Leanne + L'inquiétude d'un père

Depuis très tôt ce matin, Reese, l'aînée des trois bébés, ne cessait de pleurer. Pourtant, elle n'avait pas faim, était propre, mais rien ne pouvait la consoler. Son père avait mis en oeuvre tout ce qu'il pouvait, toutes les feintes qu'il connaissait, mais rien y faisait et la pouponne déversait ses larmes de crocodiles. Parfois, elle se taisait, mais cela ne durait pas plus de quelques minutes. Elle était tombée quelques heures plus tôt en tentant de monter sur une chaise pendant une minute d'inattention de son géniteur. En bon ex-secouriste, il s'était assuré que tout allait bien et avait fini rapidement rassuré, mais il commençait vraiment à s'inquiéter de nouveau. Elle avait l'air en bonne santé, mais alors pourquoi pleurerait-elle ainsi sans arrêt? Il ne lui fallut pas plus de temps pour préparer les trois enfants, enfiler ce dont il avait besoin et aller aux urgences pédiatriques. Heureusement qu'il avait une voiture à disposition sinon il aurait très compliqué de prendre les transports en commun avec les poupons qui hurlaient à pleins poumons. En effet, sans doute épuisés par les cris de leur soeur, les jumeaux avaient commencé à s'exciter de même et à pleurer à leur tour.
Enfin, voilà le jeune homme à l'accueil des urgences qui expliquent son soucis. Il était parvenu à calmer les jumeaux, mais Reese avait de nouveau commencé à pleurer. Il la tenait dans ses bras, Erwan et Arya restés dans leur poussette double.
Il espérait qu'on le prenne en charge rapidement car il commençait vraiment à avoir mal au crâne et à péter une durite à force d'entendre ses cris. Heureusement, le matin, les urgences étaient moins remplies. Mais Read fut tout de même rassuré de voir un visage familier venir s'occuper de son cas au bout de quelques minutes: Leanne.  

Le Spring Break était fini depuis quelques jours, la mission humanitaire au Vanuatu également mais on devait se tenir prêt à devoir repartir en cas de besoin, je l'étais toujours pour ma part car c'est ma vocation de médecin d'aider les personnes qui en ont le plus besoin. Mais ce matin, mon travail à l'hôpital m'attendait de nouveau et ma sœur qui devait aller à l'université pour ses cours avait décidé de déposer Millie à la garderie en passant. J'étais donc arrivée depuis une heure déjà à l’hôpital et les patients commençaient déjà à affluer. Mais parmi tous ces parents affolés, je pouvais reconnaitre Read et ses trois bambins dont son ainée qu'il tenait dans ses bras et qui semblait avoir pleuré. Alors je vins le saluer.

Bonjour Read, comment vas tu ? Tu sembles perdu, ta fille a pleuré on dirait, tout va bien ?

Je le regarde, il avait l'air perdu ne sachant pas trop quoi faire avec ses trois bébés dont une qui avait du pleurer énormément. J'appréciais Read, je le trouvais courageux de s'occuper de trois enfants tout seul, il me rappelait ma période où je devais m'occuper de Millie toute seule sauf que lui il en a trois et c'est d'autant plus courageux. Alors je vins lui adresser un sourire, attendant sa réponse.

