mary ✰ bad life, bad attitude

Cela faisait un jour ou deux que j'étais enfin sortie de l'hôpital après mon accident de voiture et franchement j'en étais bien contente. L'hôpital c'était vraiment un endroit que je détestais et où j'avais passée beaucoup trop de temps à mon gout tout au long de ma vie, m'enfin là j'étais enfin sortie et je comptais bien profiter de la liberté que j'avais retrouvée. Je savais que je devais avoir un meilleur comportement en sachant que j'avais perdu un enfant à cause de mes conneries mais j'pouvais pas m'empêcher de continuer à faire n'importe quoi en continuant par exemple de boire ou de prendre de la drogue, j'étais un cas vraiment désespérée et j'en avais honte. En se moment, il devait être dans les environs d'un heure du matin et je me sentais incapable de dormir voilà donc pourquoi j'avais décidée de sortir de chez moi pour aller marcher un peu dans les rues de Cambridge afin de prendre l'air. Et j'avais finalement terminée assise sur un banc dans un parc avec un joint à la main que je fumais alors que mon regard assez vide était fixé sur le paysage en face de moi. En réalité j'étais assez pensive, mais là je me sentais au calme et apaisée, ça n'était pas une si mauvaise idée de sortir finalement.

La reprise des cours a était rude. J'avais toujours la tête au spring break, la Nouvelle Zélande c'était juste magnifique et je garde de supers bons souvenirs dans ma tête. Ça me manquait déjà. Retour à la réalité et nous voici tous de retour dans les bouquins à Cambridge. Ce soir, j'avais bu un ou deux verres dans le bar avec une amie où on avait papoté pendant une heure ou deux, le temps passe si vite. Je décidais de rentrer et je n'avais pas appeler mon chauffeur pour me ramener, je voulais rentrer seule, marcher un peu ça fait du bien. Je me vide un peu la tête en marchant, ne pensant à rien en particulier, non je n'avais aucunement peur de tomber sur un fou dangereux, je marchais tout droit. Jusqu'à ce que ma route, j'aperçois une ombre, assise sur un banc, je m'approche un peu plus et plus je m'avance, plus je reconnais Leevy. Assise sur un banc, je rêve où elle est en train de fumer un joint alors qu'elle est enceinte? Putain c'est pas vrai ! Elle a déjà vécu pas mal de choses et ça ne lui avait donc pas suffit de perdre un de ses bébés. Je marche droit vers elle, assez furieuse pour le coup. « T'es pas sérieuse Leevy?! Tu continue tes conneries ! Non mais ça ne t'a pas suffit, toutes ces histoires ? » Je lui arrache le joint de la bouche brusquement. Une eliot avec un joint à la main? Ouais ben quand je tiens à une personne c'est comme ça, je suis une vraie maman poule. Je le jette en l'écrasant avec mes talons. « Je le fais pour ton bien, Leevy. Ça ne me plaît pas de te faire la morale, mais c'est comme ça, je tiens à toi ! »

J'avais fais une bonne chose en sortant de chez moi, vu que pour une fois depuis bien longtemps j'me sentais bien en étant assise sur mon banc seulement accompagnée d'un joint qui me permet de totalement divaguer dans mes pensées. J'avais l'impression que j'pouvais rester ici toute la nuit, de toute façon que je sois ici ou dans mon lit à avoir du mal à dormir valait mieux que j'sois ici. Mais je finis ensuite par froncer mes sourcils en voyant Mary débarquer pour me crier dessus comme une enfant tout en me prenant le joint de mes mains. Je lâchais alors un soupire, bon bah j'pouvais pas être bien pendant deux secondes, ça à pas l'air d'être possible. Tu sais un peu de problème en plus ou en moins, j'm'en fiche au point où j'en suis. Dis-je en levant mes yeux au ciel en soupirant, Mary était vraiment un amour et j'savais qu'elle faisait ça pour moi et pour m'aider, mais j'étais bien trop têtue et j'en faisais qu'à ma tête. J'entre ouvrais alors mes lèvres en voyant qu'elle écrasa le joint avec son talon, ok j'suis énervée là. Je me levais alors précipitamment pour lui faire face. Mais merde, pourquoi tu viens me faire chier ?! Je t'ai rien demandé ! Et puis même si ça me fais du mal, j'en ai vraiment besoin, essaye de le comprendre ! Ouais là c'était moi qui lui criait dessus même si au fond j'savais qu'elle avait totalement raison.