C'est le 14 février 1990 à Tokyo, Japon, que les membres des familles Kobayashi et Sørensen m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Marley Aiko. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle, enfin, je sais pas trop. Je viens d'une classe sociale moyennement aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Psychologie et Histoire depuis 7 ans et travaille en parallèle de mes études en tant que serveuse dans un bar. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Students ou les Mathers.
Marley ne semble à priori pas forcément intéressée par ce qui est confrérie. Elle a grandi dans une culture faisant l'apologie des bons résultats scolaires plutôt que de la fraternité entre étudiants. Elle comprend donc le concept, mais n'est peut-être pas faite pour celui-ci. Elle préfère garder son indépendance et son libre arbitre dans ce qui est de son expérience universitaire, et profiter de ce que les confréries peuvent lui offrir sans leurs devoir quelque chose en retour.
MATHERS
Marley a grandi avec des parents très ouverts, à l'instar de beaucoup de ses camarades nippons. Elle a eu donc le champ libre pour tester ce qu'elle voulait, tant que ses résultats scolaires continuaient de frôler la perfection. C'est ainsi que durant ses années de lycée, elle faisait redescendre la pression avec quelques drogues douces. Elle fait les meilleurs cocktails à base de Umeshu, une liqueur de prunes macérées dans de l'alcool à 40°, qu'elle aime déguster et servir dans le bar où elle travaille à Cambridge. Marley aime sa liberté et ne pense pouvoir la garder que dans cette seule confrérie.
Marley n'a été que très peu touchée physiquement par les attentats qui ont touchés Harvard mais son mental l'a été plus. Si elle connaissait les attitudes à avoir en cas de tremblement de terre, c'est peut-être ce qui l'a aidé alors qu'elle se trouvait dans la cafétéria. Elle a tenté d'apporter son aide en attendant les secours, n'ayant que quelques égratignures de ci de là. Elle a soigné son mal par la marijuana et semble totalement rétablie aujourd'hui.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Si elle n'a pas été touchée littéralement, Marley était beaucoup plus vigilante durant cette période et s'arrangeait toujours pour ne pas sortir seule et être toujours accompagnée d'au moins deux personnes de confiance. Son travail au bar lui était plus angoissant et elle a même été tentée de renoncer mais les choses se sont terminées avant qu'elle ne se résolve à faire ce choix. Aujourd'hui, elle continue d'être accompagnée en soirée pour éviter toute paranoïa.
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Laclos et j'ai 24 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Bazzart il y longtemps. J'ai toujours aimé ILH alors j'ai crée un nouveau personnage pour rester présente sur le forum sous de nouveaux traits. J'utilise Rose Leslie comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tearsflight. Je fais environ 200 à 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲
Je souhaite ▲ adhérer un flood d'intégration (?)
« C’est le Japon qui m’a vu naitre. Pas facile à croire quand on a une rousse comme moi avant les yeux. Mon père, Katsouro Kobayashi, est japonais et producteur exécutif chez Square Enix, une société japonaise de développement et d’édition de jeux vidéo et de manga, et ma mère, Kjertin Sørensen, une artiste plasticienne/photographe/dessinatrice norvégienne expatriée au Japon. Ils racontent s’être rencontré dans une galerie à Tokyo où ma mère exposée un soir de Noël, que ce fut le grand amour au premier regard et qu’il ne fallut pas longtemps pour que ma mère pose définitivement ses bagages et apprendre à parler couramment le japonais. Mon père avait tout planifié, organisé comme il est, la présentation à ses parents, le mariage, l’appartement, l’enfant, l’éducation qu’il allait lui donner… Ma mère beaucoup moins. D’un genre plus déstructuré, elle savait à peine ce qu’elle allait faire le lendemain. Alors élever un enfant, à 29 ans, ce n’était pas encore sa priorité. Pourtant, trois ans plus tard, un soir de février 1990, ma mère donna naissance à des … jumelles. »
