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(flashback) it is what it is. [eugène]

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15 janvier, 12:30


Encore une journée de plus de passée à travailler d'arrache-pied. Après avoir fait un jogging, ce matin, je m'étais rendu au bar vers treize heures afin de commencer ma tournée. Ce soir, la fermeture était prévue pour deux heures du matin. D'autres soirs, les portes pouvaient rester ouvertes jusqu'à trois, voire, même, quatre heures, dans le cadre d'occasions spéciales. Les mardis et les mercredis, les portes fermaient plus tôt, cela dit. À une heure du matin, tous les clients étaient invités à quitter les lieux. Afin de nous permettre d'ensuite faire la fermeture, ce qui prenait généralement une bonne demi-heure. Autant le dire tout de suite : la soirée n'avait pas été particulièrement intéressante et la nuit ne s'annonçait pas meilleure non plus. Il faut dire que les gens ne sortaient pas habituellement, le dimanche soir. Plus que le mardi et le mercredi, certes ... Mais certainement pas autant que le vendredi, le samedi ou même le lundi. Et si j'aime ce métier plus que tout, je suis moi-même contraint d'admettre qu'il devient rapidement répétitif, long et, surtout, lassant lorsqu'il n'y a pas des personnes intéressantes avec lesquelles faire passer le temps. Cela explique pourquoi je parviens difficilement à retenir le sourire qui se dessine automatiquement sur mes lèvres lorsque mon regard se pose sur le dernier client qui vient de rentrer dans le bar. Attendant le moment le plus propice pour parler, j'attends que celui-ci s'asseye à l'un des tabourets, comme d'habitude, avant de m'adresser à lui d'un ton taquin et peut être même provocateur.

- Tiens, tiens, ma demoiselle préférée est de retour.

Souriant fièrement face à ma blague débile, je me retourne avant de lui déclarer, d'un ton neutre, mais presque amusé :

- Quel bon vent t'amène ici ? Cela fait longtemps que tu n'es pas passé. Je commençais à croire que j'avais enfin réussi à me débarrasser de toi. J'aurai peut être plus de chance la prochaine fois.
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En réalité, il ne savait pas pourquoi il venait à nouveau se garer ici, devant ce bar miteux, qui lui rappelait un peu trop la dernière fois qu'il s'était fait prendre en grippe par une grosse brute. Certes, il l'avait ouvert, un peu trop, comme d'habitude, mais il n'avait en rien mérité de se faire jeter sur une table. Et Dieu qu'il avait galéré à faire disparaître les marques rouges qu'il avait eu au cou. Mais son stage ayant repris, il se devait de reprendre un petit verre avant de retrouver sa maison, sa confrérie et tous les autres broutilles auxquels il était confronté chaque jour avec eux. Saloperie d'interdiction de quitter le campus. Le revoilà donc sur le pas de la porte du bar, et dès qu'il poussa cette dernière dans un grincement fortement insupportable, il sut de suite pourquoi il était revenu. Il était là, derrière son bar. Joe, un nom ringard, doté d'un visage et d'une chevelure blonde bien trop commune, un type acerbe au plus possible. Appelez-le maso si vous le voulez, mais Eugene en avait fini bien intrigué, et avait plutôt apprécié ces petites joutes verbales. « Que veux-tu, elle avait besoin de voir si cet endroit était toujours aussi ennuyeux » répondit-il du tac au tac en prenant place sur le même tabouret qu'il avait utilisé la dernière et unique fois qu'il était venu. A l'écouter parler, il lui avait manqué au final. Une adresse qui ne passait pas dans l'oreille d'un sourd, évidemment. « Il me faut plus qu'un gros homophobe et un serveur qui prend pas la peine d'aimer son boulot pour me séparer d'un bon verre », il balaya la salle du regard. Encore une fois, il n'y avait pas foule. « Cette fois-ci, je te prendrai ta bouteille de vin la plus chère, ça t'aidera peut-être à retaper cet endroit, car pas sûr que tu me reverras si c'est toujours aussi mal agencé » fit-il en regardant d'un air désolé l'endroit où travaillait Joe. Dieu, il devait s'ennuyer à mourir ici, une chance que l'allemad était là.
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Un rire enjoué s'échappe d'entre mes lèvres en guise de réponse à sa réaction. Princesse n'a pas perdu sa répartie depuis la dernière fois, il semblerait - mais cela ne me dérange pas, au contraire. Les personnes qui ne savent pas plaisanter ne sont pas intéressantes, me concernant - et si je reconnais que certaines plaisanteries peuvent parfois être lourdes, voire, même, lassantes ... Il n'y a aucun mal à taquiner une personne lambda de temps en temps ... Si ?

- Seules les personnes ennuyantes sont ennuyées.

