PAVEL ✮ ce n'est qu'un tatouage.

comme quoi, rien n'est impossible.

Toi qui croyais que jamais tu ne te feras tatouer le corps, te voilà devant la porte de chambre du lowell avec qui tu avais rendez-vous cet aprèm. Oui, il t'avait convaincu de te faire un tatoo et t'avais fini par accepter. Comme quoi rien n'est impossible et puis, t'avais toujours une peur des seringues et là, ce n'était pas une histoire de quelques secondes, mais bien de quelques heures. Piting quand tu pensais à ça, t'avais envie de prendre tes jambes à ton cou et te tirer d'ici ayant même peur de t'évanouir si tu restais. Tu inspirais et expirais plusieurs fois avant de toquer enfin à la porte. Pavel était un très bon ami à toi alors tu lui faisais confiance. Puis la veille, t'avais bien traîné sur le net pour te trouver un beau dessin que tu apprécieras de voir au creux de ton dos, tu l'avais même prise en photo histoire de le montrer au lowell. Ton coeur battait à mille à l'heure parce que t'avais peur, tu tremblais presqu'en imaginant la seringue sur ton corps. T'espérais au fond de toi que tu te trompais et que se tatouer ne faisait pas mal à ce point. T'espérais aussi qu'il t'anesthésiera pour t'éviter de paniquer et de bouger dans les sens au risque de le gêner. Panique pas Sunshine, ce n'est rien qu'un tatouage bon sang. Pour l'heure, tu attendais que la porte s'ouvre.

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En ce jour, Pavel allait devoir avoir à faire à une « cliente » des plus particulières. Une amie à lui, qu'il connaissait depuis quelques temps maintenant, une étudiante d'une grande beauté et d'une grande douceur avec qui ça avait de suite collé entre les deux. Le plus amusant dans l'histoire était que son second prénom était Hope. Pourquoi amusant me direz-vous ? Tout simplement parce que le kirghize s'était tatoué un assez gros « Hope » sur le torse, voulant se rappeller chaque jour que Dieu faisait que rien n'était impossible tant que l'on gardait l'espoir et qu'on continuait à aller de l'avant. Son parcours restait fabuleux, naître dans les rues, finir par devenir médaillé d'or olympique, étudier à Harvard tout en s'étant lié à un Windsor, qui aurait pu le croire ? Mais là n'était pas le sujet. Cette charmante demoiselle, notre ami l'avait à de nombreuses fois titillée sur le fait que bien que déjà magnifique, un tatouage finirait de la sublimer. A force d'attaques, la demoiselle finit par céder et se retrouva à toquer un beau jour chez lui pour lui demander d'en faire un. Sans problèmes, l'étranger libéra une après-midi pour elle et l'attendait de pied ferme jusqu'à ce qu'on vienne toquer à la porte. Ouvrant enfin il la découvrit toujours aussi belle, mais semblant quelques peu nerveuse. Cela le fit doucement rigoler. « Allons, faut pas avoir peur, il faut me faire confiance. » L'invitant à rentrer, il lui proposa de s'asseoir à une table où le matériel était déjà sorti, passant à côté d'elle Pavel reprit la parole. « Tu veux boire quelque chose ? Un peu d'alcool peut-être ? Je dois avoir de la Vodka qui traîne, ça te détendra sûrement. »

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comme quoi, rien n'est impossible.

Si la porte ne s'était pas ouverte là toute suite tu aurais pris tes jambes à ton cou, car tu venais de décider que tu le feras une autre fois lorsque tu te seras préparé mentalement vous voyez ?. Mais là, tu ne pouvais plus vraiment faire marche arrière puisque le jeune homme venait enfin d'ouvrir sa porte. Tu te stoppas rapidement et tu écoutais les paroles rassurantes du lowell. Tu le faisais confiance, mais t'avais quand même peur des seringues et c'était vraiment plus fort que toi. Les choses dont tu évitais à tout prix sont les dentistes et les seringues. Non de dieu, t'avais horreur de ces deux choses et sans oublier évidemment ta peur du noir. Bref, tu entrais en t'asseyant sur la table comme recommandé par ton ami, regardant autour de toi afin d'admirer sa chambre. « Ça se voit que les tatouages te fascinent. Tu fais de la lutte, de la boxe ou un truc comme ça ? A en juger par la déco de ta chambre. Et allons-y pour la Vodka !. » T'étais pas du genre à boire sans occasion ou même à boire tout court, mais tu voulais lui faire plaisir. « Sérieux Pavel, j'ai confiance en toi, mais dès qu'il s'agit de seringue j'deviens tout pâle. Même maintenant j'ai toujours horreur des hôpitaux. » Dis-tu en souriant. Depuis toute petite t'avais été comme ça et ça ne changera pas. T'auras toujours horreur des hôpitaux.

