(Flashback) We can be friend; Nayana et Lahyana

We can be friend

Samedi matin. Le moment parfait pour faire du shopping. Normalement, J'y allais avec Mary mais elle était occupée aujourd'hui. Tant pis, j'irai en solo. Ce n'est pas comme si je ne savais pas choisir mon linge. J'étudiais en design de mode et je vivais dans la mode depuis que j'étais née.
Avec ma voiture dernier cri, je me rendis au centre commercial. Il y avait beaucoup de clientèle. Normalement étant donné que nous étions samedi et que les étudiants tombaient en Spring Break. Enfin des vacances. Ça faisait un moment déjà que je me promenais de boutique en boutique et que je dépensais grâce à la carte de crédit de mon père. Je pouvais acheter tout ce que je voulais, il allait tout payer. C'est alors que je passais devant une boutique de vêtements exclusivement féminin que je tomba amoureuse. Il y avait un chemisier. Un de plus beau que je n'avais jamais vu. Il était à moi. Je devais absolument l'acheter.

Cela faisait seulement quelques jours que Nayana venait d'arrivée à Cambridge et qui dit nouvelle université dit nouvelle garde-robe. Et quel meilleur endroit pour renouveler sa garde-robe, que le centre commercial ! D'ailleurs avec toute la paperasses administratifs de l'université à remplir, elle n'avait pas encore eu le temps d'aller faire les boutiques. Mais on était samedi matin c'était le bon moment pour faire du shopping.
Nayana attrapa le bus, et trouva un siège vide. Elle devait surement être une des rares élèves d'Harvard à prendre les transports en commun, Nayana avait le permis pourtant mais elle n'avait pas encore eu le temps de s'acheter une voiture . Une fois arrivée dans un magasin où elle avait repéré un magnifique
chemisier depuis la vitrine. Mais alors qu'elle allait se diriger vers la caisse avec
le chemisier dans les mains, elle jeta son dévolu aussi sur une robe c'est pourquoi Nayana reposa le chemisier pour essayer la robe, quand elle remarqua une jeune femme partir avec SON chemisier qu'elle avait posée à peine quelques secondes plus tôt . Elle courut après la jeune femme et lui sourit.
" Euh...excusez-moi mais j'vais le prendre ce chemisier ."

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Je venais d'apercevoir le chemisier de mes rêves. Ça me le prenait absolument. C'est donc d'un pas décidé que j'entra dans la boutique en question et que je me dirigea vers le chemisier. Il était déposé sur une pile de vêtements. Je le pris dans mes mains et le regarda de tout les côtés. Pile ma taille! En plus, il semblait être le dernier. J'avais de la chance qu'il soit dans ma taille. Alors que j'allais partir pour la caisse, la jeune fille qui regardait les robe à côté me dit qu'il s'agissait de son chemisier, qu'elle avait l'intention de l'acheter. Sur le coup, j'avoue que je suis restée hésitante quant à la réponse que j'allais lui donner. Est-ce que je jouais les garces comme j'avais l'habitude de la faire ou je la jouais douce et gentille? "Je dis ça pour toi, mais la robe t'irait beaucoup mieux." Évidemment, je disais cela pour qu'elle achète la robe et non le chemisier. Mais je l'avais dit d'une voix douce et gentille.

Alors que Nayana allait se diriger vers les caisses pour payer son chemisier, elle craqua aussi pour une robe qui était sur son chemin. Mais pour mieux regarder la robe, elle avait posée son chemisier pendant un quart de seconde et voilà que quelqu'un l'avait déjà récupérer. Malédiction. Alors qu'elle avait fait remarquer à la jeune fille qu'elle allait prendre ce chemisier, la jeune fille lui avait déclarée "Je dis ça pour toi, mais la robe t'irait beaucoup mieux."
La jeune femme avait l'air gentille rien qu'a voir son sourire, elle semblait sincère et elle n'avait pas de raison de lui mentir. Nayana analysa un peu mieux le chemisier. Ce chemisier était vraiment trop beau rien que l'idée de renoncer à lui ça lui faisait vraiment trop mal au coeur. Mais si la jeune femme le disait c'est qu'elle devait avoir raison, après tout on a souvent un meilleur avis vu d'extérieur et puis si elle lui disait, c'était certainement parce que Nayana allait ressembler à un boudin avec ce chemiser et en le portant elle serait condamnée à la placardisation sociale pour le restant de sa vie d'étudiante, rejetée comme un monstre . En gros, la Cabot pouvait lui dire un gros "merci" la jeune femme allait certainement sauvée le peu de vie sociale que la jeune femme avait, mais d'un autre côté ce chemisier était vraiment parfait...Elle hésitait vraiment là pour le coup. " Ah bon, tu crois ?!"

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Lorsque j'avais pris le chemisier dans mes mains, une jeune femme qui divait avoir environ le même âge que moi se tourna dans ma direction. Elle me dit que le chemisier était à elle, qu'elle s’apprêtait à l'acheter. Une personne normale se serait excuser et lui aurait remis le chemisier. Ce n'était pas mon cas. Quand je voulais quelque chose, je faisais tout mon possible pour l'obtenir. Je ferais de même pour ce chemisier des plus sublime. Je lui avais donc dit, en toute gentillesse, que la robe lui irait beaucoup mieux que le chemisier. Elle sembla hésiter un instant. "Absolument. Regarde les couleurs de la robe. Ça va chercher celle de tes yeux. En plus, avec des talons hauts, ça te ferais des jambes de déesses." On pouvait être prête à tout pour avoir ce que l'on désirait.

"Absolument. Regarde les couleurs de la robe. Ça va chercher celle de tes yeux. En plus, avec des talons hauts, ça te ferais des jambes de déesses." Elle sourit parce qu'elle n'était suis pas habituée à tous ces compliments, d'ailleurs ça la gênait un peu. Elle regarda un peu mieux la jeune fille, qui se tenait en face d'elle. Elle avait vraiment l'air sympathique, elle devait avoir un peu près le même âge, elle devait même même être certainement étudiante à harvard même si son visage lui disait rien, bon en même temps Nayana vient tout juste d'arrivé à Cambridge. C'est à peine si elle arrivait à se rappeler du visages des filles qui étaient dans la même confrérie qu'elle. En tout cas, il semblerait qu'elles avaient les mêmes goûts vestimentaire, c'était plutôt bon signe pour le début d'une amitié normalement ?
Nayana hésita encore pour le chemisier, mais pas très longtemps. «Merci "pour les jambes de déesses" ...t'as sans doute raison, tiens prends le il t'iras sans doute mieux qu'à moi .»

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La jeune fille qui se trouvait devant moi semblait hésiter. Je lui avais assuré que la robe qu'elle avait dans ses mains lui irait mieux que le chemisier que nous voulions toutes les deux. Elle me détailla du regard. Elle devait sans doute ce demander qui j'étais. Ce n'est pas tout le monde qui abordait une personne de cette façon dans un centre commercial. Elle finit par me dire qu'elle me laissa le chemisier. Je le pris dans mes mains et dit tout simplement: "Merci."
Je ne connaissais pas cette fille. Je ne l'avais même jamais vu à Harvard ou tout simplement dans les rues de Cambridge. Pourtant, je vivais ici depuis ma naissance. Elle devait sand doute être nouvelle. "Tu es nouvelle ici? Je te me rappelle pas t'avoir déjà vu." La meilleure façon de le savoir était de demander. Et puis, je devais me montrer gentille envers elle. Elle m'avait donné le chemisier que je voulais.

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