Je lui réponds dans un faible sourire, haussant légèrement des épaules avant de ramasser un torchon et d'essuyer le comptoir sur lequel un collègue avait renversé de l'eau, quelques minutes plus tôt. À sa remarque suivante, je suis légèrement offusqué qu'il puisse ne serait-ce que penser que je n'aime pas mon boulot - mais je me retiens, me disant qu'il y a des choses pour lesquelles s'énerver vaut la peine. Et clairement, ses idioties ne font pas partie de ces choses là.

- En effet, il te faut un serveur qui ne sait pas doser.

Je plaisante à nouveau, en référence à la dernière fois qu'il était venu ici. Je lui avais servi un Cosmopolitan si léger qu'il s'agissait presque d'un Virgin Cocktail (ces étranges Cocktails sans alcool). Le client me déclare alors qu'il veut consommer notre bouteille de vin la plus chère. Je ne peux pas retenir le rire qui s'éprend de moi.

- Oh, mais regardez le ! C'est qu'on a des désirs de grand seigneur, maintenant ! Laisse moi deviner ... Tu viens de recevoir ta paye ?

Je souris alors, agacé. Retaper cet endroit ? Pourquoi ? J'en ai rien à cirer de si cet endroit est mal décoré ou non, moi. C'est pas mon bar, c'est celui d'un type que j'ai dû croiser trois fois dans ma vie. Bon, quand même pas ... Mais bref, toujours est-il que j'en ai rien à faire de cet endroit, il pourrait cramer que cela ne m'affecterait pas. Dans le pire des cas, je peux toujours aller travailler ailleurs, donc bon. Dans tous les cas, je me dirige vers les bouteilles qu'il cherche avant de demander, par dessus mon épaule :

- Rouge ou blanc ?

Parce que l'air de rien, cela change beaucoup de choses.
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D'un point de extérieur, sans jamais ne les avoir rencontrés auparavant, il est évident que vous pourriez dire que ces deux là remontaient à longtemps. De bons amis, toujours dans la farce et la taquinerie car c'était leur manière à eux de s'apprécier. Mais il n'en était rien, que l'on se détrompe vite. Eugene détestait Joe, il le trouvait antipathique, paresseux, dépressif, exactement le type de personne qu'il évitait au quotidien. Mais il avait donné une si bonne image de sa répartie la dernière et unique fois où ils s'étaient parlés, qu'il lui avait semblé évident de vérifier si ce piquant était toujours là. Et le constat était sans appel: oui, il le détestait toujours autant. « Ouais, voilà, je viens de la recevoir. Pourquoi, tu veux m'emprunter un peu d'argent ? Pour changer de ville ? Je serai ravi de t'aider dans ces cas-là » lui fit-il remarquer avec une même touche ironique, mais sans rire. Eugene ne riait pas, à propos d'argent jamais en fait, ou plutôt, jamais à propos de lui.
Néanmoins, aussi agaçant que pouvait être le blondinet, il savait obéir et il s'exécutait sans plus de simagrées. Maintenant, il n'y avait qu'à voir quel type vin il allait lui rapporter. Il avait déjà un bon point en lui posant la question, ça voulait dire que les deux variétés existaient ici, ce qui était rare en général quand les fidèles étaient des routiers ou des ivrognes réputés. « Du rouge, toujours, le blanc c'est en famille ou en célébration » répondit l'allemand en lui donnant au passage un petit cours œnologie. Durant ce petit temps seul, il se mit à regarder les marques d'alcool que chérissaient tant les autres Mather. Martini, Jack's, bourbon, que du fort sans goût particulier. Et Joe, lui, que buvait-il ? « Joe, tu te serviras bien un verre pour m'accompagner, hein ? » voilà, l'invitation était lancée. Sa curiosité toujours mal placée lui jouerait des tours un jour, à toujours vouloir en savoir plus sur ses interlocuteurs. Qui vivra verra, comme on dit.
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Un sourire fier, presque moqueur se dessine sur mes lèvres. Sa proposition de me prêter un coup de main financier fait davantage mal que je n'aimerai le faire paraître – ainsi, je compense en allant à l'extrême complet de ce que je ressens réellement.

– Tu as donc si peur de moi que tu cherches déjà des moyens pour me faire partir ?

Mon sourire s'agrandit.

– Et pourquoi je partirais, moi, d'abord ? Je commence à peine à m'amuser, ici !

Faux. Archi, archi méga super faux. Ici, j'ai une vie de merde. Un travail de merde dans un bar qui ne m'appartient pas. Une soeur qui ne répond jamais à mes messages et qui donne des nouvelles sporadiquement tous les trente-six du mois ... Et une rupture que je me traine depuis des mois sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Ouaip'. J'ai vraiment une vie fan-tas-tique ! Ah, lala ... Et en face de moi, ce client qui se commande du vin, parce qu'il en a les moyens. Lui, je me demande s'il lui arrive de ne pas savoir comment il va payer ses factures. Lui, je me demande s'il a déjà mangé un repas par jour pendant une semaine pour arrondir ses fins de mois. Lui ... Je vais arrêter de me demander s'il a déjà connu autre chose que le privilège et l'opulence parce que je sens que la réponse sera "non" et que cela va grandement m'agacer.

