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Hurricane ◮ diane kruger

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Hurricane Leelou Cubbins
fiche; en cours

C'est le douze mai 1977 à Richmond, que la famille Cubbins m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Hurricane Leelou. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en domaine d'étude, je suis maintenant en année d'étude. OU Depuis maintenant deux ans je travaille comme professeur de design et de mode. Et pour terminer, je fais partie des citizen.

Études
Hurricane est professeur à Harvard depuis deux ans, néanmoins elle n'a jamais vraiment voulu faire professeur. Enfin, jusqu’à l'accident de voiture, elle n'avait pas pensé partir dans la voie de l'enseignement. Quand elle s'est réveillée, sur ce lit d'hopital, elle s'est dit que la vie valait la peine d'être vécue et elle s'est mise dans la tête d'enseigner aux jeunes motivés sa première passion. Le design.


Caractère

avant l'accident : Hurricane était une personne très vive d'esprit, très sûre d'elle. Il ne se passait jamais un moment sans qu'elle ait une remarque à faire aussi. Elle était quelqu'un de très pointilleux sur tout, elle était du genre .. Maniaque. Elle ne quittait jamais son appartement sans avoir fait le ménage, et pour cela elle se levait des fois à cinq heures du matin. Mais ça c'était avant.

après l'accident : On ne peut pas dire que son caractère est vraiment changer. Quoiqu'elle était beaucoup plus ponctuelle. Maintenant, elle se fiche complétement d'arriver à l'heure ou non. Elle se fiche de savoir qu'elle est mal-coiffée ou mal-habillée pour sortir. Elle se contrefiche de tout. Elle veut simplement vivre.


the face behind
↬ pseudo/prénom - scorned.soul
↬ ÂGE - 18 ans
↬ PAYS/RÉGIONS - France/Picardie
↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Bazz'
↬ TES IMPRESSIONS - Toujours aussi cool
↬ CRÉDIT(S) - bazzart et tumblr.
↬ AVATAR - diane kruger
↬ SCÉNARIO OU PI? - PI
↬ LE MOT DE LA FIN - Fin

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« Dégage ! Sale traînée ! Sale catin ! » La jeune Hurricane était accoudée sur la dernière marche de l’escalier qui menait à l’étage, elle assistait impuissante, à la dispute de ses parents, ces deux êtres qu’elle aimait de tout son cœur. Elle se bouchait les oreilles, pour ne pas en entendre plus mais pourtant, le bruit filtrait à travers ses mains et le bruit, les cris lui parvenaient tout de même aux oreilles. « Psst … Hurri il se passe quoi pourquoi papa et maman crie comme sa, il s’aime toujours hein ? Hein ? Dis oui Hurri. » Elle attrapa lentement son frère entre ses deux bras fins et le serra de toutes ses forces, comme pour le rassurer et évacuer le mal, la tristesse qui avait pris place dans son corps, dans sa tête. Elle le serrait si fort qu’elle n’entendait désormais plus les cris qui venaient de l’étage du dessous, elle se concentrait sur la respiration saccadée et apeurée de son frère. « Tout ira bien Alan, je te le promets. Je te jure que si papa et maman ne s’aiment plus, on sera toujours tous les deux, je ne veux pas que tu sois loin de moi. » Voyant son père levait la main sur sa pauvre mère, elle repoussa son frère pour qu’il aille s’enfermer dans sa chambre. Descendant les escaliers deux par deux -après s’être assurée que son frère ne voyait rien de la scène- elle attrapait la jambe de son père. « Papa ! Papa arrête s’il te plait ! S’il te plait papa je t’aime moi. Papa ! » Son père secoua la jambe et le corps frêle de la jeune fille s’étala contre le canapé. Elle se recroquevillait sur elle-même, regardant son père donnait des coups de pieds, des coups de poing à sa mère, qui était quasiment inconsciente. Prenant son courage à deux mains, elle s’approchait du combiné et composait le 911, lorsque son père se rendit compte, que la petite téléphonait, il s’approchait d’elle. « Venez vite ! Mon papa il tape ma maman, j’habite près de l’église à la maison aux volets verts. » Elle avait parlé si rapidement qu’elle n’avait quasiment plus de souffle. Regardant son père de haut en bas, elle courait rapidement jusque sa chambre, cette chambre qu’elle ne connaissait que trop à force de punitions. Se cachant sous son lit, elle entendait les bruits des sirènes de police, fermant les yeux, elle se laissait aller. Elle pleurait toute les larmes de son corps, toute la tristesse qu’elle avait accumulée depuis que son père avait commencé à frapper sa mère venait de s’envoler. Maintenant, le bonheur allait peut-être enfin pointer son nez au domicile des Roseburry. Fermant les yeux, Hurricane priait, elle n’avait jamais prié, mais pour la première fois de sa vie, elle priait, elle priait pour que sa mère soit heureuse. Pour que sa mère ne pleure plus le soir et qu’elle et son frère soit enfin heureux, avec un papa qui les aime.

