qu'elle me fait ensuite me font rougie, plaisir. " Mais je sais très bien que je suis belle " Lançais-je en passant une main dans mes cheveux pour lui montrer que j'ai la classe et que tout ce qu'elle dit pourrait être invalider en un claquement de doigt. J'abuse parce que je ne suis pas du tout comme ça mais ça me fait rire. J'ai vraiment besoin d'être proche d'elle d'une façon ou d'une autre et ça me tue, vraiment. Dès que je m'attache à quelqu'un, je finis par me brûler les ailes et je n'ai pas envie que ça arrive avec Alaska... J'ai assez morflé ces derniers mois et semaines pour recommencer. Je devrais peut être m'éloigner d'elle, écouter Leevy mais je n'en ai aucune envie. La blonde n'a qu'à aller se faire cuire un oeuf. Sa soeur me plait et je ne vais pas me bloquer pour elle. J'ai pas envie de regretter quoi que ce soit. Je l'apprécie trop. Et j'hurle de rire quand elle commence à me chatouiller. Je ne suis pas très chatouilleuse en temps normal - et dieu merci parce que pour danser, ce serait la merde - mais là, elle me prend par surprise. " Alaska Arrêêêêêête ! " Beuglais-je à moitié. J'ai du mal à respirer tellement je ris et je commence rapidement à l'attaquer aussi. Entre deux rires, je la chatouille et glisse mes mains sous son haut pour être au plus près de sa peau. Je la chatouille et profite de son contact, deux en un. Je tente de me concentrer et de ne plus bouger sous ses chatouilles mais je deviens vite rouge pivoine et éclate de rire, une nouvelle fois. Putain mais c'est pas possible. " Hiiiiii " De drôles de bruits passent la barrière de mes lèvres et je ris encore plus fort. On se dandine tellement que ç'en est dur de respirer. J'entends très bien son souffle saccadée entre deux rires. J'attrape ses poignets et la regarde dans les yeux. " Ca va ? " Je suis assez forte et la fait glisser à côté de moi, sur le dos pour qu'elle puisse reprendre ses esprits. On est côté à côté, sur le dos et je souris. Ma main cherche la sienne. " Il est beau mon plafond tu trouves pas ? " J'étouffe un léger rire. Et la nuit, il est encore plus beau. Parce qu'avec ma première colocataire, on a dessiné des étoiles qui s'illuminent la nuit. Bien gamin mais je m'en fous.