Il me répond qu'il boit "toujours" du rouge, le blanc étant réservé pour "la famille ou les célébrations". Dans ma tête, le refrain entêtant de mon premier patron me revient brutalement en mémoire. "Rouge, toujours pour les plats principaux. Le blanc en apéritif ou pour accompagner certains desserts." Je me demande si on lui en a déjà parlé, de ces conventions, à ce richou, avant de me rappeler que c'était lui et son espèce qui les avaient inventées, avec leurs millions et leurs manières d'épicuriens.

– Ce sera donc du rouge pour princesse ! Je déclare avec entrain, mais sans grande conviction. Me dirigeant alors vers les bouteilles de vin, je m'arrête en chemin lorsqu'il me demande de me servir un verre pour l'accompagner. Est-il sérieux, ou moins ? Comme si j'allais risquer de perdre mon emploi pour son petit minois ?

– Je ne bois jamais pendant les heures de service. Je déclare alors, avec force et conviction, dès fois que le patron serait dans les parages pour entendre mon discours sincère, bien que valorisant. De toutes manières, je ne bois certainement plus autant qu'avant. L'influence qu'Amy a eu sur ma vie est incommensurable et ne s'efface pas, malgré sa présence, elle, effacée. Jour après jour, les leçons qu'elle m'aura apprises resteront là, profondément ancrées en moi ... Pour le meilleur ... Et pour le pire.

Déposant alors un verre à vin à moitié rempli, comme il le faut, en face du brun, je lui déclare avec entrain :

– Cela te fera trois dollars et quarante neuf cents. Parce qu'évidemment, réclamer des prix ronds aux clients, ce serait trop leur demander.
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On n'apprécie les bons moments qu'auprès des bonnes personnes, du moins c'est ce que l'on dit. Ce serait donc avec des amis, des gens que l'on aime inconditionnellement ou tout juste assez, que l'on prendrait du bon temps, en sirotant un jus, en racontant des blagues ou en ressassant le passé. Eugene lui avait une conception totalement différente. Avec ses amis on se reposait plus que l'on prenait du bon temps, car pour lui, le bon temps c'est lorsqu'il taille un rival, se tire par le col et s'efforce à paraître de quelqu'un de fréquentable. Avec ses potes, on dépose nos armes et on n'est ni plus ni moins qu'une personne normale. La situation actuelle relevait entièrement le propos du jeune homme puisque Joe n'était pas son ami, et il s'amusait comme un fou à jouer à celui qui aura le dernier mot. « Te voir partir ? Toi même tu avoues que depuis que tu me connais tu commences à t'amuser ! » ricana gentiment le fake allemand en déformant outrageusement les paroles du beau blond. Joe devait s'apercevoir que maintenant de son erreur: poser des questions à Eugene revenait à lui donner l'occasion de montrer toutes ses belles dents blanches et de se complimenter sans raison. Au fond, c'était peut-être pas faux. Pour Eugene en tout cas, il appréciait de plus en plus les minutes passées ici et se jurait même de venir tourmenter ce barman qui ne demandait rien à personne si ce n'est avoir le droit de faire la gueule et de grommeler. Pas de chance l'ami.

Affublé du surnom princesse par défaut, il n'y avait rien d'autre à faire que de courber l'échine et d'avouer qu'on se sent extrêmement fier d'arborer un blason. Après tout, Eugene avait des goûts de riche, de prince et ne s'en cachait pas. Il était toujours très fier de débarquer dans une nouvelle voiture flambant neuve et de se cuiter au champagne hors de prix des grandes discothèques huppées. Il y avait plus triste comme vie, donc le princesse il le prenait bien. En attendant que Joe s'active à lui préparer sa commande, le jeune homme fixa le comptoir avec ennui et se mit presque à compter les impacts qui le recouvrait. Les gens étaient soit irrespectueux soit il y avait de la casse. Un dessous de verre apparut et un sourire instantané s'afficha sur le visage à nouveau éclairé du Mather. « C'est peu cher, elles viennent de la contrebande tes caisses ? » le titilla-t-il toujours plus en sortant son porte-feuille sur le comptoir. Il allongea ce dernier et scruta avec attention quelle carte de crédit il allait utiliser. Celle de papa ? L'autre de papa ? Celle de son compte auquel il ne touchait jamais car c'est mieux de prendre l'argent de papa ? Il parut enfin décidé mais se ravisa aussitôt. Joe allait forcément lui refuser le paiement de trois dollars et quarante-neuf cents. Alors il se décida de de déplier la partie du milieu de son prote-feuille pour en sortir un billet de vingt. « Princesse s'excuse de ne pas avoir de monnaie » lui dit-il avec ironie en lui tendant le billet de vingt dollars. Il avait fait du mieux qu'il pouvait en tout cas, il aurait pu lui donner cinquante dollars, et ça l'aurait amusé de le voir compter ses pièces pour lui rendre monnaie exacte. Billet sur le comptoir, il put se délecter de son verre de vin et ce fut presque instantané: il ferma les yeux. « On peut vraiment se contenter que de petites choses en vrai » fut la phrase signe de son contentement. « Tu sais pas ce que tu manques, on dit que l'alcool ne résout rien, mais quand je goûte ça, je me dis que c'est faux » déblatéra-t-il, toujours les yeux fermés. Un silence se posa, rapidement brisé par le rire d'Eugene. « Je sais que tu t'en manques de ce que je te raconte, pas vrai ? » fit-il en riant de plus bel.
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Lorsqu'il me déclare que ce n'est que depuis que je le connais que je commence à m'amuser, un sourire rieur, presque provocateur se dessine sur mes lèvres.

