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L’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même. |
Assise sur le sol de cette chambre qui m'a vu grandir, je fixe le mur, les yeux dans le vide. Ca fait bientôt une semaine que nous sommes rentrés du Spring Break et cela fait bientôt une semaine que je suis ici, chez mes parents. J'ai peur de retourner chez moi, peur de retrouver Chuck. Quand nous sommes arrivés sur le sol Américain, nous étions entrés comme en guerre, mais je l'ai bien cherché en même temps. Ma mère ne sait pas pourquoi je suis ici, elle ne connaît qu'une partie de la raison de ma venue et mon père n'est même pas au courant. Mes frères sont toujours la, et sont prêt à casser la figure à Chuck s'il me fait encore du mal. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que c'est moi qui lui ai fait du mal, lui ne fait rien, à part m'aimer un peu trop peut-être. J'entend toquer à ma porte et je prend le livre qui traîne à côté de moi et fais semblant de lire quand ma mère entre dans la pièce « Tu ne veux toujours pas rentrer chez toi ? » Elle semble inquiète et s'installe à mes côtés. « Je ne sais pas... » Elle me prend dans ses bras, et même à 24 ans, être dans les bras de sa mère est l'un des meilleurs sentiments au monde. Je n'ai pas allumé mon téléphone depuis quelques jours et j'ai peur de le faire. C'est fou, c'est moi qui ait merdé et c'est moi qui est apeurée. En même temps, je ne l'ai jamais vu aussi … étrange, il ne m'a plus parlé du Spring Break, et je ne sais même pas ou il a passé cette nuit la, après sa découverte. Je ne sais même pas comment il va, je ne sais même pas ce qu'il pense. « Tu sais Maman, je l'aime, vraiment. Mais je sais pas... J'ai peur d'avoir gâché ma jeunesse en me mariant avec lui, mais pourtant, je l'aime et je sais que je ne veux pas être séparée de lui... » Ma mère hausse les épaules et je lui souris, je sais ce qu'elle pense, mais elle ne le dira pas à haute voix. Après qu'elle ait quitté ma chambre, je me décide enfin et me lève, pour refaire ma valise qui n'était même pas encore totalement défaite. Tout tourne dans ma tête, est-ce que je fais le bon choix ? Est-ce qu'il est encore en colère contre moi ? Est-ce qu'il me hait ? J'ai la tête qui tourne et le vertige à force de trop penser, mais il faut bien que je l'affronte tôt ou tard.
Montant dans ma voiture, je fais un petit signe à mes parents et prend la route direction la maison. J'ai encore une bonne heure devant moi pour réfléchir et si jamais je change d'avis, j'irais dormir dans mon atelier à la galerie. Quoiqu'il y sera peut-être. Je ne sais pas où j'irais dormir, au pire je dormirais dans ma voiture, mais je suis prête à l'affronter, je ne peux plus dire stop. C'est de ma faute si nous en sommes la. La musique à fond dans l'habitacle, je revois la scène où Blake dépose ses lèvres sur les miennes, un peu éméché et où Chuck sort de sa cachette, et nous sépare en passant entre nous deux, sans un mot. Je me revois, le visage décomposé et ces mots qui ne veulent pas sortir de ma bouche. Je me revois muette, et je le vois sortir de la chambre quand j'y remonte, ne m'adressant pas un mot, ces images me hantent, m'obsèdent. Je me gare sur le bas-côté et frappe mon volant, énervée. Je suis au bord de la crise de nerfs, mais rien ne sort, je suis une bombe à retardement qui vient d'être dégoupillée. J'aimerais m'enfoncer six pieds sous terre, ou tout recommencer. Lui dire que je suis trop jeune pour me marier, lui demander s'il est sûr de vouloir faire cela. Puis je reprend la route, essayant de calmer mon cœur qui s'emballe au fur et à mesure que je reconnais les maisons qui peuplent ma rue. Puis, je me gare devant chez nous, et je vois sa voiture, il est la. Je ne peux plus reculer. Sortant ma valise du coffre, je monte les escaliers qui me sépare de la porte d'entrée et je déverrouille la porte avant de rentrer chez moi, je ne me sens pas en sécurité comme d'habitude, mais une fois que Peluche se colle à moi, je me sens un peu plus rassurée. Je jette un œil dans le miroir de l'entrée qui donne sur le salon. Il est la, dans le canapé. Je ne fuirais pas non. Je ne peux plus abandonner. Je dois l'affronter. Pour nous. A pas feutrés, j'avance lentement avant d'apparaître dans l'encadrement de la porte « Salut... » Tu peux mieux faire. « Salut .. Chuck.. » Je me claquerais bien la tête contre le mur à ce moment précis. Pourquoi tout n'est pas plus simple ?
Montant dans ma voiture, je fais un petit signe à mes parents et prend la route direction la maison. J'ai encore une bonne heure devant moi pour réfléchir et si jamais je change d'avis, j'irais dormir dans mon atelier à la galerie. Quoiqu'il y sera peut-être. Je ne sais pas où j'irais dormir, au pire je dormirais dans ma voiture, mais je suis prête à l'affronter, je ne peux plus dire stop. C'est de ma faute si nous en sommes la. La musique à fond dans l'habitacle, je revois la scène où Blake dépose ses lèvres sur les miennes, un peu éméché et où Chuck sort de sa cachette, et nous sépare en passant entre nous deux, sans un mot. Je me revois, le visage décomposé et ces mots qui ne veulent pas sortir de ma bouche. Je me revois muette, et je le vois sortir de la chambre quand j'y remonte, ne m'adressant pas un mot, ces images me hantent, m'obsèdent. Je me gare sur le bas-côté et frappe mon volant, énervée. Je suis au bord de la crise de nerfs, mais rien ne sort, je suis une bombe à retardement qui vient d'être dégoupillée. J'aimerais m'enfoncer six pieds sous terre, ou tout recommencer. Lui dire que je suis trop jeune pour me marier, lui demander s'il est sûr de vouloir faire cela. Puis je reprend la route, essayant de calmer mon cœur qui s'emballe au fur et à mesure que je reconnais les maisons qui peuplent ma rue. Puis, je me gare devant chez nous, et je vois sa voiture, il est la. Je ne peux plus reculer. Sortant ma valise du coffre, je monte les escaliers qui me sépare de la porte d'entrée et je déverrouille la porte avant de rentrer chez moi, je ne me sens pas en sécurité comme d'habitude, mais une fois que Peluche se colle à moi, je me sens un peu plus rassurée. Je jette un œil dans le miroir de l'entrée qui donne sur le salon. Il est la, dans le canapé. Je ne fuirais pas non. Je ne peux plus abandonner. Je dois l'affronter. Pour nous. A pas feutrés, j'avance lentement avant d'apparaître dans l'encadrement de la porte « Salut... » Tu peux mieux faire. « Salut .. Chuck.. » Je me claquerais bien la tête contre le mur à ce moment précis. Pourquoi tout n'est pas plus simple ?
FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.
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