ANDRYAH ♠ The power of love is measured by the desire to be happy in all circumstances

THE POWER OF LOVE OR THE OATH TO BE HAPPY

Andrew R. Windsor feat. Aaliyah D. Kovalevski 

Voilà quelques jours que le Spring Break avaient pris fin, ce qui voulait dire qu'il était grand temps de retourner à la réalité donc les cours à Harvard ou encore pour ma part, je me devais de reprendre comme il se devait mon poste de président directeur général d'Arunthia Aviation qui se spécialise de plus en plus dans l'aviation militaire, plus précisément dans le domaine des drones de combat ou reconnaissance. Le premier prototype de l'entreprise que j'étais encore en train de concevoir sur mes brevets et tout, devrait faire son premier vol d'essai après le Salon aéronautique du Bourget à Paris (France). Il était clair que je voulais concurrencer les grands constructeurs d'aéronefs comme Boeing ou encore Dassault Aviation qui était lui-même en plein conception de son premier drone, le Neron. J'étais fort ambitieux pour tout cela mais il était clair que je ne voulais pas passer à côté d'un marché qui devenait de plus en plus florissant quand même. Donc voilà, mon projet de drone ayant été validé par l'ensemble du Conseil d'administration, j'avais hâte de l'emmener jusqu'au terme c'est-à-dire la vente du drone à la Royal Air Force, à l'US Air Force et peut-être même la French Air Force… En gros les meilleurs armées de l'air du monde ! C'était un objectif hyper important et très ambitieux pour ma société mais je savais qu'on était capables de le faire, alors pourquoi ne pas tenter ! Qu'importe, pour cette deuxième semaine depuis la reprise, j'avais pris la décision d'accepter le rendez-vous que me proposait un grand PDG Russe et comme je souhaite étendre l'influence d'Ar'Aviation partout dans le monde – surtout la partie construction de jets privés d'affaires – je n'avais pas le choix et comment dire, j'en avais énormément besoin au jour d'aujourd'hui. J'avais demandé à ma petite amie, Aaliyah de m'accompagner laissant de nouveau nos enfants avec sa mère pour qu'on puisse profiter de ces petites vacances de deux à trois jours à Moscou (Fédération de Russie)… Après un vol de plus de douze heures, nous arrivions finalement à destination et nous prenions immédiatement possession de notre chambre d'hôtel. Et alors que Liyah faisait ce qu'elle voulait dans la pièce principale de la suite, je me rendais sur le balcon et j'admirais la vue de la Capitale Russe.

Lackey-G ©

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J'avais eu une longue conversation avec Andrew au cours de laquelle je lui avais parlé de la maladie de ma mère et surtout de ma tromperie. J'avais couché avec Ashton, sous l'emprise d'une certaine drogue et depuis, je m'en voulais. Parce que j'avais fait du mal à Andrew mais également à Naomi et Darnell et il n'y avait plus aucun retour en arrière possible aujourd'hui. Sauf que, le plus bizarre dans tout ça, c'était la réaction d'Andrew. Il n'avait pas rechigner, hurler et surtout, il n'avait pas rompu et me voilà aujourd'hui, après 12h de vol, avec lui, en Russie, dans une chambre d'hôtel. Honnêtement, je ne comprenais absolument rien. Et j'angoissais. Je me demandais ce qu'il pouvait bien avoir en tête. Peut-être rien de négatif qui sait ? Du moins, je l'espérai. Et pendant que je visitais la suite, Andrew s'en alla sur le balcon. Je sentais les larmes me monter aux yeux. J'avais envie de pleurer et de me jeter du haut de se balcon, sincèrement. Je n'en pouvais plus de blesser les gens autour de moi, de me créer des ennemis bêtement. Et dire que j'étais sur le point de me réconcilier avec Naomi. Il fallait que je lui fasse ça quoi. Je savais que si je me présentais devant elle, elle m'en ferait voir de toutes les couleurs et je n'avais pas hâte que ça arrive et d'un côté, je le voulais. Pour qu'elle se lâche, pour que je puisse, je ne sais pas, ressentir quelque chose parce que dernièrement, le seul sentiment que j'avais réussi à ressentir, c'était de la culpabilité, et rien d'autre. Je m'approchais du balcon, d'Andrew, passant mes bras autour de sa taille, posant ma tête sur son dos et je laissais mes larmes couler. Ca ne s'arrêtait pas et dans le fond, ça me faisait du bien alors je voulais que ça continue encore un petit moment, qu'il ne m'en empêche pas, qu'il n'essaie pas de me consoler, rien. Qu'il ne se retourne même pas pour me prendre dans ses bras.
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