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Les quelques mots de Pavel semblèrent rassurer sa charmante amie. Il savait qu'elle avait peur des aiguilles, c'est d'ailleurs cela qui lui avait tant fait redouter cet instant avant que lui n'arrive à percer ses défenses pour son plus grand bonheur. Assise, la jeune femme décortiqua la déco de sa chambre, avant de s'émerveiller devant tout ça, lui demandant même si'l ne faisait pas de la lutte ou de la boxe, voire quelque chose dans le genre. Alors qu'il cherchait un verre propre pour servir Hope, notre ami resta scotché. Ne lui avait-il pas dit ? Après lui avoir versé un verre d'une bonne vodka de chez lui, il décrocha une médaille au mur qu'il posa sur la table devant elle. « Je ne t'avais pas dit ? Je fais de la lutte depuis pas mal d'années, c'est ça qui m'a fait sortir de la rue et qui m'a permis de rentrer à Harvard. J'ai fait les J.O de Londres et j'ai gagné l'or. » Souriant délicatement il se prit un verre d'eau pour lui. Même s'il buvait beaucoup et que de fait, avait l'habitude d'être dans ce genre d'état second, il préférait ne pas prendre le risque de rater un tatouage, encore moins avec son amie. Décrochant un cadre qui se situait non loin de la place de la médaille il lui posa devant elle à son tour. C'était écrit en kirghize, et de lettres cyrilliques, sans aucun doutes qu'elle ne comprendrait rien mais, on pouvait le voir sur le podium avec sa médaille, en première page, mais aussi l'on pouvait voir son fameux tatouage du second nom de la belle qui dépassait. « J'pense pas que tu comprendras mais, les journaux m'ont considérés comme un héros national, c'était … Marrant et gênant à la fois. Et tiens, regarde le tatouage sur le torse, j'étais déjà fan à l'époque. » Riant très légèrement, Pavel débarrassa la table avant d'écouter ce que la demoiselle avait à dire sur sa phobie, alors, avec tendresse, notre ami emprisonna ses douces mains des siennes bien plus rugueuses avant de les embrasser avec tendresse. « Je suis heureux que tu me fasses confiance à ce point, mais … Si c'est trop pour toi, on peut encore tout arrêter, ça ne me dérange pas. Je vais être honnête, au début, ça fait un peu mal, mais après un petit moment je … Je sais pas vraiment comment ça marche, mais ton corps va s'habituer et tu ressentiras un peu moins la douleur. Cependant, ça fait beaucoup moins mal que ce que tu peux imaginer, j'ai été … Très surpris à mon premier. Puis, mine de rien, ça servira de thérapie, après ça, peut-être que ta peur va s’apaiser qui sait ? » Souriant avec une infinie tendresse, le slave embrassa de nouveau les mains de la belle pour reprendre. « Et puis, avec ça, tu vas devenir encore plus sexy, tout le monde va venir te draguer, encore plus que maintenant, c'est pas trop mal comme compromis non ? Enfin … Tu as une idée de ce que tu veux faire ? »

