23 ans • Nièce du PDG de Ferrari et Fille de l'associé principal • Née à Rome • Sœur jumelle de Asia. Demi Soeur de Elio et Alaska. Elle a découvert cela très récemment • La femme qui l'a elevé ne l'a jamais aimé, n'en a jamais montréé aucun signe jusqu'à parfois, faire des coups foireux à la gamine mais aujourd'hui, elle a compris pourquoi bien qu'elle pardonne pas : Ce n'est pas sa mère. Sa mère est en fait celle qu'elle a toujours vu comme sa tante dont elle est déjà proche ! • Gogo danseuse, pour son amour pour la danse et extirper sa folie d'elle. Elle danse les yeux couvert d'un masque et ses noms de scènes sont plus couramment Fée, Féa. Sinon, ces collègues la connaissent en tant que Camila pour la plupart. • Passionnée par le théâtre, les arts de la scène, le cinéma et la musique. Très jeune, elle a parfois fait figurante dans des clips et films. • Casse-cou, elle ne manque pas de jouer à tout et de faire des folies. L'adrénaline c'est son kiff ! Elle possède une moto et adore ses sessions folies. • Étudie en arts visuels (M) et danse (m), il s'agit de sa quatrième année • Enfant, elle fut beaucoup plus turbulente et perturbée par son manque d'amour maternel. Il lui arrivait de faire des crises incompréhensibles mais cela s'est calmé. • Maintenant, cela se traduit par une personnalité changeante et assez étrange, digne des plus grandes études psychologiques ou psychiatriques. • Elle fait de la danse depuis qu'elle a 6 ans ; danse classique au départ mais s'est très vite tourné vers le moderne, tout les types de hip hop et les danses de salon type jive, quickstep, ... • Possède plusieurs tatouages ; le premier est une note de musique tombant dans un chausson de danse au niveau du cou derrière l'oreille, dans le bas des reins, une phrase dans sa langue maternelle "Ascolterò Tutto ciò che provo, tutto " qui signifie "je vais libérer tous ce que je ressens" ; cela a beaucoup de sens pour elle, comme un engagement à ne plus se la fermer, à ne plus s’empêcher de ressentir. • Niveau amoureux, elle n'a pas eu beaucoup de relations sérieuses mais s'est toujours beaucoup trop impliquée... la dernière s'est très mal finie puisqu'elle en venait à se laisser dicter sa conduite et à devenir une autre, son ex étant possessif, intrusif et jaloux. Il est allé très loin jusqu'à la forcer à des choses qu'elle ne souhaitait pas • Possède une voiture offerte par son père, modèle de la maison évidemment. • Ne se balade jamais sans son mac où elle écrit ses textes, articles de blog, chansons • Joue de la guitare et du piano d'où sa facilité, petite, à rester enfermer ; elle avait de quoi s'occuper. •
Tu n'as jamais su pourquoi ta mère n'avait pas avorté ! Ouais, c'est clairement ça. T'étais pourtant pas l'enfant le plus mauvais du monde, tu avais des fossettes adorables, des pleures peu bruyants alors forcément, tu ne comprenais pas que ce soit toujours papa qui vienne te prendre dans ses bras, te consoler, ... On pense tous qu'une mère est celle qui va se lever la nuit ; oui, le père est le ronchon qu'on voit plus le jour parce que la nuit, il a dit "chérie, c'est ton tour !". Là, c'était tout le contraire. Tu ne sais pas comment, mais c'était comme cela chez vous. Il faut savoir malgré tout que ton père était pas non plus être là souvent alors c’était d’autant plus étonnant. Il est le bras droit du grand patron de l'entreprise très célèbre Ferrari, oui, oui, comme les voitures et puis, il en possède des parts donc il avait beaucoup de choses à faire, mais non, toujours la même rengaine ; Maman s'en fout ! Si tu ne manquais de rien, tu manquas bien vite de l'amour d'une mère mais pas de dureté car les seules fois où vous vous sentiez proche, ou tu faisais des tentatives, elle te montrait clairement que c'était même pas la peine d'essayer. Cette femme ... ta mère était à tes yeux un cœur de glace !
En grandissant, tu fus très vite livrée à toi-même. Tu n'en étais pas mécontente et ne te plaignais que rarement de faire des choses seules car tu avais appris à ne pas compter sur les attentions, l'amour de ta maman. Tu te demandais souvent si c'était normal et apparemment, ta cousine adorée, Aisa et ton cousin, eux, ne vivaient pas ça avec leur mère alors c'était étrange ! D'ailleurs, ta tante était beaucoup plus aimante envers toi que ta propre mère. Ainsi, tu te retrouvais souvent chez eux. Ton père, si attentionnée, si peu aveuglé par son envie de pouvoir et d’argent, était toujours présent pour toi cherchant toujours à apaiser la douleur que l'incompréhension d'un tel rejet pouvait te procurer. Tu fus inscrit très rapidement à des cours de danse voulant te dépenser et évacuer au maximum mais surtout, avoir une passion, un sport à toi.