La jeune fille dévalait les escaliers rapidement, elle allait sortir, mais l’homme imposant qui se tenait devant elle lui barrait la route. « Ou vas-tu Hurricane ? » Fixant l’homme, elle soupirait de lassitude. « Je sors. Avec des amis, ça te va comme excuse ? » Soupirant, elle essayait de passer pour pouvoir accéder à la porte, posant la main sur la poignée, elle tenta d’ouvrir la porte sans succès. « Où est la clé Flynn ? » Haussant les épaules, l’homme à la chevelure brune riait en coin. « Tu ne sortiras pas ce soir Hurricane. Tu es ma fille, j’ai tout de même mon mot à dire. » Serrant les dents, la jeune se rapprochant de son « père », lui crachant toute sa haine au visage, elle rétorquait « Écoute moi bien, sale connard. Ce n’est pas parce que ma mère t’a épousé que tu m’as donné ton putain de nom de famille en m’adoptant, en nous adoptant moi et mon frère, que tu as une quelconque autorité sur moi c’est clair ? Je n’suis pas ta fille et j’le serais jamais. Pour moi, tu n’es qu’un mec qui se vide les couilles dans le vagin de ma mère, et qui l’a foutu en cloque. C’est clair ? » La main de l’homme énervé s’écrasa sur la joue de la jeune insolente. « Je te déteste. » La voix cinglante de la jeune fille venait de claquer dans l’air, montant les escaliers quatre à quatre, elle claquait la porte et hurlait, envoyant tout balader dans sa chambre. Alan entrait rapidement dans sa chambre et la serrait dans ses bras, lui intimant de se calmer. « MAIS JE L’EMMERDE CE CONNARD. JE L’EMMERDE MERDE. VIVEMENT QUE JE ME CASSE A COLUMBIA PUTAIN. » Reculant des bras de son frère, Hurricane ouvrait rapidement son tiroir pour en retirer le double fond. Attrapant un sachet de pilule, elle en avalait deux d’un coup sous l’œil dubitatif de son frère. « C’est quoi sa ? » « La pilule du bonheur. » Lui arrachant son sachet des mains, il en inspectait le contenu. « Pourquoi tu prends des merdes comme sa Hurri ? Pourquoi ? » Enfilant ses chaussures à talons, la jeune blonde ne prenait même pas la peine de répondre à son frère. Ouvrant la fenêtre elle sortait avec agilité, atterrissant sur ses deux pieds, sans chuter. « Tu vas ou ?! » Son frère se tenait au rebord de la fenêtre, un visage inquiet. « Je sors ! N’dis pas au père Cubbins que j’suis parti, je veux qu’il s’en aperçoive lui-même. »