Leanne s'approcha de lui et Read lui adressa un petit sourire sincère. Il tenait Reese toute serrée contre lui, comme une pierre précieuse dans un écrin. Il ne voulait pas qu'il lui arrive du mal... Il commençait à devenir terrifié, alors qu'il gardait pourtant toujours son sang-froid. Il n'était pas le genre de papa à s'inquiéter pour un rien et à enchaîner ses bébés pour qu'il ne leur arrive rien.
"Je vais bien.. Mais Reese n'arrête pas de pleurer et je ne sais plus quoi faire. Ca dure depuis le début de la matinée! J'ai peur qu'elle ait pris un coup à la tête, ou qu'elle ait quelque chose de grave. Elle est tombée d'une chaise ce matin, pendant que j'avais le dos tourné..." Il fit la moue. Leanne n'était pas là pour s'occuper de son cas, mais peut-être que d'avoir des relations l'aiderait à passer plus vite. Surtout que ce genre de situation pouvait être urgente. Read redoutait d'avoir déjà trop attendu. "J'ai vérifié, elle n'a pas de bosse, ni d'hématomes, elle n'a pas de fièvre non plus... Elle a bien mangé ce matin, elle est changée... Je... J'ai préféré venir ici... " Mais comme pour déjouer le sort, Reese venait de se calmer considérablement. De toute façon, c'est toujours ainsi: on est malade une semaine, mais ès qu'on se rend chez un spécialiste, les symptômes disparaissent. Mais Read préférait que la prunelle de ses yeux soit auscultée par un professionnel. Lui aussi avait fait quelques années d'études en médecine, il avait même été secouriste pendant des années... Pour lui, Reese ne tapait qu'une grosse crise, peut-être à cause de ses dents... Mais il valait mieux avoir l'avis de diplômés.

Je n'avais pris mon service que depuis une petite heure que déjà la salle d'attente des urgences pédiatriques étaient bondée. Ah les enfants et leurs petits bobos en tout genre mais après on les aime comme ils sont. Pour ma part, ma fille est la prunelle de mes yeux depuis sa naissance. Alors que je regardais les différents potentiels cas que les infirmières avaient déjà commencés à trier pour nous les répartir entre internes ou titulaires, je remarque dans la foule une connaissance avec ses trois bébés. Je ne connais pas depuis longtemps Read mais je l'admire pour son courage à arriver à gérer trois enfants en bas âge. Je souris aux jumeaux calmes dans leur poussette pendant que je vins saluer leur papa qui tenait leur sœur dans ses bras. Il me fit savoir qu'il allait bien mais que la petite n'arrêtait pas de pleurer depuis ce matin. Il vint aussi m'avouer qu'elle était tombée d'une chaise ce matin mais qu'il avait regardé et qu'elle n'avait aucun hématome. Il semblait s'en vouloir de ne pas l'avoir amenée plus tôt mais en tant que parent, on n'a pas toujours la science infuse avec les bébés. Je décide donc de m'occuper de sa petite puce car après tout les autres patients allaient être pris en charge rapidement et je n'avais pas de cas pour le moment. Il allait être mon premier cas de la journée, enfin sa fille évidemment. Alors je vins lui répondre.

Ah elle est tombée de haut ? Mais tu sais, cela peut être ses dents qui lui font mal ou tout simplement un caprice, surtout qu'elle semble calme là. Viens on va aller regarder ça en salle de consultation, ce sera mieux que dans la salle d'attente. Je te la prends ou ça ira ?

Je ne voulais pas l'affoler avec un soupçon de traumatisme crânien car a priori, la petite avait mangé, n'avait pas de fièvre, rien de bien alarmant mais autant consulter pour s'assurer qu'ils n'ont rien. Ils sont tellement fragiles à cette âge là. Alors je vins lui adresser un sourire, tout en me dirigeant vers la salle de consultation et attendant sa réponse.

Un traumatisme crânien. Read redoutait cela, mais en même temps, il en avait vu des tas par le passé et sa fille ne semblait pas atteinte à ce point. Mais parfois, les cas graves se cachent derrière un semblant de bonne mine. Il en savait quelque chose. Il y avait des jours, alors qu'il était leucémique, où tout le monde le pensait en pleine forme.

