Quand les chats dorment, les souris dansent.

A l'heure où la politique des pays du Nord se crêpe le chignon entre elle, alors que chacun se bat pour savoir si oui ou non, il faut éradiquer le nucléaire, si la nourriture biologique devrait être la seule et unique sur les marchés, pendant que chaque pays essaie de préserver sa richesse, sa place dans la mondialisation et dans les échanges mondiaux, en même temps que d'autres qui font tout leur possible pour rattraper le grand-frère américain, voir même le dépasser, quelqu'un s'est-il réellement intéressé au sort du reste du monde? Quelqu'un s'est-il réellement rendu compte de l'atrocité de ce qu'il se passe en dehors de ces frontières qu'ils essaient à tout prix de préserver de « l'invasion des immigrés »? A la place de se préoccuper de la façon dont l'éducation doit être appliquée, comment se fait-il que personne ne fasse assez attention à l'Afrique qui a besoin de bien plus d'aide que les nouveaux tanks de l'armée américaine.
Depuis 1960, le continent africain est touché par des guerres et des massacres, en plus de devoir faire face à la pauvreté grandissante et aux épidémies de maladies dévastatrices. Le peu d'aide humanitaires apportées n'ont, de loin, pas suffit à apaiser l'horreur qui pèse sur ces terres depuis si longtemps. Que ce soit les guerres civiles, les guerres d'indépendance, les rébellions, les guerres entre états, les répressions ou des violences ethniques, les conflits ont, chacun, entraînés la perte de plus de neuf millions de morts, jusqu'à l'année dernière encore. Chaque région du pays a connu au moins une fois les foudres des fusils et autres armes à feu. Les enfants, les femmes, les hommes... tous sont touchés par la gravité des évènements. Et si ce n'est pas par les blessures infligées par les combats, ce sont les maladies qui s'en prennent aux populations. En ce moment, c'est le cancer qui revient en force sur le continent. Chaque année, il tue des centaines de milliers de personnes, dû au manque de moyens et de spécialistes pour en venir à bout. Quant à cela s'ajoute toutes les maladies infectieuses qui s'abattent sur le pays depuis bien longtemps déjà, il semble difficile à croire que les populations arrivent encore à subsister.
Pourtant, c'est bien le cas. Il y a des gens qui vivent sur ce continent, qui vivent en attendant avec espoir que leurs conditions de vie s'améliorent, en attendant que leur estomac se remplissent dignement et que les crises aussi bien médicales que conflictuelles s'éloignent de leurs frontières. Seulement, sans aucune aide des pays qui semblent plus fort, rien ne peut vraiment changer. Comment un territoire malade peut-il se défendre contre des envahisseurs armés? Il faut que cela change. Il faut que, à la place de se demander si l'on devrait financer 100 ou 200 tanks, se démener pour apporter l'aide nécessaire à ces populations qui souffrent depuis si longtemps. La course à la mondialisation ne sera jamais autant importante que le relèvement de la situation critique des pays africains.

Super article digne d'une Quincy, bien sûr tout le monde connait les conditions de ses pays ... Ils ne vivent pas, ils survivent ! C'est bien triste ! Faire prendre conscience de tout cela au tout puissant ... Même en 2o12, c'est encore un rêve ! Malheureusement.

A quand un voyage Humanitaire chez les Quincy?