Rentrant d’une soirée, la blonde entrait à pas de loup dans la maisonnée. Il était dix heures du matin. Son maquillage avait coulé, allumant une cigarette, elle tirait une longue taffe avant de recracher l’air dans la maison. « Tu étais ou Hurricane ? Tu as du courrier sur la table, ta mère est partie à l’hôpital, ton petit frère va arriver. » Prise d’un fou-rire Hurricane fixait son beau-père. Elle le fixait d’un air méchant. « Génial ! Le saint de la famille. Oh mon dieu quel bonheur. » Attrapant la lettre qui était déposée sur la table, elle montait dans sa chambre en claquant la porte, jetant son sac et balançant ses chaussures à travers la pièce. Décachetant l’enveloppe elle parcourait la lettre des yeux. Criant de joie, elle entrait dans la chambre de son petit frère et lui annonçait qu’elle était prise à Columbia. Elle allait partir. Partir loin de lui, loin de tout. Loin de cette famille qu’elle haïssait depuis l’arrivée de Flynn Cubbins. Ce connard qui ne pensait qu’a coucher avec sa mère et qui ne la respectait pas le moins du monde.

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Une année, une longue année qu’elle avait quitté la Virginie, elle n’allait pas s’en plaindre parce que l’année qu’elle venait de vivre était une année riche en rebondissements en tout genre. Elle avait tout d’abord arrêté de se droguer, et elle avait appris à faire la fête sans boire comme un trou. Elle avait sombré dans l’alcool pendant une année et elle se sentait revivre désormais. Elle avait tout de même réussi sa première année, malgré sa vie de débauche. Elle avait aussi remarqué cet homme, cet homme qui partageait son cours de droit. Il ne souriait jamais, ne disait pas un mot plus haut que l’autre, ne regardait jamais les autres. Elle s’était mis dans la tête comme objectif de le faire sortir de sa léthargie. Il fallait qu’elle trouve un prétexte pour le faire. Pour lui parler, pour engager une conversation aussi banale soit elle. Sortant du cours de droit, elle le suivait et se plantait devant lui. « Salut … Je suis Hurricane. J’vais être franche, tu m’intrigues. Enfin, tu vois tu ne parles pas. Tu ne souris pas. C’est bizarre quand même. » Il la fixait, un sourcil levé, un air interrogateur sur le visage. Soupirant, il reprenait son chemin. Serrant les poings elle reprenait le chemin vers son appartement. Elle devait savoir ce qu’il cachait. Même si il ne cachait rien, il fallait qu’elle sache. Et elle allait savoir.

Assise dans un café, Hurricane attendait patiemment ses amies. Tout le monde la prenait pour une dingue dans la mesure où elle avait annoncé à tout le monde qu’elle allait réussir à dérider le « bad boy » de Columbia. Elle n’en croyait pas ses yeux lorsqu’elle vit ce fameux bad-boy entrait dans le café. Elle se levait et se dirigeait vers lui d’un pas décidé. « Tu veux un café ? » Autant être franche. Il acquiesça doucement. Elle payait alors deux cafés, un fin sourire sur le visage. « Tu peux au moins me dire ton prénom non ? » Il souriait aussi. « Je m’appelle Reed, ça te va ? » « Oui ça me va. M’enfin, je vais peut-être enfin en savoir plus sur toi. Parce que franchement, je ne sais pas ce que tu as, mais j’aimerais vraiment le savoir, parce que.. Ce n’est pas normal de ne pas parler comme cela ! Tout le monde a besoin d’extérioriser ce qu’il a au fond de soi » Il souriait en coin, ce qui intriguait encore plus la jeune fille. Elle ne savait pas quoi faire. « On marche ? » « Vous n’attendez pas quelqu’un ? » « Tant pis » Marchant dans la nuit noire new-yorkaise, la brune frottait ses mains contre ses bras pour se réchauffer. S’installant sur l’escalier de son immeuble, elle racontait sa vie à ce fameux Reed, le divorce de ses parents, le remariage de sa mère. Son addiction à la drogue, à l’alcool. Cette nuit-là, elle l’invita à monter dans son appartement, pour boire un coup. Il accepta, mais elle ne lui servait pas d’alcool, un stupide soda c’était tout ce qu’elle avait dans son frigo. Elle ne voulait pas voir une goutte d’alcool dans son appartement. Lui proposant de rester dormir vu l’heure tardive, il accepta. Elle se sentait gênée, elle n’avait jamais ressenti un sentiment aussi fort pour un homme. Mis à part pour son frère, elle ressentait quelque chose pour cet homme, et elle ne savait pas comment lui dire, c’était un peu fou. Elle n’avait pas passé énormément de temps avec lui mais pourtant, elle ressentait quelque chose de fort. Elle se sentait stupide, tellement stupide. Prenant son courage à deux mains, elle déposa ses lèvres sur celles du jeune homme et leurs habits se retiraient au fur et à mesure qu’ils avançaient vers la chambre de la jeune fille. Et pour la première fois depuis longtemps, elle couchait avec un homme, pour qui elle ressentait quelque chose, de l’amitié profonde, de l’amour seul l’avenir lui dirait. Et l’avenir pouvait être effrayant, et cela elle le savait.

