do you want to be my princess until midnight? | ft. zoya

Ça doit bien faire une heure ou deux qu'tu t'emmerdes sur ce banc, en plein dans le Grand Hall, à observer les gens passer et repasser devant toi, à leur guise, entrant au secrétariat, d'autres allant s'chercher des documents importants pour tel ou tel cours, ou d'autres qui ne font que passer là, pour retourner chez eux, par exemple. Mais toi, tu as un plan bien précis en tête. Un plan tout à fait ridicule. Et pourtant, lorsque vous saurez de quoi il s'agit, il faut simplement savoir que si l'on ne prend aucun risque dans la vie, on n'arrivera jamais à rien. Les annonces du bal commencent à se faire, et tous les étudiants et étudiantes commencent peu à peu à se tourner autour pour trouver un cavalier ou une cavalière. Tu n'en as toujours pas. Et tu comptes bien en avoir une, même si le bal en tant que tel, ce n'est pas trop ton truc. Tu ne comptes pas inviter une fille rien que pour lui offrir des fleurs et pour la complimenter toute la soirée en dansant des slow au milieu de la piste de danse avec la lumière qui ne vous éclaire que vous, quoi. Non, quand même pas. Tu veux tout de même te dénicher une belle femme, et tu ne te gêneras pas pour aller vers celle qui attirera ton attention. Attendant patiemment que LA fille se pointe, bien que tu ne connaisses pas encore son identité, tu observes tranquillement la circulation universitaires dans le grand hall..

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" Le cours est finit pour aujourd'hui, à demain! " Zoya poussa un soupir de soulagement, rassembla ses affaires et quitta l'amphithéâtre dans lequel la classe de relations internationales avait écouté le professeur leur parler de géographie. Sa journée avait été longue et elle avait hâte de rentrer à l'appartement pour retrouver Desdemona et les autres. Elle s'empressa de quitter le bâtiment et marcha dans l'allée, rêveuse. Cette liberté toute nouvelle lui donnait l'impression de revivre et chaque moment passé sur ce campus le lui rappelait. C'est pourquoi elle passa devant le secrétariat sans même se douter que Viktor se trouvait ici, à l'attendre, ou même de ce qu'il s'apprêtait à lui demander. Les bals, c'était un truc fait pour les jolies filles grandes et minces qui peuvent mettre des robes longues sans avoir l'air d'un cupcakes et qui savaient utiliser 6 pinceaux différents pour se maquiller. Elle ne se doutait pas qu'elle aussi puisse intéresser un garçon au point de l'inviter au bal.

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Tu sifflotes. Ah. La vie est belle, si vous saviez. Enfin, t'es pas le premier à le remarquer, non plus. Tu observes les passants, mais surtout les passantes. Tu t'étonnes devant la beauté de certaines. Tu n'es pas un homme difficile, mais tu demeures tout de même sélectif sur certains points. Peut-être un jour rencontreras-tu la perle rare dans un contexte disons... tout autre? Enfin, tu te comprends. T'es compliqué, alors faut pas chercher. À un moment, y'a un amas de personnes qui apparaît, comme si vous étiez infestés par la race humaine. Ah, normal. Vu l'heure, la majorité des cours entamés prenaient fin, et les étudiants se dépêchaient soit de rentrer chez eux, soit de se diriger à la prochaine classe. Mais toi, tu étais bien installé sur ton banc, dans ta bulle d'observation. Jusqu'à ce que tu la vois. Que tu vois Zoya. Oh, l'illumination devant un tel rayon de soleil. Ton imagination est romantique, dites-donc. Tu te lèves les fesses, le sourire aux lèvres, dévoilant tes jolies dents - pas parfaites, mais blanches. "LA fille que je cherchais. Tiens, t'es sublime, aujourd'hui!", dis-tu, un sourire au bord des lèvres, l'air charmeur. Il le faut bien, pour qu'elle accepte. Tu sais combien elle peut être difficile, parfois. Un peu comme toi, en fait. "Belle journée, pas vrai?"

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Alors que Zoya était en train de jurer comme un charretier parce qu'elle ne trouvait pas ses clés dans son sac, elle entendit une voix enjouée qui lui était familière. Elle leva le regard et tomba nez à nez avec Viktor qui lui adressait un sourire magnifique. Surprise et surtout un peu décontenancée qu'il lui dise qu'elle était sublime, elle sourit timidement tout en regardant ses habits qui n'étaient qu'un jean déchiré et un t shirt qu'elle avait trouvé au fond de son armoire avant de partir. Il était vraiment gentil : " Merci mais.. pourquoi tu me cherchais? " Puis il commença à lui parler de météo. Zoya fronça les sourcils et répondit avec un ton qui laissait penser qu'il était toqué : " En effet il fait très beau.. " Elle eut un sourire amusé et ajouta : " C'est pour ça que tu devais absolument me voir, pour me dire qu'il fait beau? C'est très attentionné Viktor mais j'ai vu tu sais, je vis pas séquestrée dans une cave. " Elle lui sourit pour montrer qu'elle le taquinait, des fois que sa réponse lui donne réellement envie de la séquestrer dans une cave. Ce gars était si mystérieux que Zoya avait souvent du mal à savoir sur quel pied danser avec lui.

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Si tu l'as interpellée elle, et pas une autre, c'est bien parce que les autres filles semblent toute avoir l'envie du prince charmant. Certaines en sont même pathétiques, au point de courir derrière tous les garçons qu'elles aperçoivent en se proposant de leur payer le billet pour la soirée, et toute leur consommation au bar. Ça t'avait bien fait rire. Que de phénomènes, sur ce campus prestigieux.. Pourtant, Zoya, quant à elle, semblait plutôt défaite de l'idée du bal. Tu ne dis pas là que ça ne l'intéressait pas. Peut-être même qu'elle s'était trouvé un cavalier, qui sait? Avec sa beauté, et puis son caractère qui devait en attirer plusieurs, ça ne serait pas étonnant. Mais tu tentais le coup, pourquoi pas? " Merci mais.. pourquoi tu me cherchais? " Tu ne réponds pas tout de suite, affichant un simple sourire en coin sur le bord des lèvres. Enfin si, tu te décides à répondre : "Pour t'annoncer que c'est ton jour de chance!" Parfois, tu es un peu vaniteux, mais c'est dans la bonne humeur et dans la rigolade, que tu agis ainsi. " En effet il fait très beau.. C'est pour ça que tu devais absolument me voir, pour me dire qu'il fait beau? C'est très attentionné Viktor mais j'ai vu tu sais, je vis pas séquestrée dans une cave. " Tu te mets à rire en lui indiquant de te suivre juste sur le bord du mur. vous étiez en plein milieu du couloir et t'avais surpris quelques petits impatients qui vous trouvaient dans les pattes. "C'est vrai, t'as raison! Bon, en fait... C'était pour te parler de la météo, mais aussi..." Tu te mets à rire un peu encore, posant ton bras sur le mur, au-dessus de vos têtes. Tu n'es pas du genre à passer par 40 chemins pour arriver à Rome, alors tu te lances : "J'voulais t'inviter au bal. T'as un cavalier déjà, ou bien t'es libre comme l'air?", demandes-tu, tout de même un peu nerveux de la réponse, un sourire éclatant sur le visage.

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