« Etre rousse au Japon, cela a des avantages … et des inconvénients. Premièrement, vous ne passez pas inaperçue (auprès des garçons). Deuxièmement, vous ne passez pas inaperçue (auprès de tous les autres). Je m’explique : il est vrai qu’être exotique chez soi, c’est un avantage en soi lorsque l’on est adolescente et que l’on vit ses premiers émois ; par contre cela est nettement moins avantageux lorsque l’on est une jeune fille dissipée à l’école. J’ai toujours été une tête, une très bonne élève, frôlant de très près la perfection au niveau des notes. Mais de la même façon que les Noirs discriminés aux Etats-Unis, j’étais discriminée au Japon, alors que ma soeur … elle, passait inaperçue alors qu’elle était moins bonne élève que moi. Il faut dire que son domaine était plutôt artistique lorsque le mien était plus logique. C’est ma manière de m’adapter à une éducation qui me rejetait. Il n‘était pas évident pour les gens de nous croire lorsque l’on affirmait être jumelle. Si nous nous baladions avec notre père, j’étais une petite fille adoptée ; si nous étions avec notre mère, les regards étaient quelque peu menaçants. Je prenais ma revanche lors des vacances d’été, quand nous devions retourner vivre deux mois en Norvège, pour voir nos grands-parents maternels : j’étais enfin une petite fille normale. »
« J’ai de ma mère que deux choses : mon physique nordique et mon caractère rebelle. Deux choses très voyantes à priori et qui font beaucoup de ce que je suis. Pourtant, je me suis toujours plus entendue avec mon père. J’étais en quelque sorte son garçon manqué. Nous étions tous les deux fans de jeux vidéo, il n’avait jamais honte de m’emmener au bureau où je me sentais dans mon élément tant avec les programmeurs que les comptables. Nous allions souvent ensemble dans les librairies quand j’étais enfant. C’est lorsque vint l’adolescence que les choses se compliquèrent. J’avais beau être toujours l’une des têtes de classe, j’étais aussi la rebelle de la famille, qui fumait et sortait en douce le soir pour aller squatter chez des artistes loufoques. Ma soeur était devenue au fil du temps la préférée, parce que beaucoup plus traditionnelle (en surface). Ma mère la mettait sur un piédestal, et je me sentais alors rejetée par la seule personne qui me ressemblait. J’appréciais la culture nippone, tout ce qu’elle pouvait m’apporter de littérature, de cinéma ou de musique, mais je haïssais cet endroit où je vivais. Mes vacances norvégiennes étaient ma bouffée d’air annuelle … »
« Ayant toujours confiance en moi, Harvard a été la solution émise par mon père au moment où il n'était plus possible de me gérer sur le sol japonais. L’occident serait ma planche de salut, mon unique planche de salut. Je quittais Tokyo pour Cambridge. Ma soeur avait eu la bonne idée d’envoyer elle aussi sa candidature, sentant que sa vie serait certainement plus facile aux Etat-Unis, et qu’elle pourrait continuer à me pourrir la vie outre-Pacifique. Ici, j’étudie les sciences humaines et elle l’art. Je suis plutôt dans mon élément, ne devant supporter ma soeur que lors des brunch mensuels et hypocrites qu’elle organise. Je peux enfin être la japonaise que je veux, je peux enfin passer inaperçu si je le souhaite. Ce qui n’a pas duré pas longtemps, au son de ma voix qui porte et des insultes en japonais que je peux proférer au premier garçon qui me casse les pieds, je me suis fait un nom. Je suis la geek qui fume et qui fait de délicieux cocktails avec un alcool qui vient de son pays. Tant que l’on ne connait pas ma soeur, tout va bien : avec elle viennent les questions qui me renvoient à mon enfance. Mais nous n’avons pas du tout le même cercle d’amis, ne fréquentons pas les mêmes lieux, je ne vois pas d’où le problème pourrait venir. Je sais qu’elle me déteste et je lui rendbien la pareil, même si je sais que rien ne remplace la personne qui a passé 9 mois tout près de toi. Au fond, nous ne serions rien sans l’autre. »