DEUX ANS PLUS TARD – dernière année d’université :


« Épouse-moi. » Hurricane riait. « Pardon ? » Blottis dans les bras l’un de l’autre, Reed et Hurricane se fixaient, un air malicieux dressé sur leurs deux visages. « J’suis très sérieux. Épouse-moi, si tu veux on s’barre maintenant à Las Vegas en voiture, on s’marie et on revient. » Posant doucement ses lèvres sur celle de Reed, Hurricane approchait doucement sa bouche de l’oreille de son bien-aimé. « Barrons-nous à Las Vegas. Maintenant. Marions nous. Tu as raison, monsieur Miller, marions nous. » Se levant rapidement, Hurricane attrapait un sac de sport et enfournait quelques affaires dedans, son nécessaire de toilette. « Non mais sérieusement, t’es sérieux ? On n’a pas d’alliances ni rien, enfin j’veux dire, j’m’en fiche qu’on ait pas d’alliance mais j’veux pas faire sa dans le vent. » Enfilant son manteau, elle prenait la main de Reed et descendait rapidement dans sa voiture. Balançant son sac de sport sur la banquette arrière, elle démarrait et avançait rapidement. Les bouchons. Les bouchons elle les détestait, allumant la musique, elle saisissait la main de Reed en entrant dans Central Park pour aller « plus vite ». Reed augmenta le son de la musique qui passait à la radio, elle souriait. Un sourire qui se voulait heureux, mais qui se transforma rapidement en une grimace d’effroi. Elle devait freiner mais elle n’y arrivait pas, la pédale était bloquée et son volant ne répondait plus. [collor=hotpink]« Reed.. Je ne peux pas freiner. Reed, j’ai peur. »[/color] Ce fut les derniers qu’elle avait pu prononcer avant que la voiture ne s’emplafonne dans un arbre.

Elle ne sentait plus rien, elle avait mal. Sa tête cognait et elle ne savait pas où été Reed. Elle se sentait soulever mais ne savait pas comment, ni par qui. Elle n’arrivait pas à dire quelque chose, tout ce qu’elle avait envie de dire resté bloqué au fond de sa gorge. Elle entendait les sirènes, et les médecins qui parlaient. Ils employaient des termes qu’elle ne comprenait pas. Elle voulait seulement le voir. Voir qu’il allait bien, qu’il marchait et qu’elle était la seule dans un piteux état. Les larmes coulaient le long de ses joues, elle balayait son regard à droite, à gauche mais non, rien. Elle ne le voyait pas. Un cri perça le silence, son cri.