Rien qu'en entendant la voix de Leanne, Read fut rassuré. "Non pas de bien haut..."
Elle avait cette façon de parler qui le calmait. Et c'était un don car peu de personnes y arrivaient. Il lui sourit sincèrement en lui tendant la petite (il lui était difficile de manier la poussette et de garder le bébé dans un bras, même s'il avait appris cette façon de faire comme un chef depuis qu'il était seul à élever ses enfants.) . "Merci beaucoup..." déclara-t-il en la regardant simplement dans les yeux. Leanne, il la connaissait depuis un certain et il l'avait toujours trouvée adorable et professionnelle. Read savait que Reese serait entre de bonnes mains et que l'interne ne risquait pas de faire preuve de négligence. "Tu viens de commencer ta garde?" demanda-t-il en souriant à son interlocutrice, tentant de parler un peu d'autre chose que de Reese tandis qu'ils avançaient vers la salle d'auscultation. La petite semblait calmée et sentir que son père s'inquiétait moins pour elle. A cet âge-là ce sont de vrais éponges, ils sentent tout...

Pourquoi lui avais je fait peur à venir imaginer le pire ? Il me fit savoir qu'elle n'était pas tombée de bien haut et de plus elle ne pleurait plus. Dans tous les cas, il avait eu bien fait d'être venu car parfois derrière un semblant de bonne mine pouvait se cacher quelque chose de plus grave, surtout chez les enfants. Après tout, un bébé ou une enfant court ou bouge beaucoup et tombe aussi facilement. Alors je vins le rassurer en lui répondant, tout en lui faisant savoir que j'allais m'occuper de Reese. Après tout, je le connaissais, je connaissais ses enfants et j'étais aussi une maman, je comprenais son inquiétude d'autant plus que j'élève ma fille toute seule comme lui.

Ah d'accord, tu as eu bien fait d'être venu. Elle n'a sans doute rien mais mieux vaut être prudent non avec des enfants en bas âge. Après tout, ils bougent beaucoup et se blessent parfois stupidement.

Je venais de lui proposer de prendre dans mes bras sa fille et qu'il prenne la poussette double et il vint me confier sa fille afin qu'on puisse aller en salle d'auscultation. Une fois dans la salle, j'installe la petite sur le lit pour l'ausculter. Read vint me remercier avant de me demander si je venais de commencer ma garde. Alors tout en examinant la petite toujours calme, je vins lui répondre.

De rien, c'est normal, je suis sure que tu aurais fait pareil si je t'avais amené ma fille et si tu étais interne évidemment pas vrai ? Oui en effet, je commence ma journée. Si tu veux tu peux venir près d'elle, je suis sure qu'elle sera encore plus rassurée d'avoir son papa tout près parce que là je vais regarder sa tête.

Je vins lui adresser un sourire sincère, attendant sa réponse et tout en continuant d'examiner la petite tête de la petite fille et expliquant ce que je faisais à sa fille à Read. Après tout, elle a fait une petite chute et j'aimerai écarter tout souci lié à un traumatisme crânien. Autant éliminer le pire dès le début non ?

Leanne avait totalement les raisons. Les enfants étaient turbulents et cherchaient à tout pris à connaître le monde, en touchant à tout, en faisant parfois les casse-cou sans le vouloir. Reese avait 15 mois et à son âge, on ne se rendait pas compte des dangers potentiels, c'était aux parents d'avoir des yeux dans le dos.
Read s'était installé avec la poussette dans la salle, essuyant le visage et la bouche de Erwan qui avait un peu bavé. Les jumeaux avaient presque un an. De vrais petits anges sauf quand ils se mettaient à faire des caprices en même temps.
"Oui évidemment que j'aurais fait pareil. Tu le sais, j'ai été secouriste, j'ai ça dans le sang..." déclara-t-il en riant, tout en s'approchant du lit où se trouvait Reese qui observait les alentours, tout en ayant un peu peur de se retrouver seule avec une inconnue. Read lui caressa la tête pour la rassurer, laissant ensuite Leanne faire ce qu'elle avait à faire. Reese formait déjà des mots et même des phrases à sa manière, mais n'avait rien dit pour le moment. D'ailleurs depuis le début de la journée, elle n'avait fait que pleurer. "Elle est intimidée..." déclara-t-il en la regardant avant de parler à la petite, pour lui dire que la dame était gentille et qu'elle voulait juste voir où elle avait bobo. Bien sûr pour un bébé la gestuelle est plus importante que les mots.

