Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTes cheveux blonds qui m'éblouissent { Maïa }
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Tes cheveux blonds qui m'éblouissent { Maïa }

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Innocent Archdeacon & Maïa O'Connor


Enfin un cours facultatif auquel Innocent ne s'était pas inscrit ! C'était un TP de quelque chose sur un sujet qui ne l'intéressait pas vraiment, aussi, à la surprise de son professeur, il n'y avait pas posé son nom. Il allait s'offrir une matinée de tranquillité, à profiter de la ville, à sortir un peu le nez de ses livres et de son amphithéâtre. Le droit, le droit... y'a des jours où on en veut pas, même si on adore ça.
Il faut dire que cette année, il avait du mal à rester concentré non-stop sur ses cours. A Oxford, ça ne lui posait aucun souci, c'était un élève modèle, mais depuis les vacances passées, son esprit ressentait le besoin constant de vagabonder.

Innocent pris le bus jusqu'au Cambridge Common, ce grand parc dans lequel il aimait se rendre. Un arbre reste un arbre pour beaucoup de monde, mais finalement, un parc rempli d'arbre en plein Londres n'a pas la même odeur que ce parc là, à Cambridge. Les enfants ne jouent pas aux mêmes jeux. Les chiens sont différents aussi. Il y a moins de cavalier King Charles ici.



Connaissez-vous cette sensation, sentir une odeur qui vous transporte ? Ou voir une silhouette qui immédiatement vous rappelle quelqu'un ? Quand dans votre esprit une multitude de mécaniques se met en place, reconstituant tout, jusqu'à l'identification de la silhouette ? De l'odeur ? Du son ? Là, tout de suite, les mécaniques étaient en marche, tout ça à cause de cheveux blonds et d'un port d'épaule, posés sur un banc, qui lui rappelait... euh... mince. Toutes les scènes revenaient, mais le prénom, lui, restait à des années lumières de ses lèvres.
Innocent s'avança de la jeune blonde qui avait provoqué tout ce branlebas de combat dans son crâne, et se décala légèrement, tentant de percevoir son visage, histoire d'être sûr. C'était bien elle ! La blonde d'Oxford... La soirée alcoolisée... Le... oups. Le soir où il avait été un amant lamentable. Malgré ce souvenir gênant, il souriait déjà en se remémorant le lancé de bouteilles qu'il avait fait dans une voiture... La voiture de son professeur ! Oh, la façon dont tout revenait lui taper en pleine face était intense, il avait envie d'éclater de rire et de partir se cacher vite-fait, toujours honteux d'avoir bousillé la voiture d'un de ses enseignants favoris... Mais personne ne le savait, à part cette fille.


Il décida de s'avancer encore plus et, allez va, de l'aborder. Son prénom allait bien revenir lui aussi, non ? Elle allait juste être surprise de le voir là, lui qui était si bien installé et si heureux à Oxford, il y a de ça cinq ans. A moins qu'elle ne le reconnaisse pas ? Ou qu'il se soit trompé ? Non, impossible. Elle avait ces mêmes fossettes, ces mêmes petites dents...
« Alors comme ça, tu es toujours à Harvard ! Ca alors. J’avais tout oublié… Peut-être que toi aussi ? Innocent ? Oxford ? »



PS : La bannière mélo-dramatique ne veut rien dire sur leur relation, j'ai juste trouvé que ça comme image de Upside Down qui collaient à peu près :lol:
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    Nombre d’entre nous possède un quelconque talent pour un quelconque sujet. Mais parmi ce cercle de privilégié de la nature, seul un tiers sait le reconnaître et le développer. Pour les autres, ce talent tombe dans l’oubli, tel un vague souvenir auquel nous ne nous rattachons plus. Pourtant, si jamais on nous remet en contact avec ce pourquoi nous avons une prédisposition naturelle, alors il est certain que nous saurons nous rappeler de ce dit talent.

