RYAN EZIO KING ► Colin O'Donoghue

APRÈS LA BOMBE
Les cours étaient très passionnants pour Ryan. Il tapait sur les touches de son ordinateur chaque paroles que le professeur prononcer. Il inscrivait les mots clés sur son bloc note et enregistrait la voix de son maître. Jamais, il ne devait perdre une miette sur ce que ses mentors disaient. Chaque conseils étaient essentiels pour lui. C'était son avenir qui entrait en jeu. Il souhaitait faire des études dans la littérature et l'écriture ? Il devait bosser dure pour ça. Il assumait tout depuis le début, mais là... Il n'avait pas eu le temps d'écrire une citation du célèbre philosophe Oscar Wilde que tout s'est mit à trembler. Le bloc note s'est envolé, les filles se sont mises à crier, l'ordinateur est tombé sur le sol et l'écran a explosé. Génial, on pouvait devenir sourd et pauvre. De plus, on deviendrait le Petit Poucet avec toutes ces feuilles qui se baladent n'importe où. Un frisson glaciale transperça la poitrine de Ryan. Le jeune King se tourna vers ses camarades de classe dans l'amphithéâtre et fronça les sourcils. Non, il n'allait pas montrer ses sentiments envers les autres. Il ne voulait pas que ces étudiants remarquent sa peur. Il sentit une main invisible lui serrait la gorge, alors qu'il était toujours assit à sa chaise. Le monde paniquait et courait dans tous les sens. Le professeur se mit à hurler pour que tout le monde parte. Ryan jeta un regard à son ordinateur, à ses notes envolaient et n'a pensé qu'à une seule chose : Le travail. Mais quel idiot ! Il y a une bombe dehors et lui ne pensait qu'au travail ! Il se leva et attrapa toutes ses notes, son microphone et son ordinateur. Le microphone pourrait être servit comme preuve, après que Ryan ait recopié tout son cours puis classé dans ses dossiers. Ensuite, il se mit à courir comme un malade jusqu'à la sortie. Là, c'était l'horreur. Il devait aider tout le monde. Le jeune homme rangea ses affaires dans son sac et alla dans sa chambre d'étudiant. Il rangea tout dans sa chambre bien aménagé. Le jeune homme sortit de la pièce, ferma soigneusement la porte et sortit. À l'extérieur, il gardait son calme. En revanche, pour ce qui en est de l'intérieur, c'était la panique totale. Le jeune homme voyait des gens en dessous des débris et tenta de les aider. C'était vraiment une horrible journée au point que Ryan a dût rejoindre son père en Floride pendant quelques semaines.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Lors des agressions, Ryan était très loin de ces affaires. Il était tout de même un mec étrange vis-à-vis de tout le monde à cette époque. Mais il allait devenir père, et savoir que Sephora sortait de temps en temps avec ses copines le dérangeait un peu. Ils se criaient dessus lorsqu'il parlaient des agressions dans le campus de Harvard. Bon d'accord, ils ne vivaient pas sur le campus, mais dans une belle maison avec une gouvernante. Or ce n'était pas la meilleure raison pour se balader en pleine nuit toute seule dans Cambridge. Ils attendaient un enfant qui est né en Octobre. On ne sait jamais ce qui pouvait arriver.
À chaque fois qu'il entendait les appels des victimes sur la radio de Harvard, Ryan était tenté d'écrire un livre. C'était une histoire glauque, tout de même. Mais il s'est abstenu. Si certaines personnes faisaient ça avec sa propre histoire, ça ne lui plairait pas. Alors, il a décidé de ne rien faire par respect pour les victimes.
Même si d'un côté, il était content de se retrouver sans confrérie pendant la fermeture des maisons. Ryan ne voulait pas s'en mêler. C'était une bonne solution puisqu'il n'avait pas pu se rendre dans l'un des quatre lieux où se sont déroulés les prises d'otages. Il se trouvait dans le cabinet de son avocat pour parler de ses problèmes contre Sephora dans le but de prendre la garde de son fils. Mais après ça, il était inquiet pour les étudiants de Harvard. Ok, il y a un moment où on aime le polar et tout ça, mais après, on est dans la vie réelle...On est humain. On ne souhaite pas la mort de quelqu'un... Même si dans son passé, Ryan a souhaité plusieurs fois la mort de sa mère. Mais ça, ce n'était pas comparable avec le désastre en début d'année 2015.