Il est vrai que n'importe quel enfant aimait toucher à tout, jouer au casse cou afin de mieux connaitre le monde qui les entoure. Avec Millie, cela a été pareil dès qu'elle a commencé à marcher et autant dire il n'y a pas longtemps vu qu'elle a deux ans, sauf que le premier truc qu'elle a trouvé à toucher ce sont les prises électriques malgré nos réprimandes à ma sœur et moi. Mais depuis quelques temps, elle ne le fait plus. Aurait elle enfin compris ou est ce une ruse pour nous berner ? Parce qu'à cet âge là, ce sont de petits malins. Alors après lui avoir dit que j'allais m'occuper de sa fille, on se dirige vers la salle d'auscultation, lui poussant la poussette des jumeaux et moi portant la petite Reese toute calme. Il venait de me remercier et je venais de lui faire savoir qu'il aurait sans doute fait pareil si j'avais été à sa place avec ma fille, ce qu'il vint confirmer aussitôt. Puis une fois dans la salle, j'avais allongée la petite fille sur le lit, elle n'était pas rassurée comme tout enfant qui passe par là. Alors je décide de faire venir Read près d'elle, ce qu'il fit après avoir essuyé un peu la bouche de son fils. Il commence à caresser la tête de sa fille pour la rassurer pendant que je tentais de garder la tête de la fillette afin d'éliminer tout souci grave de type traumatisme cranien. Je le voyais parler à sa fille et je l'admirais car je le trouvais courageux de s'occuper seul de trois petits en bas âge. Une fois avoir regardé la tête de la petite qui ne présentait aucun hématome, je vins faire savoir à Read qu'il avait bien juger ce matin l'état de la petite.

Bon alors tu avais vu juste, elle a pas d'hématomes ni de bleus suite à sa petite chute, c'est déjà ça. J'aurai dit les dents mais vu qu'elle n'a pas de fièvre, je doute que ce soit cela. Sinon on peut lui faire faire un scanner de la tête voir s'il y a pas un hématome qui ne se voit pas à l’œil nu. Ainsi on pourra plus écarter la piste du traumatisme crânien ainsi, t'en pense quoi ?

Après tout, la petite était mineure alors je demande l'avis de son papa pour qu'ensuite je vienne demander un second avis à mon titulaire et qu'il me confirme si on fait le scanner ou non. Alors je vins lui adresser un sourire, attendant sa réponse et tout en notant dans le dossier de la petite qu'aucun hématome n'était visible à l'oeil nu et qu'une possibilité de scanner pourrait écarter le traumatisme crânien suite à la chute du matin de la petite.

Read sourit lorsque Leanna lui affirma qu'à première vue tout allait bien. Il allait déjà mieux et était déjà bien rassuré. Un scanner, oui c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux à faire. Et puis, Read avait une mutuelle qui couvrirait le nécessaire. De toute façon, il n'avait pas trop à s'en faire niveau économie. Il avait hérité de l'argent de son épouse pour les enfants. Il baissa un peu la tête en y pensant, absent quelques secondes avant de simplement acquiescer. "Oui, fais donc ça..." déclara-t-il. Ils devraient sans doute attendre un titulaire pour le faire.
En attendant, Read tenta un brin de causette, question de détendre encore plus l'atmosphère. Après tout, tout semblait aller bien. "Alors, il y a beaucoup de monde aux urgences ces temps-ci?" demanda-t-il. Ayant longtemps été secouriste, Read savait que les urgences étaient rarement vides, mais c'était question de papoter. "Ca te plait alors tes études?" continua-t-il, avant de carrément poser une question plus personnelle. "D'ailleurs, pourquoi as-tu choisi cette profession?" Il s'intéressait réellement à elle, ce n'était pas des paroles au hasard. Il la connaissait depuis un certain temps, ils s'appréciaient, mais il n'avait jamais pris le temps de discuter. Read songeait qu'il devrait un jours les inviter, Leanne et sa fille....

