Ohana mean family, who say that sh*t PV Kendall

Ohana mean family, who say that sh*t

Voulez-vous bien me dire ce que mes parents ont pensé? Nous n'étions pas ce que les gens appellent une famille unies. Au contraire, je ne parlais pratiquement pas à mon frère, sauf en cas de nécessité. En gros, lorsque j'avais besoin de son aide ou de son soutien. Et pour ce qui était de ma soeur, c'était pire. On ne s'était jamais bien entendu. Avec le temps, ça ne s'était pas amélioré. Ça avait plutôt empiré.
Quoi qu'il en soit, mes parents avaient décidé que nous allions faire un souper de famille comme toutes les belles et grandes familles qui nous entouraient. C'était évident que ça n'allait pas fonctionner. Ça pouvait tout de même être intéressant. J'avais passé la journée à traîner par ci et par là avec des amis. Il était maintenant temps de rentrer à la maison. Je me gara dans l'entrée avec ma voiture neuve et entra dans la grande résidence qui me servait de demeure depuis ma naissance. Mes parents étaient là mais ni mon frère, ni ma soeur n'étaient arrivés. J'alla donc dans ma chambre pour me refaire une beauté en attendant le souper.

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Je n'avais aucune envie d'entrer. Debout devant la porte d'entrée monumentale de mes chers parents, je sirotais la fin d'un café noir. Serré. Presque imbuvable tellement il était corsé. Pourtant, je savais que j'en aurais besoin. Enfin, ça et les six ginger-ale que je boirais à l'apéritif. C'était une sorte de rituel : il me fallait ma caféine avant d'affronter cette atmosphère étouffante. J'ignorais pourquoi mes parents prenaient encore la peine de nous réunir autour de cette grande table de salle à manger. La plupart du temps, mon père arrivait en retard, ma mère finissait par claquer la porte de sa chambre et on ne se parlait plus pendant des semaines. Je fronçais le nez. Le pire, c'était de devoir affronter Lahyana et sa perfection, ses sourires faux... J'aimais mon frère mais ça faisait bien longtemps que nous n'avions plus été d'accords. Sur rien... Je fermais les yeux prête à enfin me jeter dans la fosse au lion quand la porte s'ouvrit en grand sur ma mère. Je planquais rapidement mon gobelet dans ma veste. "Mamaaan ! Tu es sublime !" Elle me lança un regard noir. "Depuis combien de temps tu plante devant cette porte ? Dépêche-toi d'entrer ! Ton frère nous pose un lapin et ton père est retardé au bureau ! Il est hors de question que tu empires les choses. Et va me mettre ce gobelet à la poubelle : tu n'as plus cinq ans Kendall !" Je poussais un petite soupir. Génial... Je passais par la cuisine d'où s'échappaient des senteurs dignes du meilleur restaurant et balançais le cadavre de mon cher café avant de rejoindre le salon. Super : ma mère, ma petite soeur et moi. Seules. Enfin, si on omets les cinq employés et le cuistot...

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J'étais arrivée la première. Il y avait seulement ma mère qui était présente si nous ne comptons pas les employés de la maison. J'avais donc profité d'un moment de répit pour me rendre dans ma chambre. Je venais quand même de courir d'un côté et de l'autre pour profiter de ma fin de semaine. Je me suis donc dis que je méritais un petit rafraîchissement de beauté. J'entendis tout ce qui se passait en bas. Ma soeur était arrivée. Si j'aurais été polie, je serais descendue sur le champs pour aller la saluer. Malheureusement, on ne peut pas dire que Kendall et moi, nous nous entendions à merveille. Au contraire, je savais que ma soeur avait toujours été jalouse de l'attention que notre père me portait. Après tout, c'est moi qui allait rependre l'entreprise familiale. Je continua donc à me reposer dans ma chambre un petit moment. Malheureusement pour moi, ça ne dura pas longtemps puisque ma mère me cria: "LAHYANA, TA SOEUR EST ARRIVÉE. DESCEND TOUT DE SUITE." Malgré moi, je lâcha un grand soupir. Je devais descendre sinon ma mère allait envoyer un employé pour me quérir. Je me leva de mon lit et me rendit au salon où se trouva ma mère et ma soeur. "Et bien, bonjour sourette." dis-je d'un petit ton agaçant.

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Quand ma mère cria pour faire descendre Lahyana, je faillis lui dire que ce n'était pas la peine. Que ma chère cadette reste dans sa chambre luxueuse à se pomponner des heures ne me dérangerais pas le moins du monde. Pourtant, elle obéit rapidement, comme la bonne petite fille bien élevée qu'elle était. Je fronçais le nez, amusée de la voir aussi angélique. Elle avait tant fait pour me montrer ses cornes et sa queue quand tout le monde regardait ailleurs. C'était sans doute stupide et immature, mais je digérais toujours mal l'histoire avec Marc et aussi cette manie qu'elle avait d'attirer les projecteurs à elle. Lui lançant un sourire affable quand elle entra dans la pièce, je la détaillais rapidement : maquillage parfait, pas une mèche qui dépasse, ongles manucurés et tenue sans le moindre pli. Je ne pus retenir un sourire ironique en pensant au reflet que m'avait renvoyé le miroir : naturel si ce n'est un peu de mascara, dans une robe d'une simplicité sublime. Je tapotais le canapé à côté de moi. Viens donc t'assoir "soeurette", dis-je en chargeant mon dernier mot d'autant de sarcasme possible. Sa voix m'exaspérait déjà, tout comme sa capacité à paraitre parfaite alors que c'était une peste. Ma mère me lança un regard glacé en entendant mon ton. Je levais les yeux au ciel. On ne prend pas d'apéro dans cette maison ? demandais-je avec un sourire éclatant. J'avais besoin d'un verre.

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Quand le monde parlait de moi, on entendait souvent dire que j'agissais en vraie petite peste. Je ne pouvais pas dire le contraire. Quand je voulais obtenir quelque chose, je pouvais tout faire pour y arriver. J'avais une estime de moi très haute, un peu trop même, selon certain et j'incarnais tout simplement la perfection dans ma famille. C'est pour cette raison que j'étais descendue dès que ma mère m'avait appelée. Si je voulais obtenir la compagnie de mon père, je devais montrer à mes parents que je savais être bien élevée. Je venais de saluer Kendall et cette dernière entra dans le jeu en m'invitant à m'asseoir près d'elle. Je lui lança un sourire avant de m'approcher et de m'installer juste à ses côtés sur le canapé.
Je savais que Kendall n'aimait pas venir à la maison. Toute la famille le savait. Ce ne fut encore que plus clair lorsqu'elle demanda l’apéritif. "Du calme, ma chère. C'est plus aimable d'attendre les autres." Mon frère et mon père n'étaient pas encore arrivés.

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