le sexe est-il maladif ? Sinon nous sommes malades. ❖ marc&perdita

Aujourd'hui c'était l'heure de faire notre petit bilan, j'avais donné rendez-vous à Perdita dans notre bar habituel, à notre table habituelle pour discuter comme presque toutes les semaines. J'étais là environ depuis dix minutes, je m'étais commander un petit verre de whisky en l'attendant, je surfais sur mon portable scrutant les réseaux sociaux et particulièrement CS, histoire de rester informer des gros potins et une voix venait me remettre dans la réalité, levant les yeux vers l'origine de cette belle voix je remarquais qu'il s'agissait de Perdi « T'es en retards. » lui fs-je savoir avant de sourire.

Comme chaque semaine, j'avais mon petit jour à moi avec Marc. Un rendez vous dans un bar, autour d'un verre, on parlait de choses plutôt intéressante, nos conquêtes des trucs comme ça. Je me préparais vite fait, j'étais en retard mais en fait je m'en fichais complètement, il méritait ça lui, que je me fasse désirer. Heureusement que le bar était pas trop loin de chez moi. Je marchais donc à pied, putain il faisait vraiment chaud. " Olaaaa bel giovane !" je balançais mon sac sur un siège et lui fis un grand sourire. " Désolée j'ai pris mon temps." dis-je.

Elle m'énervait à me faire souvent poiroter, comme elle me le disait souvent, je mérite qu'elle se fasse désirer et c'était pas faux. Je venais de me commander un whisky, j'avais les yeux sur mon portable quand elle arrivait enfin et qu'elle m'interpellait dans un italien parfait, je souriais relevant les yeux vers elle lui faisant constater qu'elle était encore en retard, chose qu'elle approuvait en me provoquant, me disant qu'elle avait prit tout son temps. « Oui je vois ça. » vu comment elle était maquillée et habillée avec autant de soin, ça ne m'étonnait pas qu'elle ait prit tout le temps qu'elle voulait pour se préparer.

Même si je n'allais voir que Marc, je me devais d'être soignée. Une femme, c'est comme ça.. surtout moi. En posant mes fesses sur le siège en face de Marc, je faisais signe au serveur pour qu'il me ramène une vodka, quand il allait partir pour me le chercher, je n'oubliais pas de lui faire un petit clin d'oeil. Je retournais ensuite mon attention sur l'eliot qui attendait patiemment. Il y a des fois comme ça où il m'énervait vraiment avec ses mimiques de bourge. Il fallait pas qu'il oublie que j'étais de la même classe sociale que lui, mather ou pas. " Alors, qui était la dernière bel étalon ?" demandais-je un sourire en coin.