– Parce que tu crois que j'ai attendu ton arrivée pour réellement m'amuser, toi? Mais c'est qu'elle est rigolote, la princesse, quand elle a un peu bu! Je lui décroche alors un clin d'oeil avant de me retourner pour astiquer quelques verres propres à l'aide d'un torchon. Princesse me demande alors de lui apporter un verre de rouge et je m'y plie, sans broncher, non pas parce que je n'ai pas envie de lui tenir tête, mais tout simplement parce que mon boulot, à moi, c'est de servir des verres. Tout simplement. Lorsque je reviens, le verre de rouge à la main, je le pose devant lui avant de lui annoncer le prix de la consommation. Le concernant, il semblerait qu'elle ne soit pas assez chère, cela dit, et si sa remarque a le don de m'énerver, quelque peu, j'essaie de ne pas trop me laisser emporter par mes émotions.

– Je me suis surtout adapté à ton budget restreint, en fait. Je lui envoie alors un sourire fier et presque moqueur, parce que sur le coup, la main supérieure, c'est moi qui l'ai reprise. Lorsque je le vois fouiller dans son porte-feuille, un regarde presque jubilant le dévisage tandis que je me demande s'il aurait l'audace d'essayer de payer en carte bleue. Une part de moi espère sincèrement que oui, tout simplement parce que cela me permettrait donc de lui refuser le paiement. Encore une fois, non pas par mauvaise volonté, mais bel et bien parce que je n'ai tout simplement pas le droit d'accepter un paiement en dessous de cinq dollars par carte bleue. Du moins, sans lui imposer une surcharge de cinquante cents, et je ne crois pas qu'il ait forcément envie de payer de surcharge, ce gamin.

C'est lorsqu'il me tend un billet de vingt que mon sourire s'efface quelque peu, tout simplement parce que je me dis que je ne pourrai pas lui sortir le fameux "nous ne pouvons pas accepter les paiements en dessous de cinq dollars sans surcharge". J'essaie de ne pas avoir l'air trop contrarié pour autant, tout simplement parce que je me dis qu'il s'y plairait bien trop. Oh, ce n'est pas grave, j'ai vu pire. fut la seule réponse que j'étais capable de lui donner, avant de me tourner vers la caisse et de commencer à compter. Je n'ai jamais vraiment été très bon en maths mais pour ce métier, il fallait bien que je me souvienne des bases, hein. Une fois que j'ai le montant correct, voilà que je me retourne vers princesse avant de lui déclarer:

– Et voilà! Seize dollars et cinquante et un cents. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je dépose vigoureusement la somme devant lui. Me retournant alors pour aller laver d'autres verres, mon coeur se pince légèrement lorsqu'il me déclare que l'alcool résout, à ses yeux, bien des choses. Je sais bien qu'il a raison... Et c'est pour cela que les choses me semblent d'autant plus difficiles. Lorsqu'il me demande si ce qu'il me raconte m'importe peu, je tente un sourire, pas forcément réussi. Oh, non, pas du tout, j'aime bien écouter des divas lorsque je m'ennuie. Pas vraiment ce qu'elles disent, c'est leurs voix qui me font marrer. Regardant autour de moi dans le bar, je constate qu'hormis lui et moi, il ne reste plus personne, le dernier client venant tout juste de m'appeler pour régler sa consommation. Une fois que je me suis occupé de faire les comptes pour lui, à nouveau, je me retourne vers princesse.

– Par contre, la fermeture approche, tu es venu plus tard que d'habitude. Bientôt, il faudrait qu'il s'en aille. Histoire que je puisse fermer boutique et rentrer chez moi, quoi.
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