    Maïa s’était levée ce matin avec la ferme intention de se reposer et de profiter du soleil qui avait daigné montrer le bout de son nez. S’il y a bien une chose qui ne la dépaysait pas de l’Angleterre, c’était le temps qu’il y avait à Cambridge, le gris étant sa couleur prédominante. Elle n’avait pas cours de la matinée, son professeur de déontologie ayant prévenu la semaine passée qu’il avait une conférence à Pittsburg ce jour-ci. Ainsi, la jeune femme avait pu se lever plus tard et prendre un vrai petit-déjeuner, pas uniquement constitué de café et d’une pomme qu’elle avait pour habitude de manger sur le trajet. Non, ce matin elle buvait sa tasse de café assise, avec des toasts à la marmelade d’orange, qu’elle ne mangeait que les week-ends. Puis elle avait même pu prendre une longue douche et s’était fait un brushing, un matin. A la fin de sa petite heure de salle de bain, Maïa se sentait bien, elle se sentait belle. Avec le soleil qui semblait vouloir rester dans le ciel, la jeune blonde s’était même mise en nue pied pour accompagner son jeans. Cependant, le foulard n’était pas de trop, car il semblait avoir un léger vent frais au vu de la cime des arbres.

    Il était près de 10h30 quand la jeune britannique arriva au parc de Cambrigde Common. Il y avait quelques joggeurs mais surtout des passants qui se baladaient et d’autre qui ne faisaient que traverser l’espace pour se rendre à leur travail. Trouvant un banc de libre, Maïa s’y installa et ferma les yeux, laissant le soleil réchauffer sa peau. Elle resta ainsi plusieurs minutes avant qu’on ne vienne l’interrompre. C’était la voix d’un homme qui la tira de sa rêverie, et cette voix lui disait quelque chose. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle dévisagea le jeune homme, son visage lui disait quelque chose, mais elle n’arrivait pas à savoir pourquoi… En tout cas lui, il semblait la connaître. « Alors comme ça, tu es toujours à Harvard ! Ca alors. J’avais tout oublié… Peut-être que toi aussi ? Innocent ? Oxford ? » Son visage s’éclaira alors. A l’annonce de son nom, elle comprit immédiatement pourquoi sa personne lui étai familière. Innocent. Innocent Archdeacon. Il avait été sa première fois, il y a cinq années de cela, comment l’oublier ?.. Cette nuit avait été une douce catastrophe. Ils avaient beaucoup bu, beaucoup rit, fait pas mal de bêtise et finalement, complètement saoul et elle inexpérimentée, il l’avait emmené dans sa chambre… « Innocent ! Mais oui, bien sûr ! Que fais-tu ici ? Ca fait quoi, 4 ans, 5 ans ? » Elle lui adressait un large sourire, elle était sincèrement heureuse de le voir ici, même si les souvenirs qui s’y rattachait la rendait un peu honteuse. Une première fois n’est jamais parfaite, mais là, des deux côtés ils avaient vraiment fait n’importe quoi, et à s’en rappeler.. il ne valait mieux pas !

HJ : pas de soucis, j'ai galéré aussi pour trouver une image !
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Il se souvenait de la couleur de ses sous-vêtements ce soir-là, du moins lui semblait-il, mais pas de son prénom… quelle catastrophe ! A croire qu’il lui fallait foirer à nouveau, même cinq ans après. Il était vraiment lamentable. Enfin, à la façon dont elle prononça son nom avec enthousiasme, il venait lui aussi de lui ressurgir sur le bout de la langue.
« Innocent ! Mais oui, bien sûr ! Que fais-tu ici ? Ca fait quoi, 4 ans, 5 ans ? »
« Oh, ça fait bien… cinq ans ! Oui, c’est ça ! »
Etant donné qu’elle lui avait posé quelques questions, elle ne voyait vraisemblablement aucun souci à ce qu’ils prolongent la discussion entamée à l’instant. Il vint donc se poser à côté d’elle sur le banc, tout en veillant à laisser une distance convenable entre eux. Finalement, ils ne se connaissaient absolument pas. C'était ironique, comme situation. Il avait été le premier homme à la toucher (bien qu'il l'eut fait de façon bien hasardeuse et sans aucune maitrise de lui même), pourtant, ils ne se connaissaient pas. Ils n'avaient même pas passé 24 heures ensemble.

« Tu vas me prendre pour un abrutis, mais… je n’arrive pas à remettre ton prénom. Je me souviens de… plein de choses… mais pas du prénom. Il ne veut pas revenir ! » Il se tapota la tête sur ces dernières paroles, mais non, rien n’y fit. Lui qui était normalement un parfait gentleman, qui connaissait le nom de chaque famille, de chaque fils et de chaque fille d'aristocrates, pour pouvoir les saluer comme il se doit lors des galas... Ne plus pratiquer lui avait fait perdre ses habitudes.
En tout cas, elle était toujours aussi souriante, tout irradiait en elle. Ses dents brillaient, ses cheveux étincelaient, ses yeux pétillaient… Ou bien était-ce de la moquerie, en rapport à ses prouesses, disons, douteuses, de ce fameux soir ? C’est à parier qu’il rougit à cette pensée là. Il valait mieux ne plus y penser, si ça devait ressortir, ça ressortirait.