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Vivre dans le remord, la peine et la tristesse ? C’est ce qu’elle vivait depuis un mois. Trois longues semaines. Elle connaissait par cœur les couloirs de l’hôpital, tellement qu’elle aurait pu y aller les yeux fermés. Elle s’en voulait, elle se haïssait, elle aurait dû vérifier sa voiture avant de partir. Elle ne dormait plus la nuit, elle vivait à l’hôpital. Elle vivait dans l’espoir qu’il reviendrait, qu’un jour en arrivant après avoir pris une douche, elle le verrait assis, son éternel sourire en coin dressé sur les lèvres. Mais non. Cela ne s’était jamais produit. Entrant dans la chambre où se tenait Reed, elle s’asseyait sur le siège à côté du lit et lui saisissait doucement la main. « Tu me manques. Je suis désolée. Tellement désolée. » Cela ne le ferait pas revenir, elle le savait, elle n’arrêtait pas de s’excuser mais rien n’y faisait. Elle venait de sortir de cours, la vie était beaucoup plus difficile sans lui. Elle n’arrivait pas à se dire que tout était de sa faute, essuyant les larmes qui coulaient abondamment sur ses joues, elle entrelaçait ses doigts avec ceux sans vie de Reed. Sa vie se rythmait au bip des machines qui pourrait encore une fois de plus faire basculer sa vie dans une spirale infernale, une spirale sans nom qui lui boufferait la vie. Qui la consumerait petit à petit. Devant le corps inanimé de l’homme qu’elle aimait, elle attrapait une feuille de papier qui traînait dans sa pauvre besace et entreprenait l’écriture d’une lettre. Une lettre ou elle lui expliquerait tout.

« Reed,
Voilà un mois que tu es sur ce lit d’hôpital, cet hôpital dont je connais les moindres recoins. Je sais que tu vas me trouver lâche, vulgaire et méchante, mais je ne peux pas. Je ne peux plus te voir comme cela, inanimé sur ce lit blanc, branché à des machines, ces machines qui te maintiennent en vie pour le moment. Non je ne peux plus, je suis à bout de forces. Il ne reste plus beaucoup de temps avant les diplômes, alors je vais obtenir –ou non- mon diplôme et je vais partir. Je vais partir, parce que je suis responsable de tout cela, je suis responsable de ce qui t’arrive, je suis responsable de ce putain d’accident qui t’a plongé dans un état végétatif d’un mois. Chaque jour, je suis venue, chaque jour je repartais en cours faire acte de présence, et chaque jour je revenais ici, en espérant que tu sois la, avec ton sourire en coin à me regarder avec ton regard qui m’a toujours fait craqué. Ton regard dans lequel je pourrais plonger mes yeux pendant toute une journée. Je veux que tu sois heureux. Je sais que tu ne pourras pas décemment me pardonner, mais pourtant j’implore ton pardon, je me sens stupide. Stupide de devoir écrire ses mots. Les larmes mouillent le papier et pourtant, cela ne fait pas évacuer toute la tristesse qui a rempli mon âme. Elles ne font qu’empirer mon état d’esprit. Je veux que tu saches, que tu saches que je t’aime, que je t’aimerais toujours. Et que la vie sans toi me semblera fade, parce que je ne vois pas ma vie sans toi.
Avec tout mon amour.
Hurricane. »


Déposant le papier aux côtés de Reed, elle demandait aux infirmières de la prévenir si jamais il se réveillait. Même si elle ne viendrait pas le voir, elle serait heureuse de le savoir en vie.

8 ans plus tard ; LOS ANGELES.