Au fil des années, tu t'apercevais aussi des longues disputes entre tes parents ; ce n'était pas au beau fixe non plus entre eux deux. Tu ne savais pas si tu devais continuer à te détruire de l'intérieur à cause de ce vide en toi mais au bout d'un temps, avec la maturité, tu t'es dit que tu devais tout tenter alors tu tentas tout. Tu tentas d'atteindre la perfection, de faire toutes les parades dans le but de la rendre fière, l'impressionner mais quand un sourire apparaissait, une tendresse... c'était comme si elle s'était prise à un jeu et se souvenait d'une mauvaise chose ... d'un coup, votre lien disparaissait bien trop vite. Plus tard, tu tentas meme l'affrontement en demandant à table, avec franchise ;
Pourquoi tu ne m'aimes pas, maman ? Ça jeta directement un froid et ton père manqua de s'étouffer, d'ailleurs. Tu le regardas, montrant ta sincérité et ton envie de comprendre. L’Homme la sauva une fois encore en te répondant :
"Ne dis pas des bêtises ma princesse, Maman t'aime ... a sa façon !". Oui, c'est cela, pensa-tu. Tu compris ce jour-là que tu devrais clairement te faire à l'idée qu'une mère, t'avais pas vraiment le droit d'en avoir une, que c'était tout à fait normal d'avoir été plus à l'aise de parler des règles et des garçons avec ta tante, qu'avec ta propre mère.
La libération de ne plus croiser la reine des glaces fut ton entrée à l'université d'Harvard. Tu ne cherchais plus à la rendre fière, non, tu rendais fière ton père et tu te foutais du reste. Seconde joie, là-bas, Asia allait s'y trouver aussi et tout le monde savait dans la famille qu'en plus d'avoir le même sang, vous étiez comme des jumelles, comme reliée par un lien incompréhensiblement fort. Si vous aviez des points en commun comme le choix d'étude majeur, vous étiez aussi complémentaire grâce a des différences. La vie à Harvard, c'était totalement différent. Les premières véritables soirées et la véritable vie sociale parce qu'il faut dire que tu avais souvent passé ton temps solitaire ayant peur de faire comme les autres et d'en venir à inviter des gens, qu'ils rencontrent ta mère et se disent que t'étais même pas désirer, qu'un putain de déchet sur cette terre. Ouais, t'avais mis ton temps à sortir de ta coquille et te révéler mais l'effet d'Harvard, c'était ça ... Tu te montrais beaucoup plus toi, un brin étrange, totalement ouverte et sociale mais parfois totalement cynique et sauvage ; un contraste fou qui te résume totalement en somme. Tu n'as jamais eu peur de la vision des gens depuis ce jour où tu as compris que tu ne pourrais rien prendre plus mal que le regard qu'avait ta mère sur toi : un rien, totalement vide alors qu'une mère devrait te voir comme la prunelle de ces yeux. Ainsi, tu avais compris que si tu arrivais encore à respirer en sachant cela, c'est que l'avis des autres, on s'en tape le coquillard, n'est-ce-pas ?
Si tu pensais vivre d'amour, d'eau frère, de famille et de folies, sans encombre, il fallait vivre dans un monde utopique car clairement, Havard t'offrit aussi de mauvais moments. Tu vécus des joies comme des peines, des bonheurs fous comme d'atroces périodes mais au final, aucun regret d’être tombé là. Aujourd'hui, si ta joie est immense de ta vie ici, les perturbations occupent ton esprit depuis le spring break que tu n'as pas pu passer avec tes proches d'Harvard parce que aimante, attentionnée, tu es quand même rentré quand ton père t'a appelé en disant que ta mère était gravement malade. Oui, parce que il savait que tu étais comme lui, que tu avais du cœur et que même si elle s'en foutait, toi, tu voulais pouvoir montrer que tu l'aimerais toujours malgré tout... c'est ainsi. Alors tu es partie les rejoindre, tu as passé tes vacances avec eux et tu as même soulagé to père des taches, rangeant soigneusement tous les recoins de la maison pendant qu'il tentait d'aider son frère, ton oncle à grandir, grandir encore dans cette entreprise magique qu'est "Ferrari". Pourtant, tu n'aurais surement jamais du ouvrir cette boite portant le nom, en petites lettres, de ta tante... ou devrais-je dire ta mère ! Oui, tu as ouvert cette boite, précieusement, rangées dans les affaires de ton père et en lisant les lettres, tu as compris pourquoi ta mère ne t'aimait pas... parce que tu n'étais pas à elle. Bâtarde ? Orpheline ? Ou simplement séparée d’une mère pour ne pas briser le cœur d'un seul et unique homme ... Pourquoi tout devait toujours être rose pour ton oncle et jamais pour les autres ? Oui, ce fut ta première pensée car souvent, tu l'avais entendu forcer ton père a resté avec ta ... ce qui t'a servi d'image maternelle pendant des années. Mais en fait, Asia est ta sœur ... ta jumelle ? C'est ça le plus fou ! A présent, ta vie était un océan de questionnement ; devais-tu le dire ? Devais-tu garder ça pour toi pour ne pas faire de mal ?