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Maintenant ouai, ça te revenait, il t'avait confié un peu toute sa vie lorsque vous étiez enfermés dans cet ascenseur. Mais bon, t'étais connue pour être tête en l'air alors t'avais zappé ce petit détail et puis ce jour-là, t'avais pas toute ta tête à cause de ta peur du noir. « Ah oui c'est vrai, ça me revient maintenant !. » Dis-tu en le regardant décrocher un cadre et te montrer ses exploits. Il avait été considéré comme un héros national et t'étais d'accord avec lui, qui n'aimerait pas l'être aux yeux de tous une fois dans sa vie ?. D'ailleurs, il te montra le tatouage qu'il avait sur le torse et à y regarder de plus près, c'était un "Hope" en jolies lettres. Un sourire s'étendit sur ton visage. « T'étais déjà fan de moi à l'époque, sans même m'avoir rencontré. C'est l'destin !. » T'éclatais de rire parce que tu plaisantais évidemment. Mine de rien, tu commençais à te détendre et à oublier la peur que t'avais de te faire tatouer. Par contre, la suite t'étonna assez, car il venait d'emprisonner tes petites mains pour les embrasser à deux reprises. Baises mains auxquelles tu ne t'y attendais pas. Buvant ses paroles qui consistaient à te rassurer et à te faire réfléchir, tu trouvais qu'il avait raison, car oui si tu passais le pas du tatouage, à l'avenir t'auras plus peur des seringues. Une bonne thérapie en effet. « Comment fais-tu pour trouver les mots qu'il faut, ce qu'on a envie d'entendre ? Sérieux, là tu m'as complètement convaincu, j'veux ce tatouage plus que tout maintenant !. » Autant dire que t'allais bien serrer les dents et supporter quelque soit la douleur. Et c'est vrai aussi qu'il te rendra totalement sexy. En parlant de ça, tu fis sortir ton portable où t'avais enregistré la photo avec le dessin que tu voulais. « En effet, c'est bien comme compromis et concernant le dessin, je veux celui-là au bas de mon dos. » Concluais-tu en lui montrant la photo accompagnée d'un petit sourire.

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Après lui avoir montré quelques preuves de son glorieux passé, la mémoire finit par revenir à la jolie petite blonde à qui, même s’il ne souvenait ni où ni quand, il lui avait déjà raconté. L'attention portée sur le tatouage qui occupait la majeure partie des dessins sur son torse finit par faire rire la demoiselle, la décontractant grandement et la rendant tellement plus joviale. Elle pensait, comme lui, que c'était le destin, cela le fit sourire. « Ma foi, comment ne pas être fan après tout hein ? » Suite à quoi, les mains de la demoiselle furent emprisonnées pour murmurer quelques petits mots qui firent mouche, finissant de la rassurer et même lui donner encore plus envie de faire ce fameux tatouage dont il ne savait rien. Bien vite un portable fut dégainé, et l'image le fit grandement sourire, un joli petit soleil au creux de ses reins. « Un soleil dans le dos de Sunshine, cela paraîtrait presque poétique. Le modèle est très joli en tout cas, je … Tu le veux tel quel ? Ou tu veux quelques modifications ? Après dès que t'es prête va falloir enlever le haut par contre. »

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comme quoi, rien n'est impossible.

Tu venais de plaisanter sur son tatouage comme quoi, il avait été fan de toi avant même qu'il ne te rencontre et donc le destin peut-être. Mais tu ne t'attendais pas à ce qu'il confirme ta petite blague et il le disait avec tellement plus de sincérité que toi, ce qui à la fin te vola un petit sourire, mais aussi une petite gène. En tout cas, t'étais heureuse maintenant et t'avais moins peur, du moins, il te faisait oublier la possible douleur que tu pourrais ressentir et que tu craignais il y a encore cinq minutes. « Quoi que, je ne suis pas la seule Hope du monde. » Dit comme ça, ça résonnait comme dire que tu n'étais pas le seul espoir de ce monde. Mais qui s'en souciait en fait ?. Quoi qu'il en soit, tu lui montras la photo du tatouage que tu voulais et tu le voulais identique à l'image. Mais ouai, tu t'appelais Sunshine, t'étais le soleil de tes parents, t'adorait l'été, donc tout se rattachait à un soleil et du coup, normal que tu te fasses un quelque part sur le corps. T'avais choisi le creux du dos parce que pour toi, c'était la meilleure partie pour faire ce genre de tatoo. C'était plus sexy. « Okey, je m'exécute sur-le-champ ! Et oui, je le veux exactement comme sur la photo si c'est possible. » Affirmais-tu en retirant finalement ton haut. Puis, tu te couchais à plat ventre. « T'as jamais songé ouvrir un salon de tatouage ?. » A moins que ce soit déjà le cas. Non parce que s'il avait besoin de pub, tu pourrais lui en faire volontiers.

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