Lorsque je vins rassurer Read qu'à vue d'oeil, la petite n'avait rien et qu'il avait eu le bon réflexe ce matin, je le vis sourire et semblait avoir moins peur qu'à son arrivée où il était paniqué à l'idée que sa fille ait quelque chose de grave. Puis je venais de lui demander s'il m'autorisait à faire un scanner, juste pour voir s'il n'y avait pas un hématome invisible à l’œil nu comme cela peut arriver de temps en temps. Il vint acquiescer alors je vins lui faire savoir que je revenais dans très peu de temps pour avoir l'accord de mon titulaire. Après tout, je ne suis que résidente et pas encore médecin, bientôt je l'espère. Il m'adresse un sourire que je lui rends avant de partir rejoindre mon titulaire pour lui expliquer le cas. Puis après cela, mon titulaire venait de me donner le feu vert au moins pour écarter l'hématome sous-dural car elle avait fait une petite chute certes mais quand même, je reviens dans la pièce où se trouve la petite et Read ainsi que ses frères, accompagnée d'une infirmière et d'un interne car je suis résidente, étant en dernière année. Alors j'avais décidé de laisser un interne faire le scanner qui sera accompagnée d'une infirmière qui connaissait son travail. Je vins expliquer à la petite qu'elle allait devoir suivre le jeune homme et la dame mais que cela n'allait pas durer très longtemps et qu'à son retour, elle aura le droit à une sucette pour l'encourager à être courageuse. Elle me fit un sourire et je me tourne vers son papa.

Ne t'en fais pas, j'ai confiance en mon interne et en l'infirmière, elle est entre de bonnes mains. J'espère que je n'ai pas mal fait en lui promettant une sucette si elle était courageuse ? Mais c'est ce qui marche à tous les coups avec les enfants pour aller au scanner. Tu veux aller boire un verre en attendant ?

Je le vis acquiescer et prendre la poussette des jumeaux toujours aussi sages et on pris la direction de la salle d'attente qui s'était un peu vidée, chose rare aux urgences pédiatriques. Je me sers un café et lui aussi. Puis une fois assis, il vint me demander s'il y avait beaucoup de monde en ce moment aux urgences, si mes études me plaisait et pourquoi j'avais choisi la médecine. D'ordinaire et si je ne connaitrais pas la personne avec qui je parle, j'aurai certainement éviter cette question, même si je n'ai pas honte d'aimer la médecine grâce à mon père mais vu mes relations tendues depuis la naissance de Millie, cette raison s'est un peu envolée. Mais j'apprécie sincèrement Read pour la personne qu'il est, il est courageux, attentif aux autres, intéressant et mignon. Alors je vins lui répondre.

Oh m'en parle pas, là c'est calme mais sinon en temps normal c'est comme quand vous êtes arrivés. Oui mes études me plaisent toujours, j'espère avoir mon diplôme et pouvoir exercer comme pédiatre l'an prochain. L'envie de faire de la médecine m'est venu tout bêtement grâce à mon père, un grand médecin de Phoenix mais mes relations avec lui ont bien changées depuis que Millie est née. Et toi, tu penses redevenir secouriste un jour ?

Je venais de lui demander quelque chose qui devait sans doute être compliqué pour lui, reprendre le travail avec trois enfants en bas âge pouvait être compliqué pour un home seul. Mais je pense que cela pourrait l'aider à ne pas rester qu'avec ses enfants tout le temps. Je le connais depuis un moment, je crois savoir que sa femme est décédée il y a peu mais je n'ose pas lui proposer de venir manger à la maison avec les petits, ce qui ferait sans doute plaisir à Millie. Alors je vins lui adresser un sourire, tout en guettant le retour de mon interne et de la petite du scanner. J'avais demandé à mon interne de me biper dès qu'ils étaient revenus.