« En fait, tu as été la première à me vanter Harvard, je crois. Plein d’autres ont continué après toi, et une fois mon diplôme en poche, j’ai visé plus haut. Et je suis arrivé l’an passé… Donc finalement, tu y es allé, dans la fac qui te faisait tant rêver ! C’est génial. Tu étudies dans quoi ? »

Pour le moment, l’un comme l’autre se focalisaient sur les études, et c’était plus sage. Innocent pesait ses mots avant de les débiter, de façon à s’assurer de ne faire aucun sous-entendu, sur… vous savez. A nouveau, il était frappé par la vasteté du campus. C'était bien représentatif des Etats-Unis, tout y était spacieux, grand, tout lui semblait infini. Ils arpentaient les mêmes sentiers depuis bientôt deux ans, sans jamais avoir pu se croiser. Avez-vous remarqué comme l'on croise les personnes que l'on souhaiterait éviter, et comme l'on a du mal parfois à retrouver les siens ? Les logiques de la vie ne lui sembleront jamais bien logiques.
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    Assise sur le banc et lui debout, Maïa levait légèrement la tête pour lui parler, elle en profita pour le dévisager de manière subtile. Elle remarqua qu’il avait laissé pousser ses cheveux, et qu’il avait abandonné son petit côté snob qui lui allait si bien, même si sa posture le trahissait. Il semblait être un homme nouveau, mais après tout, ne sommes-nous donc tous pas nouveau aux yeux d’autrui après cinq année d’absence ? « Oh, ça fait bien… cinq ans ! Oui, c’est ça ! » Il lui confirmait ce dont elle se doutait, et cette dernière acquiesça toujours en souriant à sa réponse. Innocent s’installa finalement à ses côtés sur le banc, mais suffisamment loin pour qu’ils ne se touchent pas. Il fallait mieux éviter de se mettre dans l’embarras. « Tu vas me prendre pour un abrutis, mais… je n’arrive pas à remettre ton prénom. Je me souviens de… plein de choses… mais pas du prénom. Il ne veut pas revenir ! » S’il ne se souvenait plus de son prénom, Maïa se rappelait du sien. Comment l’oublier. Même si à première vue, elle ne l’avait pas reconnu, elle se rappelait très bien qui l’avait touchée pour la première fois non plus comme une enfant, mais comme une femme. Elle aurait pu se vexer, mais cette dernière comprit très bien que cela faisait longtemps, et qu’elle n’avait été qu’une femme parmi tant d’autre. « Maïa, Maïa O’Connor, ce n’est pas grave tu sais, Alzheimer commence jeune ! » Elle lui avait dit cela tout en souriant et sur un ton plaisantin, elle espérait juste qu’il ne le prenne pas mal. « En fait, tu as été la première à me vanter Harvard, je crois. Plein d’autres ont continué après toi, et une fois mon diplôme en poche, j’ai visé plus haut. Et je suis arrivé l’an passé… Donc finalement, tu y es allé, dans la fac qui te faisait tant rêver ! C’est génial. Tu étudies dans quoi ? » Il lui répondait alors à la première et seule à vrai dire, question qu’elle lui avait posé. Que faisait-il ici ? Lui qui semblait tant aimer Oxford, au point de la faire visiter aux potentiels futurs élèves. Aujourd’hui, il venait conquérir l’Amérique et tout comme Maïa, avait choisis Harvard pour ce faire. « Tu es arrivé l’an passé ? C’est fou qu’on ne se soit pas vu avant ! puis après avoir fait mine de réfléchir pour se rappeler si elle pensait l’avoir croisé une fois elle reprit, Oui, Harvard c’était vraiment ce que je voulais, je te l’avais dis, et c’est toujours le cas. Je suis en cinquième année de médecine, et toi, tu faisais quoi déjà ? » En réalité, elle ne voulait pas Harvard spécialement, même si c’était l’université qu’elle jugeait la plus prestigieuse au monde, elle voulait simplement quitter l’Angleterre, quitter sa mère malade tel un lâche, et Harvard était la bonne excuse.
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