Hurricane était assise sur la terrasse de sa maison, son fils sur ses genoux, elle tentait tant bien que mal de corriger ses copies. Berçant le petit, elle raturait, pestant contre elle-même. Elle ne supportait pas ce lycée de taré et pourtant elle continuait à y enseigner. Un homme brun se tenait derrière elle, lui embrassant la nuque « bonjour mon amour. » Elle le gratifiait d’un sourire et l’embrassais avec douceur. Tendant l’enfant à son fiancé, elle lui demandait si il pouvait s’en occuper. Rangeant ses copies, elle regardait la copie double qu’elle avait gratifié de mots plus douloureux les uns que les autres. Montant dans sa chambre, elle sortait une boîte de son armoire. Cette boîte qu’elle avait depuis huit ans. Une boîte décorée de photos en tout genre d’elle et Reed, cette boîte qu’elle emporterait jusque dans sa tombe. Elle ne l’avait jamais oublié. Insérant la missive dans une enveloppe elle la gratifiait du numéro 1000. Elle avait écrit mille lettres depuis son départ de New york. « HURRICANE ! Viens voir ! » Ne prenant pas la peine de refermer la boîte, elle descendait les escaliers et regardait son fils qui faisait ses premiers pas. Tapant dans les mains, elle souriait et l’attrapait pour le câliner. « Cox Tom Wheeler, je suis si fière de toi. Mon petit amour. » Déposant son fils parterre, elle n’avait pas vu que Matthew venait de monter. Et elle ne l’avait surtout pas vu redescendre. « C’EST QUOI CETTE MERDE ? » Il tenait dans ses mains la boîte qu’elle avait ouverte quelques temps plus tôt. « C’est … rien. » « RIEN ? TU TE FOUS DE MOI ? RIEN ? » Il prenait l’un des lettres qu’elle avait écrite. « REED, LES JOURS ME SEMBLENT UNE ETERNITE SANS TOI, JE VEUX BIEN SUIVRE MES RÊVES, MAIS TOUT MES RÊVES SE RAPPORTENT A TOI ? ET TU APPELLES SA RIEN TU TE FOUS DE MOI ? » Les larmes déferlaient une fois de plus le long de son visage. Elle ne savait pas quoi dire. « ET SA ? C’EST QUOI SA BORDEL ? REED, JE T’AIME PARDONNE-MOI. ET CES PHOTOS ? C’EST QUOI ? C’EST QUI CE MEC PUTAIN. » Hurricane arrachait la boîte des mains de Matthew et le fixait. « C’EST PERSONNE. » « DEGAGE. DEGAGE SALE TRAINÉE. PREND TON MIOCHE ET DEGAGE. JE ME FERAIS UN PLAISIR DE SAUTER TA MEILLEURE AMIE. ELLE EST TELLEMENT MOINS CONNE QUE TOI. » La main d’Hurricane venait de s’écraser contre la joue de Matthew. Furieuse, elle montait les escaliers et préparer ses valises. Elle venait de recevoir une lettre de mutation pour Harvard. Elle se demandait si elle allait accepter, elle allait le faire. Elle allait encore une fois changé de vie. Et peut-être que cette vie sera enfin la meilleure. Une vie sans homme, seulement avec son fils qu’elle aimait. Elle allait prendre un nouveau départ. Elle allait tout oublier et recommencer, comme elle l’avait fait huit ans plus tôt en partant après son diplôme. Elle ouvrait désormais un nouveau livre dont les pages blanches lui rappelaient les missives qu’elle avait écrites à Reed. Désormais, elle avait choisi de vivre au jour le jour.

VINGT TROIS OCTOBRE 2011 ;

« Reed,
J’ai pris un nouveau départ, c’est la mille deux centième lettre que je t’écris, et je te l’enverrais toujours pas, mais j’ai pris un nouveau départ. J’enseigne le design à Harvard. Toi seul sait que j’aimais la mode plus que quiconque. Cox a bien grandi, il marche maintenant. Il devient grand. Tu me manques, j’espère que tu es heureux. Moi je le suis, enfin pas totalement. Je vis dans un appartement, c’est loin d’être le luxe, mais j’attends d’être bien intégrée ici pour pouvoir acheter une maison. Avec un jardin. Comme on aurait toujours voulu. Tu me manques. Je m’en veux tellement, je te l’ai dit beaucoup je le sais, mais je me répète.
Avec tout mon amour.
Hurricane. »



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Bienvenue sur ILH , trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès bon choix d'avatar hanwii :44:
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    Merciiiii, Nathaniel est hanwii hanwii hanwii hanwii hanwii
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Bienvenue parmi nous Hurricane ◮ diane kruger 3400909363
Bonne chance pour ta fiche and have fun :luv2:
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Diane. hanwii
Bienvenue. Hurricane ◮ diane kruger 3850463188
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Oh Diane ♥️
Bienvenue Hurricane ◮ diane kruger 1688815589
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Bienvenue sur ILH Hurricane ◮ diane kruger 3850463188
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