Minnie-Héra Victoria D'York ♛ Cintia Dicker

Tout le monde connait Elisabeth II, la reine actuelle du Royaume-Uni. Une reine certes qui n’a pas forcément de poids politique mais qui est quand même très importante pour les Britanniques. Cette Reine, c’est ma grand-mère. Peu de gens le savent mais elle a donné naissance à 4 enfants. Charles dont les enfants sont les plus célèbres : Harry et Williams. Anne qui a refusé que ses enfants portent un titre princier, Andrew mon père et Edward. Bien sûr Anne, Andrew et Edward n’ont jamais été dans la lumière par rapport à Charles. Andrew, mon père a eu 3 enfants : Béatrice, Eugénie et…moi. Béatrice a toujours été l’adorable enfant obéissante, blonde, elle satisfaisait à merveille mes parents par tout l’intérêt qu’elle portait envers la famille royale. Béatrice était un peu moins intéressée par les affaires familiales mais elle ne faisait pas de vagues, même si elle faisait quelques bêtises adolescentes, elle faisait en sorte de ne jamais se faire prendre. Moi, Victoria, derrière de la famille fut toute de suite une enfant à part. J’étais rousse comme mon cousin Harry mais les ressemblances ne s’arrêtaient pas là. Nous avons toujours été les mauvais élèves de la famille. Rebelles, arrogant, nous ne faisions rien comme il fallait. Nos parents avaient beaux nous mettre dans les meilleures écoles, nous ne pouvions nous empêcher de faire rire nos petits camarades. Lorsqu’il fallait faire les devoirs, je me montrais encore plus dissipé qu’aux autres moments de la journée. Mes parents ont bien essayés de faire quelque chose de moi mais malheureusement c’était peine perdu. Mon père avait toujours écouté sa mère, la Reine. Ma mère était de la famille éloignée de Diana Spencer qui connu une fin tragique, elle avait le même ancêtre Georgiana Cavendish. Ma mère a toujours été un peu plus compréhensive que mon père, mais toujours très effacé, lorsqu’Andrew prenait une décision, il fallait l’écouter. Alors que mes sœurs savaient toujours bien se tenir en public et écouté, j’avais tendance à fuir avant que le repas soit terminé. Dès le début de mon adolescence, la famille royale comprit qu’il y aurait fort à faire entre mon cousin Harry et moi, Victoria. Victoria fut d’ailleurs un prénom dont je m’affranchis vers l’âge de 12 ans, je voulais qu’on m’appelle Minnie-Love. Mes parents rirent aux éclats mais ils furent bien forcés de constater que tous mes amis, même les fils de riches m’avaient appelés ainsi. Mon adolescence fut tout aussi chaotique, je n’ai pas suivit le chemin tout tracé de mes ancêtres mais j’ai également joué de malchance. Lorsque quelqu’un me demandait de tenir son verre, je me retrouvais à la une des magasines. Et le jour où j’ai fumé ma première cigarette à l’anniversaire de ma meilleure amie qui était majeur, tout le monde fut au courant. Mes parents pensaient pour moi qu’il serait préférable de faire ses études à Oxford. Intelligente, je crois que je l’étais oui, j’avais certainement des capacités extra-normale par rapport à mon niveau d’assiduité. Même si je n’étais pas l’enfant modèle, je crois que mes parents auraient pu faire avec mes frasques sans rien dire. Après tout mon cousin c’était bien racheté en allant à l’armée, moi aussi je pouvais bien faire quelque chose de fantastique si on me laissait une chance. J’avais donc organisé une soirée de charité pour les enfants orphelins. J’avais invité tout le gratin, et pour une fois même ma grand-mère semblait satisfaite de ce que j’avais fait. Cependant le ravissement de ma famille fut de courte durée. Pour animer la soirée j’eu la brillante idée de faire un striptease sur la scène où les enfants devaient venir danser habillé en petite fleur et en petite libellule. Ma grand-mère fut forcément très mécontente. Elle me traita de tous les noms. Bien sûr, elle me fit bien comprendre que cette conduite n’était pas digne d’une princesse. Elle avait raison, mais ce qui était le plus étonnant c’est que malgré tout ce dont on m’avait accusé, je n’avais jamais bu, je ne m’étais jamais drogué et je n’avais jamais couché avec quelqu’un. J’étais presque une fille trop bien déguisé en rebelle qui avait tout fait pour qu’on la remarque car elle se sentait oublié par une famille qui ne voyait que les autres.
Pendant deux ans, ma grand-mère se mit dans la tête de me faire subir une psycho-thérapie pour comprendre ce qui n’allait pas chez moi. Cette épisode m’a beaucoup marqué et j’eu l’impression d’être vraiment différente des autres mais j’ai aussi pris conscience que j’étais une personne unique et importante. Ma grand-mère décida après cette thérapie de m’envoyer à Harvard, être coupé de mes seuls amis, la seule chose qui m’était arrivé de bien dans ma vie. Là bas j’avais choisit d’étudier la philosophie, ma grand-mère choisit pour moi la médecine, espérant ne pas décevoir mes proches en me faisant de mauvaises fréquentations.