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Je ne savais pas dans quelle direction j'allais, mais ce que je pouvais savoir, c'est qu'à présent peu importe laquelle je choisissais, je ne la prendrais plus seul. Je croisais alors le reflet de mon regard émeraude dans le miroir et je sus instantanément. Je compris que ce soir serait bien meilleur que le même soir de l'année dernière et que -peut-être qu'il ne lui ferait pas plus plaisir- mais qu'au moins il serait mieux réussi. Pour elle, pour son anniversaire, j'avais atteint des montagnes mais apparemment vu le retournement de situation, j'avais du brusquer les choses et le destin m'avait rappeler à l'ordre. Je ne comptais pas refaire la même erreur, sinon faire mieux. Ce fut la cravate que je nouais autour de mon cou qui me rappelait que je jouais gros et que je ne voulais pas cacher cette nouvelle opportunité que j'avais d'avoir Elia comme petite-amie. Un costard, oui j'en portais bien un. Un de ceux gris clair, qui se mariait parfaitement avec une chemise blanche immaculée et une cravate aux teintes sombres. Je voulais lui plaire et faire les choses en grand. Encore plus que l'année dernière ? Cela m'était impossible mais grâce aux cieux j'avais la possibilité de passer un nouvel anniversaire à ses côtés et cette fois-ci, je ne voulais pas le foirer. Ma toilette etait impeccable, mon after-shave aussi, si bien que je décidais que c'était l'heure d'y aller. Je ne l'avais prévenue de rien, sauf de rester chez elle au chaud pour ce deux avril deux-mille quinze car peu importe ce qu'elle avait prévu, je comptais débarquer chez elle. Elle me voulait encore à ses côtés, non? Alors elle ne pouvait pas refuser l'homme de sa vie à ses côtés pour souffler une bougie de plus. Attrapant la simple rose blanche que j'avais acheté le matin même, je la déposais sur le siège passager de mon imposant 4x4 avant de prendre la route en direction de son apparement et une fois que j'arrivais à destination, je me postais derrière la porte de son appartement, priant pour que ce soit elle qui m'ouvre et non son frère. J'avais l'air du prince charmant d'un côté et il était vrai qu'il ne me manquait plus que le cheval blanc... Et dire qu'en cet instant nous aurions peut-être pu être déjà mariés... Quand la porte s'ouvrit et que je pu reconnaître la femme qui hantait mon cœur et mon esprit, un sourire se déposa sur ses lèvres et j'avançais celles-ci pour qu'elles viennent se sceller aux siennes. "Joyeux anniversaire ma belle..." murmurai-je alors contre ses lèvres tout en lui tentant la rose après m'être reculé. "J'espère que tu es prête à me suivre...."
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